Henri Zajdenwergier : “Je compte sur vous, les jeunes, pour être un rempart contre l’oubli”

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Sixième épisode ce mercredi 4 août avec le témoignage d’Henri Zajdenwergier, déporté à 16 ans, en compagnie de Tomoki, 16 ans.

Évacué de Moselle en Charente au début de la guerre, Henri Zajdenwerger est arrêté en 1942 lors de la rafle des Juifs d’Angoulême, puis relâché car français tandis que toute sa famille est polonaise. À nouveau arrêté en 1944, il est interné à Poitiers, puis à Drancy, d’où il est déporté le 15 mai par le convoi n° 73, le seul vers les pays Baltes. À 16 ans, il endure le camp de Reval (Tallinn) en Estonie, deux évacuations vers les camps de Stutthof en Pologne, puis de Ruben (Rybno), où il est libéré en mars 1945 par l’Armée rouge. Il rentre en France en mai 1945.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, 6ème numéro ce mercredi 04 août à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Disponible d’ores et déjà en podcast.

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