Il y a presque vingt-cinq ans disparaissait le réalisateur Stanley Kubrick. Dans “La dernière séquence”, Pierre Jacquet et Eric Fiszelson tâchent de décrypter ce “monument” du cinéma mondial, à commencer par ce qu’ils appellent ses “énigmes”.
Évoquer le legs de Stanley Kubrick, c’est se confronter à une tâche ardue, voire impossible. Comment résumer, en effet, une œuvre-monde si riche, si foisonnante, si complexe, si multiple, si intrigante ? À partir des “Sentiers de la Gloire”, en effet, chaque film de Kubrick est un chef-d’œuvre. Du film noir à la science-fiction, du film de guerre au film d’épouvante, Kubrick s’empare de ces genres pour, tel un alchimiste, les sublimer. Perfectionniste, formaliste, d’une rigueur à nulle autre pareille, adaptateur hors pair, Kubrick occupe une place à part dans l’histoire du cinéma. Il résiste à toutes les catégories et a tracé un sillon unique, qui se termina à la fin des années 1990 avec “Eyes Wide Shut”, réflexion d’une infinie finesse sur le couple et l’intimité. À travers les grands thèmes de son œuvre, c’est aussi à une plongée dans l’histoire du XXᵉ siècle et de ses maux que nous convie Stanley Kubrick.
Extraordinaire émission, diffusée sur notre antenne le 20 avril à 19 h et à écouter ci-dessous, et en podcast sur toutes les plateformes.