Sobriété et dignité. Deux mots, pour qualifier les commémorations du septième anniversaire des attentats du 13 novembre, une date douloureuse pour tous.
Comme chaque année, la Première ministre, accompagnée de Mme Sonia Backes, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, chargée de la Citoyenneté, en présence du Maire de Saint-Denis, M. Mathieu Hanotin, et de la Maire de Paris, Mme Anne Hidalgo, a rendu hommage aux victimes des attentats sur les lieux mêmes, touchés par les attaques coordonnées des terroristes, il y a sept ans déjà.
Au Stade de France à Saint-Denis, devant les cafés et restaurants « Le Petit Cambodge », “Le Carillon”, « La Bonne bière », « Le Comptoir Voltaire », la « Belle équipe » et enfin, auprès de la salle de concert du Bataclan, la cheffe du gouvernement a rendu hommage aux 131 morts et 350 blessés. Ces cérémonies se sont déroulées sans aucune prise de parole.
Salah Abdeslam était, lors du procès-fleuve qui a duré près d’un an, le principal accusé, seul membre encore en vie des commandos. Il a été condamné à la perpétuité incompressible, comme l’avait requis le Parquet national antiterroriste (PNAT).
“Je pense aujourd’hui à toutes les victimes des attentats qui ont frappé notre pays le 13 novembre 2015. À toutes ces vies fauchées. À tous ceux qui vivent chaque jour avec l’absence d’un être aimé. À tous les survivants. Le temps n’efface ni le souvenir, ni la douleur.” a twitté François Hollande, président de la république au moment des faits.
Carlyle Gbéi , Service Politique, envoyé spécial