Jean-Luc Barré. De Gaulle tome 2 : “Le premier des français”

Michel DUPUY est historien. Il est chercheur associé à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine à Paris et professeur de lettres et histoire en lycée. Ses thèmes de recherche couvrent les liaisons entre les médias et l’environnement, le lien pollution/forêt au plan scientifique et politique depuis le milieu du XIXe siècle et la question environnementale en République démocratique allemande, sa gestion politique, le rôle des scientifiques, des entreprises et des citoyens. Contrairement à une représentation répandue en Europe de l’Ouest notamment après la chute du mur de Berlin, des préoccupations pour la nature et la protection de l’environnement ont bel et bien existé en Allemagne de l’Est, et ce dès sa création. L’Église protestante y a joué un rôle majeur. L’historien Michel Dupuy les présente et les replace dans leur contexte. En guise d’illustration des formes spécifiques qu’ont pris les relations entre les activistes et l’État dans ce pays satellite de l’URSS, il décrit les formes d’engagement et les mobilisations dans le district minier de Leipzig dans les années 1980. 

Les fables de La Fontaine – EP 23

Gaêl Brustier, politologue et essayiste

Il faut se rendre à l’évidence, même si
cela fait mal : nos institutions et structures
étant censées ordonner un ordre social
tout à la fois équilibré et démocratique
sont au bord de l’effondrement.
Dans ce livre percutant, nourri de faits
révélateurs, Gaêl Brustier livre un constat
accablant s‘apparentant à la mise en
bière d’un certain système.

Gaël Brustier,
La route de la décivilisation
Les éditions du Cerf

Comment tracer les frontières de nos vies ? Quelle est la bonne distance relationnelle, ou juste proximité, entre
soi et l’autre ?
Dans la vie intime, que nous disent les nouveaux critères du
consentement posés par la Loi ?
Qu’en est-il des liens entre les générations, au moment d’accueillir
un enfant; ou lors d’un deuil ?
Enfin, comment la question du pardon vient nous bousculer dans
nos vies et nos représentations de l’acceptable et de
l’inacceptable ?
Voilà autant de questions que nous aborderons dans cette
émission. Légifrance – Loi du 6 novembre 2025
Muriel Derouet – Mémoire de qualification au CCF – « Devenir
parents : distance relationnelle et positionnements familiaux »
Muriel Derouet – Article de blog : « Consentir à s’abandonner,
chemin vers la rencontre ? »
La grande librairie, émission du 29 octobre 2025
Paul Gasnier, « La collision », 2025, Gallimard

–        Maria Zerari, professeure de Littérature du Siècle d’or espagnol à Sorbonne Université
–        Julie Amiot-Guillouet, professeure des Universités à C.Y. Cergy Paris Université et spécialiste du cinéma hispanique 

Réparties, une conversation éclairée, pour découvrir l’actualité culturelle et les questions qu’elle pose à notre société d’aujourd’hui.
Domaines : Arts, Histoire, Savoirs.

Réparties, Emission : « ALMODOVAR, HERITIER DE CERVANTES ?»
Avec Don Quichotte de La Manche, Cervantès est le fondateur du roman moderne. Le premier, il questionne en cours de récit le discours romanesque lui-même et son rapport à la vérité, que ce soit la vérité des personnages ou celle des faits historiques évoqués. Avant lui, l’épopée, les romans de chevalerie, tous se donnaient pour LA vérité historique, pour la seule vérité. Fiction dans la fiction, voix narratives multiples, spectacle de la fabrication de l’œuvre : ces éléments que l’on pourrait qualifier de baroques sont présents chez Cervantès, et ils se retrouvent quatre cents ans plus tard dans les films de Pedro Almodovar, le plus grand cinéaste espagnol vivant aujourd’hui… 
Les œuvres de ces deux artistes sont marquées par un profond vertige identitaire et parlent toutes deux de l’invention de soi tel un leitmotiv. Par ailleurs, Almodovar n’a-t-il pas repris la tradition de l’anti-héros (qui a partie liée avec la folie), au fondement du comique, instaurée par Cervantès ? Est-ce le fruit d’un ancrage profondément espagnol propre à ces deux artistes ? Maria Zerari et Julie Amiot-Guillouet, hispanistes professeures des Universités, en débattent avec nous sur Fréquence Protestante.

