Anna Pavlova, l’incomparable

Russian ballerina Anna Pavlova (1885 - 1931) perfroming in a production of 'Chopiniana' in New Zealand. (Photo by Hulton Archive/Getty Images)

Rudolf Noureev disait que son danseur préféré était une danseuse : Anna Pavlova. Née à Saint-Pétersbourg en 1881, Anna Pavlova est une icône de la danse classique, une étoile envers laquelle chaque danseuse tourne son regard pour atteindre la perfection. Dotée d’un physique qui ne correspond pas aux normes de la fin du XIXe siècle – trop maigre, trop fragile -, Anna transforme cette faiblesse en point fort.
Sur la scène du Mariinsky, à Saint-Pétersbourg, elle transcende la technique. Dans Giselle, Anna se sert de sa fragilité pour devenir un être éthéré ; dans la Bayadère sa mince silhouette lui permet d’être une Nikiya troublante et envoûtante. Mais Anna est surtout Le Cygne – un solo que son ami Mikhaïl Fokine a créé pour elle. Elle le dansera des centaines de fois et même avec ses mains jusque sur son lit de mort.
Anna quitte le Ballet Impérial pour s’installer à Londres : elle est convaincue que la danse classique doit être portée dans le monde entier afin que chaque personne en découvre la beauté.

Dans son livre, à côté du parcours professionnel d’Anna Pavlova, Martine Planells retrace aussi sa vie personnelle. En partant du Portrait d’Anna Pavlova peint par Alexandre Iacovleff, on découvre la liaison passionnée qui a uni les deux artistes pendant neuf ans.
Une vie fascinante, faite de voyages et d’amours partout dans le monde, qui se termine dans une chambre de l’Hôtel des Indes à La Haye.

Portrait d’Anna Pavlova par Martine Planells dans 1,2,3 Sortez l’émission culturelle d’Ariane Dollfus, mardi 18 août à 13h15 sur nos 100.7 FM.

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