Un témoignage rare et passionnant, celui de Joseph Finkelsztajn, peintre et cinéaste, qui a réalisé un court-métrage sur sa mère, échappée de justesse et survivante du ghetto de Varsovie. C’était il y a quatre-vingts ans, le 19 avril. Un Impromptu de Fréquence Protestante pour commémorer cette date.
La mère de Joseph Finkelsztajn a vécu dans ce ghetto. À la veille de l’insurrection, suivie par la déportation en masse de tous les survivants, la mère de Joseph Finkelsztajn parvient à s’échapper de cet enfer. Joseph, né bien plus tard, porte toujours les stigmates psychologiques de cette terrible période. Il a tenté de les sublimer par la réalisation d’un court métrage, intitulé « Le cri du ghetto résonne encore ». Lui-même père d’un garçon, il s’interroge sur la transmission à la fois du traumatisme et de la résilience.
Un témoignage unique et passionnant, pour commémorer le quatre-vingtième anniversaire de l’insurrection et de la liquidation du ghetto de Varsovie.