L’inspecteur Humm débarque dans la ville de Pau pour une
enquête loufoque, découvrir le voleur des lettres U dans les enseignes de
boutiques.. Il porte l’imperméable du lieutenant Colombo, …. avec un plan
détaillé de la ville, une merveilleuse écriture, un plaisir de lire des pages pleine de gaîté, d’envie, de rire
et de souvenirs littéraires, avec même les livres d’enfance.

Un roman policier unique, une bien jolie rencontre avec ce
tout jeune écrivain qui aime des voyages en canoë, les gares, et ami de Sylvain
Tesson. Le livre : “Roman policier
“ aux éditions des équateurs

Créer avec l’IA : dialogue ou duel ? Dimitri Daniloff : Expert de l’image à l’ère numérique.

Né
en 1970 dans une famille d’artistes, Dimitri Daniloff a développé dès son plus jeune âge une
sensibilité unique pour les formes et la matière. Cette enfance imprégnée d’art a façonné sa vision du monde, le
préparant à devenir un pionnier de l’image à l’ère numérique.

En
1998, Daniloff fait ses premiers pas dans la photographie professionnelle. Son
talent attire rapidement l’attention des plus grandes agences publicitaires
internationales, de TBWA à Publicis, en passant par McCann New York. Ses
campagnes audacieuses pour des marques comme PlayStation, Adidas et Nike lui
valent une reconnaissance mondiale, couronnée par le prestigieux Grand Prix de
Cannes aux Cannes Lions. La valeur artistique de son travail est également
reconnue par les institutions culturelles, plusieurs de ses images ayant été
acquises par le Fonds du Musée des Arts décoratifs.

L’année 2008 marque un tournant
décisif avec le projet “Virtual Girl” pour Daft Punk, où Daniloff explore l’intégration de
créations 3D dans ses photographies. Cette expérience éveille sa fascination pour les
technologies émergentes, ouvrant la voie à une nouvelle ère dans son art. En 2018, porté par cette
vision novatrice, il fonde KKLONE, une entreprise spécialisée en photogrammétrie et numérisation 3D.

Au
fil de ses 25 ans de carrière,
Dimitri Daniloff a développé une approche unique qui transcende les
frontières traditionnelles de
l’art. Son travail interroge notre rapport au corps, à l’identité et à la réalité dans un monde de plus en plus numérisé. Il explore
les limites entre le tangible et le virtuel, créant des œuvres qui défient nos
perceptions.

Conscient
des enjeux éthiques liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans
l’art, Daniloff s’est engagé dans une démarche proactive. Il a notamment initié
la création d’une charte pour l’utilisation responsable de l’IA dans l’art,
conciliant innovation technologique et préservation de l’intégrité culturelle.

Son
rôle de consultant au sein de Mazarine a renforcé son expertise à l’intersection
du luxe, de l’art
et des technologies émergentes. Dans ce prolongement, il accompagne également
des initiatives de prospective comme NEO612, liée au Sommet de l’action pour l’IA 2025, où il contribue à la sélection d’artistes IA
et à la conception d’expériences mêlant art,
technologie et compréhension corporate des nouveaux usages de l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, en
tant que co-fondateur de HORS PISTE, il poursuit son travail de curation et son
exploration des nouvelles frontières
de l’image.
Sa vision transversale, nourrie par la publicité, le luxe, les cultures
numériques et les technologies de pointe, fait de lui un acteur clé du futur de
la création visuelle. Un parcours qui témoigne d’une capacité rare : demeurer à l’avant-garde
sans jamais perdre de vue l’essence sensible du geste artistique.

–         
Au
théâtre 14, jusqu’au 20 décembre Eric Vigner met en scène Musset : Il ne faut jurer de rien, du mardi au vendredi à 19h, le samedi à 16h
et Il faut qu’une porte
soit ouverte ou fermée du
mardi, au vendredi 21h, samedi 18h. 01.45.45.49.77

–         
Makbeth, (avec un k) Munstrum Théâtre / Louis Arene
/ Lionel Lingelser, théâtre du Rond-Point jusqu’au 13 décembre, mercredi au
vendredi 19h30, samedi 18h30, dimanche 15h, relâche les lundis et mardis, et
les dimanches 30 novembre et 7 décembre, 01 44 95 98 21.     

