Santé : E.Borne appelle à la responsabilité face à la reprise des épidémies

François Braun (Ministre de la santé et de la prévention) / Elisabeh Borne (Première ministre). Crédit photo : Carlyle GBEI.

Soutenir et alerter. Deux verbes pour résumer le déplacement de la Première ministre, mardi 20 décembre, à l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île-de-France en Seine-Saint-Denis (93).

Alors que le pays traverse une phase difficile dans ses hôpitaux à l’approche des fêtes de fin d’année, avec une augmentation de plus de 30% d’appel au SAMU, Elisabeth Borne a tenu à réaffirmer l’appui du gouvernement aux soignants confrontés depuis quelques semaines à une triple épidémie (Covid-19, bronchiolite, grippe). 

La cheffe du gouvernement, accompagnée du ministre de la Santé et de la prévention, a tenu une réunion avec les directeurs et présidents de commissions médicales d’établissements, pour faire le point. En dépit de la forte pression que connaissent les hôpitaux, la Première ministre constate une “solidarité entre les professionnels de santé”. Toutefois, elle a de nouveau appelé au sens de “la responsabilité de chacun”, encourageant notamment au port du masque dans les espaces clos et à la vaccination contre la grippe et la Covid-19. La Haute autorité de Santé (HAS) a recommandé, lundi 19 décembre, l’élargissement de la vaccination contre la Covid-19 aux enfants âgés de 6 mois à 4 ans révolus, et particulièrement pour ceux qui à la fois courent le risque de contracter une forme grave de la maladie et d’en mourir, et ceux qui vivent dans l’entourage d’une personne immunodéprimée ou non-répondeur à la vaccination. 

Aucune mesure restrictive n’a été évoquée pour l’instant. Dans son dernier avis, le Covars  (Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires), sans se prononcer sur le caractère obligatoire, appelait néanmoins le gouvernement à renforcer l’accessibilité et la mise à disposition des masques à titre gratuit dans tous les lieux où ils sont nécessaires. Le ministre de la Santé et de la prévention, François Braun, a de son côté affirmé, le 4 décembre dernier, que “sa main ne tremblerait pas s’il fallait imposer le masque dans les transports en commun”. Alerter donc, avant de sanctionner. 

CARLYLE GBEI, Envoyé spécial à Saint-Denis, 93)

 

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