Née à Paris en 1960, physicienne, normalienne et ingénieure générale des ponts (des eaux et des forêts…), Claire Weill a, après quinze ans de recherche, mis ses compétences scientifiques au service de l’environnement, et tout particulièrement du changement climatique.
Engagée depuis quarante ans dans un dialogue entre scientifiques, citoyens et décideurs, elle a été conseillère du Maire de Paris, négociatrice sur le changement climatique, représentante de la France au Giec et au cœur de la mobilisation des scientifiques avant la COP21 à Paris comme secrétaire générale de la conférence « Notre avenir commun face au changement climatique », en juillet 2015 à l’UNESCO et l’Université Pierre et Marie Curie.
Tout cela n’aurait pas été possible si elle ne s’était pas appuyée à la fois sur un socle scientifique solide, et des modalités d’échanges précises, claires et transparentes entre scientifiques, des sciences de la nature aux sciences humaines et sociales, et entre scientifiques et acteurs politiques, associatifs et économiques. Cette démarche de « mise de la science en société », elle la partage notamment avec un environnementaliste pionnier, Konrad von Moltke, dont elle a retracé le parcours et les apports (*).
Elle apprécie autant l’écrit que l’oral. La radio, qu’elle écoute beaucoup, est à cet égard un média privilégié. Et elle a développé un intérêt particulier pour les pays de l’Est de l’Europe et la Russie.
Aussi est-elle ravie de rejoindre Fréquence Protestante pour collaborer avec Clarisse Herrenschmidt dans son émission « Regards vers l’Est » et lancer l’émission « En avant les biens communs ! » qui explorera les multiples manières de faire progresser la cause environnementale, du territoire au monde.
(*) Petite et grande histoire de l’environnement, Konrad von Moltke (1941-2005). MUSEO Éditions, 2021.