En réponse à une demande de l’ancien ministre de la Santé, Olivier Véran, le Dr Patrick Pelloux a remis en mars dernier son rapport sur “la politique nationale de prévention et de lutte contre la radicalisation des agents hospitaliers publics”.
La mission a étudié le cadre administratif existant, elle a enquêté auprès de soixante-dix représentants des personnels hospitaliers. Bien sûr, elle s’attache à identifier les bonnes pratiques, tout en formulant des recommandations complémentaires susceptibles d’être adaptées aux établissements médico-sociaux et aux cliniques.
Quelques “velléités de violence liées à une idéologie extrémiste” ont été relevés, mais l’essentiel des exemples étudiés constituent plutôt ce qui est considéré comme “des signaux faibles” de rupture du vivre-ensemble, ainsi que des actes de prosélytisme. Ces derniers ont fait l’objet de nombreux témoignages, mais les cas de radicalisation au sens strict demeurent très faibles à l’hôpital, c’est-à-dire quelques dizaines recensées, sur environ un million d’agents publics.