Le
pianiste Guilhem Fabre, quelques jours avant son récital salle Gaveau, présente
son nouveau disque, « Debussy-Beethoven », paru sur le label 1001
Notes.

Professeur de littérature, Marc Dambre est spécialiste de Roger Nimier. A l’occasion de la parution d’un volume des œuvres de cet écrivain dont nous célébrons le centenaire de la naissance en collection Quarto –ainsi que l’édition du roman « Perfide » en collection folio –Marc Dambre explique en quoi Roger Nimier fut l’un des grands auteurs du siècle dernier, pour quelles raisons il ne doit pas être réduit à la seule coterie des écrivains de l’après-guerre hostiles à Jean-Paul Sartre.      

Nature et préjugés

Michael Jackson

Pierre Gonneau va nous parler de son dernier livre : Contes doux amers de ma Mère Russie, paru cette année aux éditions Vibration. Ce premier volume, qui sera suivi d’un autre, narre l’histoire russe à partir du 8e siècle jusqu’au début du 20e. Ces contes doux amers composent une rareté littéraire, à savoir une chronologie de l’histoire d’un pays racontée en courts récits faits pour être lus à haute voix : des contes. Écrits, qui plus est, par un savant.

C’est surprenant, car audacieux. Certains récits contiennent des textes authentiques, historiques. Au lecteur de découvrir lesquels, en faisant bien attention aux signes d’imprimerie, de comprendre l’énigme du destinataire des contes… Le portrait de l’histoire de la Russie que brosse Pierre Gonneau contient bien des choses et montre sans fard la violence des tsars et de l’État.

Contes doux amers de la Mère Russie. éd Vibration, 2025

Ivan le Terrible ou le Métier de Tyran. Tallandier dernière éd poche 2023

Novgorod ; Histoire et archéologie d’une République russe. CNRS éd. 2021.

Pierre Gonneau

Professeur à Paris 1 Panthéon Sorbonne

Spécialiste des textes médiévaux et modernes russes

Directeur d’Études EPHE

Jean-Luc Barré. De Gaulle tome 2 : “Le premier des français”

Michel DUPUY est historien. Il est chercheur associé à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine à Paris et professeur de lettres et histoire en lycée. Ses thèmes de recherche couvrent les liaisons entre les médias et l’environnement, le lien pollution/forêt au plan scientifique et politique depuis le milieu du XIXe siècle et la question environnementale en République démocratique allemande, sa gestion politique, le rôle des scientifiques, des entreprises et des citoyens. Contrairement à une représentation répandue en Europe de l’Ouest notamment après la chute du mur de Berlin, des préoccupations pour la nature et la protection de l’environnement ont bel et bien existé en Allemagne de l’Est, et ce dès sa création. L’Église protestante y a joué un rôle majeur. L’historien Michel Dupuy les présente et les replace dans leur contexte. En guise d’illustration des formes spécifiques qu’ont pris les relations entre les activistes et l’État dans ce pays satellite de l’URSS, il décrit les formes d’engagement et les mobilisations dans le district minier de Leipzig dans les années 1980. 

Gaêl Brustier, politologue et essayiste

Il faut se rendre à l’évidence, même si
cela fait mal : nos institutions et structures
étant censées ordonner un ordre social
tout à la fois équilibré et démocratique
sont au bord de l’effondrement.
Dans ce livre percutant, nourri de faits
révélateurs, Gaêl Brustier livre un constat
accablant s‘apparentant à la mise en
bière d’un certain système.

