Description
L’auteure livre ici un témoignage émouvant et d’une grande sincérité. Son écriture fluide et délicate saisit le lecteur dès les premières lignes et lui fait découvrir un quotidien loin des préoccupations métropolitaines. « J’ai vécu une aventure que peu de gens ont la chance de vivre : j’ai passé trois ans à Madagascar, pour enseigner le français langue étrangère dans une école de formation des instituteurs. Ce travail était passionnant.
Je vivais seule dans une petite ville, où il n’y a pas eu d’électricité pendant un an, et où il n’y avait pas d’autres étrangers que moi. Je n’avais pas le choix, je me
suis glissée dans la vie quotidienne des Malgaches. Je suis allée à leur rencontre avec bienveillance, et je me suis fait accepter. »
Ce récit s’inspire d’un vécu et d’un blog, celui que Cécile a tenu fidèlement à Madagascar. Consciente de ne pas pouvoir expliquer un pays qu’elle ne connaît que si superficiellement, elle y raconte, par petites touches, au quotidien, les surprises et les malentendus dus à la différence de niveau de vie et de culture. Elle n’hésite pas à porter un regard critique sur les pesanteurs de la société malgaches, ou sur les impasses de l’aide au développement, mais son humour la quitte rarement. Ce récit alerte se lit avec un œil qui pleure et un œil qui rit.
Rien ne destinait Cécile Millot, enseignante en littérature allemande à l’université, à partir pour Madagascar à 55 ans. Elle n’avait jamais rêvé de la Grande Île. Mais le besoin de faire une pause dans sa vie s’étant fait sentir, elle a accepté sans hésiter la proposition d’un poste à Madagascar. Elle n’a jamais regretté cette décision. Et une fois rentrée en France, elle a eu très envie de raconter son expérience.