La pop-culture noire américaine en force

Figure de la lutte pour l’égalité des droits civiques aux États-Unis, Stokely Carmichael (1941 – 1998), alias Kwame Ture, voulait fonder un parti pour défendre les Noirs, qui soit représenté par des Noirs. Dans les années 1960, il devient l’une des figures phares du “Student Non-violent Coordinating Committee” (Comité non-violent de coordination des étudiants), un des principaux organes du mouvement afro-américain global pour les droits civiques. C’est à cette époque, peu de temps plus tard, qu’il devient l’un des membres les plus célèbres du Black Panther Party.

Stokely Carmichael, c’est aussi LA figure qui lance la notion de Black Power en 1966. Sous cette idéologie, qui est aussi fortement teintée d’activisme politique et d’engagement social, s’agrègent divers mouvements politiques, culturels et sociaux noirs en Amérique. Il faut lutter contre la ségrégation raciale. La parole se libère, sous l’impulsion de personnages charismatiques comme par exemple le pasteur Martin Luther-King. En 1968, aux jeux olympiques de Mexico, Tommie Smith et John Carlos, respectivement médaille d’or et médaille de bronze du 200 m, baissent la tête et lèvent en l’air leur poing ganté de noir, du haut de leur podium, en guise de salut et d’hommage aux “droits de l’homme noir”. Cet événement est considéré comme un acte politique et l’une des manifestations les plus importantes de l’époque, signant l’universalité de la lutte contre la ségrégation raciale, aux États-Unis et ailleurs.

Le sujet sera largement évoqué par la journaliste Sophie Rosemont au micro de Raphaël Melki dans l’émission La musique se livre, le 10 octobre à 22h00 sur 100.7 FM et et sur notre site internet frequenceprotestante.com

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