Gaël Brustier,
La route de la décivilisation
Les éditions du Cerf

Comment tracer les frontières de nos vies ? Quelle est la bonne distance relationnelle, ou juste proximité, entre
soi et l’autre ?
Dans la vie intime, que nous disent les nouveaux critères du
consentement posés par la Loi ?
Qu’en est-il des liens entre les générations, au moment d’accueillir
un enfant; ou lors d’un deuil ?
Enfin, comment la question du pardon vient nous bousculer dans
nos vies et nos représentations de l’acceptable et de
l’inacceptable ?
Voilà autant de questions que nous aborderons dans cette
émission. Légifrance – Loi du 6 novembre 2025
Muriel Derouet – Mémoire de qualification au CCF – « Devenir
parents : distance relationnelle et positionnements familiaux »
Muriel Derouet – Article de blog : « Consentir à s’abandonner,
chemin vers la rencontre ? »
La grande librairie, émission du 29 octobre 2025
Paul Gasnier, « La collision », 2025, Gallimard

–        Maria Zerari, professeure de Littérature du Siècle d’or espagnol à Sorbonne Université
–        Julie Amiot-Guillouet, professeure des Universités à C.Y. Cergy Paris Université et spécialiste du cinéma hispanique 

Réparties, une conversation éclairée, pour découvrir l’actualité culturelle et les questions qu’elle pose à notre société d’aujourd’hui.
Domaines : Arts, Histoire, Savoirs.

Réparties, Emission : « ALMODOVAR, HERITIER DE CERVANTES ?»
Avec Don Quichotte de La Manche, Cervantès est le fondateur du roman moderne. Le premier, il questionne en cours de récit le discours romanesque lui-même et son rapport à la vérité, que ce soit la vérité des personnages ou celle des faits historiques évoqués. Avant lui, l’épopée, les romans de chevalerie, tous se donnaient pour LA vérité historique, pour la seule vérité. Fiction dans la fiction, voix narratives multiples, spectacle de la fabrication de l’œuvre : ces éléments que l’on pourrait qualifier de baroques sont présents chez Cervantès, et ils se retrouvent quatre cents ans plus tard dans les films de Pedro Almodovar, le plus grand cinéaste espagnol vivant aujourd’hui… 
Les œuvres de ces deux artistes sont marquées par un profond vertige identitaire et parlent toutes deux de l’invention de soi tel un leitmotiv. Par ailleurs, Almodovar n’a-t-il pas repris la tradition de l’anti-héros (qui a partie liée avec la folie), au fondement du comique, instaurée par Cervantès ? Est-ce le fruit d’un ancrage profondément espagnol propre à ces deux artistes ? Maria Zerari et Julie Amiot-Guillouet, hispanistes professeures des Universités, en débattent avec nous sur Fréquence Protestante.

L’inspecteur Humm débarque dans la ville de Pau pour une
enquête loufoque, découvrir le voleur des lettres U dans les enseignes de
boutiques.. Il porte l’imperméable du lieutenant Colombo, …. avec un plan
détaillé de la ville, une merveilleuse écriture, un plaisir de lire des pages pleine de gaîté, d’envie, de rire
et de souvenirs littéraires, avec même les livres d’enfance.

Un roman policier unique, une bien jolie rencontre avec ce
tout jeune écrivain qui aime des voyages en canoë, les gares, et ami de Sylvain
Tesson. Le livre : “Roman policier
“ aux éditions des équateurs

Créer avec l’IA : dialogue ou duel ? Dimitri Daniloff : Expert de l’image à l’ère numérique.

Né
en 1970 dans une famille d’artistes, Dimitri Daniloff a développé dès son plus jeune âge une
sensibilité unique pour les formes et la matière. Cette enfance imprégnée d’art a façonné sa vision du monde, le
préparant à devenir un pionnier de l’image à l’ère numérique.

En
1998, Daniloff fait ses premiers pas dans la photographie professionnelle. Son
talent attire rapidement l’attention des plus grandes agences publicitaires
internationales, de TBWA à Publicis, en passant par McCann New York. Ses
campagnes audacieuses pour des marques comme PlayStation, Adidas et Nike lui
valent une reconnaissance mondiale, couronnée par le prestigieux Grand Prix de
Cannes aux Cannes Lions. La valeur artistique de son travail est également
reconnue par les institutions culturelles, plusieurs de ses images ayant été
acquises par le Fonds du Musée des Arts décoratifs.

