Marcel Jungerman, déporté à 18 ans : “Quel être humain peut penser à cela ? A détruire un peuple ?”

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Treizième épisode de cette série ce soir avec le témoignage de Marcel Jungerman, déporté à 18 ans, en compagnie d’Eben, 18 ans.

Marcel Jungerman est adolescent lorsqu’il participe aux activités du
groupe résistant Espoir. Il est arrêté en 1943 après avoir fait passer la
frontière italienne à des Juifs. En prison, il retrouve son frère Max, sa belle-soeur
et leur fils âgé de 2 ans, avec qui il est déporté depuis Drancy vers
Auschwitz, en Pologne, le 7 décembre, par le convoi n° 64. Marcel a 18 ans.
En janvier 1945, il endure la marche de la mort jusqu’à Gleiwitz. De là, il est
transféré aux camps de Dora puis de Bergen-Belsen, en Allemagne.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, 13ème numéro ce mercredi 17 novembre à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.

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