This is a repeating event22 avril 2023 16h15
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L’étonnement, troisième partie : Représentation et lumière. Variations et conversions des apparences.
Parler de la représentation et de ses obscurcissements, c’est parler de la philosophie comme recherche de la vérité. Notre métaphore directrice est celle de la lumière. Le « mythe » de la Caverne de Platon nous sert de viatique. Les paradigmes et exemples de la représentation du monde sont aussi les paradigmes de nos activités de percevoir et de penser. Qu’on évoque une caverne, une pupille, une rétine, une tablette de cire, un miroir… les dualités de l’activité et de la passivité, de la pensée agente et de la réceptivité se reproduisent dans l’histoire et à différents degrés des élaborations philosophiques.
Et comme à chaque pas de nos méditations, les penseurs nous restituent l’étonnement devant l’étrangeté et le paradoxe d’un monde qui nous situe.
Références :
Platon, République, Livres V, VI, VII, X.
Timée.
Sophiste.
Aristote, De l’âme.
Dante, Le Paradis, Chant XXXIII.
Lie Tseu, Le vrai classique du vide parfait, Gallimard, 1961.
Averroès, L’intelligence et la pensée. Grand Commentaire du De Anima, Livre III, introduction et notes d’A. de Libéra, GF-Flammarion, 1998.
J.-B. Brenet, Que veut dire penser ? Arabes et Latins, Payot & Rivages, 2022.
Idées directrices pour une phénoménologie, t. 1, avec l’Introduction et la traduction de P. Ricoeur, Gallimard, 1950.
Expérience et jugement, traduction de D. Souche, PUF, 1979.
Phantasia, conscience d’image, souvenir, De la phénoménologie des présentifications intuitives, Textes posthumes (1898-1925), trad. R. Kassis et J.-F. Pestureau, Millon, 2002.
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