L’année 2008 marque un tournant
décisif avec le projet “Virtual Girl” pour Daft Punk, où Daniloff explore l’intégration de
créations 3D dans ses photographies. Cette expérience éveille sa fascination pour les
technologies émergentes, ouvrant la voie à une nouvelle ère dans son art. En 2018, porté par cette
vision novatrice, il fonde KKLONE, une entreprise spécialisée en photogrammétrie et numérisation 3D.

Au
fil de ses 25 ans de carrière,
Dimitri Daniloff a développé une approche unique qui transcende les
frontières traditionnelles de
l’art. Son travail interroge notre rapport au corps, à l’identité et à la réalité dans un monde de plus en plus numérisé. Il explore
les limites entre le tangible et le virtuel, créant des œuvres qui défient nos
perceptions.

Conscient
des enjeux éthiques liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans
l’art, Daniloff s’est engagé dans une démarche proactive. Il a notamment initié
la création d’une charte pour l’utilisation responsable de l’IA dans l’art,
conciliant innovation technologique et préservation de l’intégrité culturelle.

Son
rôle de consultant au sein de Mazarine a renforcé son expertise à l’intersection
du luxe, de l’art
et des technologies émergentes. Dans ce prolongement, il accompagne également
des initiatives de prospective comme NEO612, liée au Sommet de l’action pour l’IA 2025, où il contribue à la sélection d’artistes IA
et à la conception d’expériences mêlant art,
technologie et compréhension corporate des nouveaux usages de l’intelligence artificielle.

Aujourd’hui, en
tant que co-fondateur de HORS PISTE, il poursuit son travail de curation et son
exploration des nouvelles frontières
de l’image.
Sa vision transversale, nourrie par la publicité, le luxe, les cultures
numériques et les technologies de pointe, fait de lui un acteur clé du futur de
la création visuelle. Un parcours qui témoigne d’une capacité rare : demeurer à l’avant-garde
sans jamais perdre de vue l’essence sensible du geste artistique.

–         
Au
théâtre 14, jusqu’au 20 décembre Eric Vigner met en scène Musset : Il ne faut jurer de rien, du mardi au vendredi à 19h, le samedi à 16h
et Il faut qu’une porte
soit ouverte ou fermée du
mardi, au vendredi 21h, samedi 18h. 01.45.45.49.77

–         
Makbeth, (avec un k) Munstrum Théâtre / Louis Arene
/ Lionel Lingelser, théâtre du Rond-Point jusqu’au 13 décembre, mercredi au
vendredi 19h30, samedi 18h30, dimanche 15h, relâche les lundis et mardis, et
les dimanches 30 novembre et 7 décembre, 01 44 95 98 21.     

Le
pianiste Guilhem Fabre, quelques jours avant son récital salle Gaveau, présente
son nouveau disque, « Debussy-Beethoven », paru sur le label 1001
Notes.

Pierre Gonneau va nous parler de son dernier livre : Contes doux amers de ma Mère Russie, paru cette année aux éditions Vibration. Ce premier volume, qui sera suivi d’un autre, narre l’histoire russe à partir du 8e siècle jusqu’au début du 20e. Ces contes doux amers composent une rareté littéraire, à savoir une chronologie de l’histoire d’un pays racontée en courts récits faits pour être lus à haute voix : des contes. Écrits, qui plus est, par un savant.

C’est surprenant, car audacieux. Certains récits contiennent des textes authentiques, historiques. Au lecteur de découvrir lesquels, en faisant bien attention aux signes d’imprimerie, de comprendre l’énigme du destinataire des contes… Le portrait de l’histoire de la Russie que brosse Pierre Gonneau contient bien des choses et montre sans fard la violence des tsars et de l’État.

Contes doux amers de la Mère Russie. éd Vibration, 2025

Ivan le Terrible ou le Métier de Tyran. Tallandier dernière éd poche 2023

Novgorod ; Histoire et archéologie d’une République russe. CNRS éd. 2021.

