Marguerite Yourcenar – Nouvelles orientales

Le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling erraient le long des routes du royaume de Han. Ainsi commence la première des Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar.

La Chine ancienne suscite devant nos yeux des images comme des effacements. Avec le vieux peintre Wang-Fô, nous allons partir sur ces bords, dans ces lointains de mondes créés parce que rêvés, où flotte la question du beau comme vérité. Le réel n’est rien. Seul ce qui entre les cils…

Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s’y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d’une ardeur brutale, presque inattendue, c’est peut-être qu’ils trouvent dans l’admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.

Marguerite Yourcenar, Nouvelles Orientales, c’est à écouter dans la dernière de la saison des Échappées Belles d’Isabelle Mestre, ce vendredi 25 juin à 18h30 sur notre antenne (Web et DAB+), puis à retrouver en podcast.

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