Nicolas Roth : « La seule nourriture que j’avais était la neige qui tombait sur l’épaule de celui qui était devant moi. »

Auteure et photographe, Karine Sicard Bouvatier a organisé de 2018 à 2020 des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation.

Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé  leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière.

Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde.

Ainsi, chaque 1er et 3ème mercredi de chaque mois, à 22h00, vous retrouverez une voix. Les voix de ces femmes et de ces hommes qui tentent de se souvenir, qui tentent de décrire l’indicible.

Seizième épisode ce soir avec Nicolas Roth, déporté à 16 ans et Théo, 16 ans.

L’armée allemande occupe Debrecen, en Hongrie, depuis le 19 mars 1944 quand Nicolas Roth, jeune Juif de la ville, est enfermé avec sa famille dans le ghetto, en mai. Le 27 juin, il est déporté depuis une briqueterie voisine vers Auschwitz II-Birkenau, en Pologne, avec son père, sa mère et une de ses sœurs, qu’il ne reverra jamais. Il a 16 ans. Il survit durant près de sept mois à Birkenau, jusqu’à l’évacuation du camp le 18 janvier 1945, et endure deux marches de la mort jusqu’à Gross-Rosen, puis Dachau, en Allemagne.

Déportés, leur ultime transmission, par Karine Sicard Bouvatier, seizième numéro ce mercredi 05 janvier à 22h00 sur notre antenne (web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.

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