Dangers de la guerre et force de l’esprit

(c) Astrid di Crollalanza pour Flammarion

Le 22 mai 1985, Jean-Paul Kauffmann, grand reporter au magazine L’Événement du jeudi, est enlevé à Beyrouth, au Liban, par le Djihad islamique. Dans L’Enlèvement, son fils Grégoire revient sur ce pan de l’histoire mondiale. Au micro d’Aude Terray, dans son émission “Point de suspension”, il mêle au portrait de l’époque ses souvenirs d’adolescent ayant vécu ce drame de l’intérieur.

Jean-Paul Kauffmann a été libéré le 4 mai 1988, après 29 mois de captivité. Cet enlèvement, qui a marqué l’opinion publique française, est le fruit d’une conjonction de facteurs : la guerre civile libanaise, qui a débuté en 1975, est à son apogée dix ans plus tard en 1985.

Le Djihad islamique est l’une des factions les plus actives dans la guerre civile libanaise. Elle est responsable de l’enlèvement de plusieurs dizaines d’otages étrangers. Pendant sa captivité, Kauffmann est soumis à des conditions de détention difficiles, détenu dans un lieu secret et soumis à des interrogatoires et des tortures. Libre, il se réfugie dans la littérature et la musique et, difficilement et peu à peu, retrouve le goût de vivre.

L’enlèvement de Jean-Paul Kauffmann est une histoire de guerre et de résilience. L’histoire d’un homme qui a su surmonter les épreuves les plus difficiles. Cet entretien nous fait toucher du doigt ce qui a pu être la vie “des autres”, c’est-à-dire en premier lieu de la famille, face à un homme blessé et psychologiquement soumis à un grave syndrome post-traumatique.

L’émission est à retrouver sur notre site et sur toutes les plateformes de podcast.

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