Pierre Gonneau

Professeur à Paris 1 Panthéon Sorbonne

Spécialiste des textes médiévaux et modernes russes

Directeur d’Études EPHE

Jean-Luc Barré. De Gaulle tome 2 : “Le premier des français”

Michel DUPUY est historien. Il est chercheur associé à l’Institut d’histoire moderne et contemporaine à Paris et professeur de lettres et histoire en lycée. Ses thèmes de recherche couvrent les liaisons entre les médias et l’environnement, le lien pollution/forêt au plan scientifique et politique depuis le milieu du XIXe siècle et la question environnementale en République démocratique allemande, sa gestion politique, le rôle des scientifiques, des entreprises et des citoyens. Contrairement à une représentation répandue en Europe de l’Ouest notamment après la chute du mur de Berlin, des préoccupations pour la nature et la protection de l’environnement ont bel et bien existé en Allemagne de l’Est, et ce dès sa création. L’Église protestante y a joué un rôle majeur. L’historien Michel Dupuy les présente et les replace dans leur contexte. En guise d’illustration des formes spécifiques qu’ont pris les relations entre les activistes et l’État dans ce pays satellite de l’URSS, il décrit les formes d’engagement et les mobilisations dans le district minier de Leipzig dans les années 1980. 

Gaêl Brustier, politologue et essayiste

Il faut se rendre à l’évidence, même si
cela fait mal : nos institutions et structures
étant censées ordonner un ordre social
tout à la fois équilibré et démocratique
sont au bord de l’effondrement.
Dans ce livre percutant, nourri de faits
révélateurs, Gaêl Brustier livre un constat
accablant s‘apparentant à la mise en
bière d’un certain système.

Gaël Brustier,
La route de la décivilisation
Les éditions du Cerf

Comment tracer les frontières de nos vies ? Quelle est la bonne distance relationnelle, ou juste proximité, entre
soi et l’autre ?
Dans la vie intime, que nous disent les nouveaux critères du
consentement posés par la Loi ?
Qu’en est-il des liens entre les générations, au moment d’accueillir
un enfant; ou lors d’un deuil ?
Enfin, comment la question du pardon vient nous bousculer dans
nos vies et nos représentations de l’acceptable et de
l’inacceptable ?
Voilà autant de questions que nous aborderons dans cette
émission. Légifrance – Loi du 6 novembre 2025
Muriel Derouet – Mémoire de qualification au CCF – « Devenir
parents : distance relationnelle et positionnements familiaux »
Muriel Derouet – Article de blog : « Consentir à s’abandonner,
chemin vers la rencontre ? »
La grande librairie, émission du 29 octobre 2025
Paul Gasnier, « La collision », 2025, Gallimard

–        Maria Zerari, professeure de Littérature du Siècle d’or espagnol à Sorbonne Université
–        Julie Amiot-Guillouet, professeure des Universités à C.Y. Cergy Paris Université et spécialiste du cinéma hispanique 

Réparties, une conversation éclairée, pour découvrir l’actualité culturelle et les questions qu’elle pose à notre société d’aujourd’hui.
Domaines : Arts, Histoire, Savoirs.

Réparties, Emission : « ALMODOVAR, HERITIER DE CERVANTES ?»
Avec Don Quichotte de La Manche, Cervantès est le fondateur du roman moderne. Le premier, il questionne en cours de récit le discours romanesque lui-même et son rapport à la vérité, que ce soit la vérité des personnages ou celle des faits historiques évoqués. Avant lui, l’épopée, les romans de chevalerie, tous se donnaient pour LA vérité historique, pour la seule vérité. Fiction dans la fiction, voix narratives multiples, spectacle de la fabrication de l’œuvre : ces éléments que l’on pourrait qualifier de baroques sont présents chez Cervantès, et ils se retrouvent quatre cents ans plus tard dans les films de Pedro Almodovar, le plus grand cinéaste espagnol vivant aujourd’hui… 
Les œuvres de ces deux artistes sont marquées par un profond vertige identitaire et parlent toutes deux de l’invention de soi tel un leitmotiv. Par ailleurs, Almodovar n’a-t-il pas repris la tradition de l’anti-héros (qui a partie liée avec la folie), au fondement du comique, instaurée par Cervantès ? Est-ce le fruit d’un ancrage profondément espagnol propre à ces deux artistes ? Maria Zerari et Julie Amiot-Guillouet, hispanistes professeures des Universités, en débattent avec nous sur Fréquence Protestante.