Laurence Roux-Fouillet s’entretient avec Marie de Hennezel dans son émission Les Temps Modernes pour parler du vieillissement et de la vieillesse.
Vous arrachez avec agacement ce cheveu blanc qui pointe ? Il va falloir vous habituer, car il semblerait que l’on ne puisse s’accrocher éternellement à sa jeunesse. Un Papy boom se prépare : les plus de 60 ans représentent déjà aujourd’hui 20 % de la population française, et entre 2030 et 2050, le nombre des 85 ans et plus va augmenter de 90 %.
Comment aborder sereinement cette partie de vie, sans en faire un drame, mais en défendant un art de bien vieillir, comme une aventure heureuse, féconde et intéressante ? C’est ce que propose Marie de Hennezel, psychologue et auteure de nombreux ouvrages sur la dernière partie de la vie. Elle nous invite à considérer la vieillesse comme une chance et un âge à conquérir pour le meilleur, en devenant un de ces « vieillards remarquables », et pourquoi pas un modèle pour les plus jeunes générations ?
Ancienne élève des maisons d’éducation de la Légion d’honneur, Marie de Hennezel est diplômée de l’Institut de management et de communication interculturels (ISIT) (1966) et titulaire d’une maîtrise d’anglais de l’université Paris III.
Après avoir enseigné l’anglais, elle reprend des études pour devenir psychologue clinicienne. Elle obtient un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de psychologie clinique à l’université Paris IV puis un Diplôme d’études approfondies (DEA) de psychanalyse à l’université Paris VII en 1975. De 1975 à 1984, elle exerce comme psychologue clinicienne au sein de plusieurs bureaux d’aide sociale et au Planning familial, c’est l’époque de la loi Veil. Puis de 1984 à 1986, elle est psychologue clinicienne au sein d’un service de psychiatrie, au Centre hospitalier régional de Villejuif.
En 1987, elle intègre la première unité de soins palliatifs créée en France, à l’hôpital international de l’université de Paris, par François Mitterrand. À partir de 1992, elle partage son temps entre cette unité et une unité de soins Sida, à l’Hôpital Notre-Dame-du-Bon-Secours. Elle relate cette expérience auprès des personnes en fin de vie dans un livre préfacé par François Mitterrand : La mort intime, publié aux éditions Robert Laffont () et traduit dans une vingtaine de langues.
Son travail au sein d’associations diverses, et son engagement dans l’accompagnement de la fin de la vie auprès de personnes atteintes par le VIH l’amène à compléter sa formation en psychanalyse jungienne avec une formation en hapno-psychothérapie au Centre international de recherche et de développement de l’haptonomie (CIRDH) en 1992. [biographie Wikipedia]
Cette émission sera à réécouter ici et sur les plateformes de podcast.