Après une enfance en Asie du Sud-Est, des études de langues et un DESS en Communication au Celsa à la Sorbonne, Karine Sicard Bouvatier a travaillé en agence de communication en France et aux Etats-Unis (New York). À 39 ans, elle choisi la photographie pour raconter notre monde et transmettre. Elle a un travail engagé (exposition de portraits de détenus à la Mairie du 4ème arrondissement et la Mairie du 2ème arrondissement, livre et exposition itinérante sur les Diaconesses de Reuilly (religieuses protestantes), exposition de portraits de médecins et personnel hospitalier de l’Hôtel Dieu, travail sur l’intergénérationnel, en cours un travail sur les aumôniers aux armées, aux prisons et hôpitaux). Karine répond également à des commandes (130 ans de la Tour Eiffel récemment 2019). Elle s’attache aux portraits qui permettent d’aller à la rencontre de l’autre quel qu’il soit. En parallèle des portraits (documentaire/presse/édition/entreprise), Karine enseigne au Paris College of Arts « l’Histoire de la photographie de mode ». Pour Karine, la photographie a deux missions fondamentales : celle d’un langage humain universel et celle de la mémoire des hommes.
Karine Sicard Bouvatier a également organisé, de 2018 à 2020, des rencontres entre les derniers témoins de la Shoah et des jeunes du même âge qu’eux à l’époque de leur déportation. Consciente que la transmission de la mémoire des rescapés des camps de concentration s’impose aujourd’hui plus que jamais, elle a fixé leurs échanges bouleversants dans un livre, Déportés, leur ultime transmission aux Éditions de la Martinière. Fixées par des mots et des photos dans cet ouvrage, ces rencontres ont également été enregistrées. Karine Sicard Bouvatier en a confié à Fréquence Protestante la mise en onde : 23 témoignages, 23 voix données à entendre, 23 épisodes indispensables pour ne pas oublier.