Plus que 500 jours avant le début des jeux olympiques, que Paris accueillera pour la seconde fois, à un siècle d’intervalle. De véritables jeux, sans restrictions liées à la Covid, comme c’était le cas à Pékin en 2021. Un temps de festivités, de répit et de retrouvailles pour les amoureux de sport.
Au-delà de cet aspect, et de l’enjeu touristique et économique, “Paris 2024” sera l’un des moments clés du second quinquennat du président Emmanuel Macron, pour qui ce sera la mi-mandat.
C’est la raison pour laquelle le chef de l’État veut en faire un vrai moment de respiration pour le pays, après l’actualité bouillante sur le plan international, marquée par la guerre en Ukraine et le climat social tendu avec une réforme des retraites très impopulaire. La réussite des jeux sera, certes, celle de la France, mais aussi, d’un point de vue politique, celle du président de la république. Il pourra l’ajouter au nombre de ses records : plus jeune président et premier à être réélu depuis l’instauration du quinquennat. C’est pourquoi il reste mobilisé depuis l’obtention de la candidature française, en 2017, à Lima.
Pour marquer ce J-500, Emmanuel Macron multiplie les rencontres avec les acteurs concernés par l’organisation des jeux. Le 14 mars dans la matinée, il a vu le président du Comité d’organisation, Tony Estanguet et Thomas Jolly, metteur en scène de la cérémonie d’ouverture. Ensuite, une rencontre est prévue avec les agents des services de l’État mobilisés en Ile-de-France. Mercredi 15 mars, une communication sera faite par la ministre des Sports et des jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, lors du Conseil des ministres. En bon chef d’orchestre, Emmanuel Macron souhaite s’assurer de l’effectivité des missions afin de réaliser, selon ses vœux, “les plus beaux jeux de l’histoire”. En attendant, Paris a besoin de se refaire une beauté, en commençant par retirer les ordures ménagères jonchant les rues depuis 8 jours…