Claire Garate : quand les chômeurs qui adorent leur travail souffrent leur passion

En médaillons, sur son très beau livre de photographies, Claire Garate

L’invitée de Jean-Pierre Guéno dans son Midi Magazine du 3 juillet était une femme que l’on peut, sans flagornerie, qualifier d’exceptionnelle. Non seulement Claire Garate a un parcours remarquable et multiforme, mais en plus elle a toujours fait preuve d’une ténacité et d’un courage à plus d’un titre exemplaires.

Claire Garate est photographe, éditeur d’images, mais aussi attachée de presse et acheteuse d’art.

Elle a exercé tous les métiers en lien avec l’image, de photographe à grand reporter, en passant par la portraitiste, la photographe de plateau, et d’art, mais tout ceci exercé le plus souvent en tant que pigiste. C’est malheureusement la règle générale depuis bien longtemps dans cette catégorie de profession, une sorte d’ubérisation avant la lettre.

Elle a aujourd’hui 60 ans et c’est important de le dire, car elle est désormais représentative de la maltraitance qui caractérise les chômeurs et la précarité des travailleurs devant l’âge, et ce, dès 50 ans. Claire Garate n’est cependant jamais restée plus de quelques mois au chômage. Elle s’accroche. Elle donne pleine satisfaction, mais la plupart de ses employeurs l’instrumentalisent pour des remplacements, et l’évolution des mesures qui traitent les chômeurs comme des délinquants paresseux ne fait qu’accroître sa précarité, qui se projettera dans sa retraite diminuée elle aussi.

Elle a publié Revoir Paris, avec Patrice Leconte aux Éditions Neige Ginkgo, en 2017.

Retrouvez Claire Garate sur son site web :

https://clairegarate.wixsite.com/photographe/plateau-de-television

Et bien sûr dans l’émission de Jean-Pierre Guéno à réécouter ci-dessous, et sur toutes les plateformes de podcasts.

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