Le musée Zadkine nous fait découvrir Chana Orloff (1888-1968), importante artiste sculpteur de l’Ecole de Paris, dont la dernière exposition monographique remonte à plus de 50 ans.
Dans l’intimité des ateliers de Zadkine, se déploient les thèmes favoris de l’artiste : portraits qui lui ont valu la reconnaissance des amateurs et du public, représentation des femmes et de la maternité, sculpture animalière (un pan de sa production sans doute moins connu).
Si Chana Orloff connaît le succès dans l’entre-deux-guerres, ses origines juives l’obligent à l’exil en Suisse après avoir échappé de peu à la rafle du Vel d’Hiv’.
A son retour en 1945, elle trouve son atelier, construit par Auguste Perret dans les années 20, pillé et saccagé. Elle se remet alors au travail et partage sa vie entre la France et Israël où elle décède en 1968.
