Milo Adoner, déporté à 17 ans : “Nous nous disions, aujourd’hui je suis vivant, je verrai demain”

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Quinzième épisode ce soir avec le témoignage de Milo Adoner, déporté à 17 ans, en compagnie d’Alexandre, 17 ans.

Milo Adoner et sa famille sont arrêtés à Paris le 23 septembre 1942 et déportés de Drancy par le convoi no 38. Il a 17 ans. Ses parents et quatre de ses frères et sœurs sont assassinés à l’arrivée à Auschwitz II-Birkenau. Sélectionné pour le travail forcé, Milo est interné à Birkenau, Blechhammer et Monowitz (Auschwitz III), dont il est évacué le 18 janvier 1945 lors d’une marche de la mort de onze jours jusqu’à Gross-Rosen. Transféré à Buchenwald puis à Niederkirchen, en Allemagne, il s’évade le 4 avril et est libéré le 11 avril.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, 15ème numéro ce mercredi 15 décembre à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.

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