Ginette Kolinka, déportée à 19 ans : “Si l’on tient, c’est parce qu’on ne pense pas.”

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Huitième épisode ce soir avec le témoignage de Ginette Kolinka, déportée à 19 ans, en compagnie de Sifa, 19 ans.

Ginette Kolinka, née Cherkasky, est arrêtée à Avignon avec son père et son jeune frère de 12 ans le 13 mars 1944, au motif qu’ils sont juifs ; ils sont déportés le 13 avril. Ginette a 19 ans. À Auschwitz, en Pologne, son père et son frère sont gazés dès leur arrivée. Elle devient le matricule 78599, rejoint le camp des femmes à Birkenau, puis passe par les camps de Bergen-Belsen, en Allemagne, et de Theresienstadt, en Bohême-Moravie. Des 1500 déportés du convoi no 71, elle est l’une des 105 survivants.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, 8ème numéro ce mercredi 1er septembre à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.

Quitter la version mobile