Qu’il est difficile d’être une femme dans notre monde violent

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Dans son émission “La ville rêvée des anges”, Hacène Belmessous reçoit Carine Durrieu Diebolt, auteure d’un court livre et incisif sur les violences sexuelles et ce qu’elle appelle les “violences judiciaires”, qui ont lieu dans les prétoires.

En quatrième de couverture de ce livre, l’on peut lire la chose suivante : “L’affaire Pélicot a été comme un lanceur d’alerte sur la victimisation secondaire des victimes de violences sexuelles. On se remémore les mots de Gisèle Pélicot à propos de l’allégation d’une complicité avec son ex-mari : « J’ai l’impression que la coupable, c’est moi, et que derrière moi les 50 [hommes poursuivis, ndlr] sont les victimes ».
Le traitement judiciaire des violences sexuelles est, plus que pour d’autres infractions, maltraitant pour des victimes déjà fragilisées. C’est la double peine : elles ont vécu des violences sexuelles et elles vivent encore des violences judiciaires au-delà de ce qui est nécessaire. Carine Durrieu Diebolt souligne que cette « victimisation secondaire » intervient dans « toutes les affaire s», soit du fait de l’avocat de la défense, soit du fait des « acteurs de la justice ».
C’est la quête d’une conciliation entre les droits de la défense et la protection des victimes, qui a motivé sa démarche de présenter la maltraitance judiciaire des victimes de violences sexuelles à travers quatre affaires, dans une vision prospective”.

Cette émission est à réécouter ci-dessous, et sur toutes les plateformes de podcasts.

 

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