Description
Lors d’une séance de pose de modèle vivant à Paris, le corps nu d’une femme se dévoile au ,son des lignes tracées au fusain sur le papier. Dans le temps suspendu, le regard du modèle s’évade par la fenêtre s’accroche aux branches d’un arbre et cueille les souvenirs au gré du balancement du vent. C’est par la douceur que Mansoureh Kamari a choisi de raconter son histoire. Un dessin comme une caresse pour témoigner d’un apaisement, de la réconciliation du corps avec le passé traumatique. Les réminiscences reviennent en flashs, remontent aux racines de la violence et de la peur, montrent l’ampleur du sentiment d’insécurité avec lequel elle s’est construite et qui la hante.