La nuit nous unit à Marie Bashkirtseff

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Dans C’est la nuit qui nous unit, l’émission nocturne de Fréquence Protestante (tous les samedis de minuit à 1 h du matin), Jean-Pierre Guéno et Valérie Thorin lisent des extraits du Journal, de Marie Bashkirtseff. Jeune femme libre et déterminée, Bashkirtseff est morte à l’âge de 25 ans d’une maladie pulmonaire. Ses mots sont empreints de toute la rébellion et l’exubérance bientôt tarie d’une femme prisonnière de la société “comme il faut” du XIXe siècle. Un étonnant témoignage, qui fait écho de nos jours.

Dans l’aristocratie russe, au mitan du XIXe siècle, les femmes ne bénéficiaient pas d’une grande considération de la part des hommes, y compris celles qui se distinguaient par leurs talents, que ceux-ci soient littéraires ou artistiques. Marie Bashkinrtseff n’y fait pas exception. C’est de cette triste condition qu’elle s’entretient au fil des pages de son journal, écrit entre 1872 et 1884. Ses pensées, ses émotions ne sont aucunement prises en considération par son entourage, pas plus que ses aspirations à être d’abord chanteuse – elle possédait, avant sa maladie, une belle voix de mezzo-soprano – puis peintre et sculptrice.

Écoutez ou réécoutez les deux volets consacrés au Journal de Marie Bashkirtseff, le premier est ci-dessous et sur toutes les plateformes de podcasts.

Le second sera disponible à compter de dimanche 17 avril, après diffusion le 16 avril à minuit.

Et pour retrouver tous les épisodes de C’est la nuit qui nous unit, c’est par ici.

 

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