Marie-José Chombart de Lauwe, détenue politique NN (Nacht und Nebel, Nuit et brouillard)

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Quatorzième épisode de cette série ce soir avec le témoignage de Marie-José Chombart de Lauwe, déportée à 19 ans, en compagnie d’Alma, 19 ans.

Marie-José Chombart de Lauwe entre en résistance dès l’été 1940 et intègre le réseau « La bande à Sidonie » créé par sa mère en 1941. Elle est arrêtée le 22 mai 1942. Détenue politique NN (Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard), elle est mise à l’isolement, puis condamnée à la déportation à Ravensbrück, en Allemagne, où elle part le 26 juillet 1943 avec sa mère et 56 femmes françaises NN. Elle a tout juste 20 ans. Internée au Block 32 des NN, elle est témoin du sort des nouveau-nés, de la stérilisation des femmes tziganes et des expériences médicales pratiquées par les nazis sur des résistantes polonaises.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, 14ème numéro ce mercredi 01 décembre à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.

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