En assistant aux répétitions de Café Müller, la pièce mythique de Pina Bausch, Boris Charmatz a eu l’idée de ce spectacle, intitulé Forever, « pour toujours ». Ainsi veut-il transmettre l’émotion toujours recommencée d’une qui semble avoir débuté avant l’arrivée du public, et se poursuivre après le départ de ce public. C’est pour cela qu’on parle d’installation chorégraphique », que les spectateurs visiteraient.
En effet, dans Café Müller, sept heures durant, 25 danseurs se relaient. Forever est moins long, et les danseurs alternent leurs prestations avec des interludes constitués par des paroles d’auteurs ou d’interprètes qui ont été marqués par l’œuvre de Pina Bausch.
Ce dispositif permet au public de multiplier les points de vue, générant ainsi de nouveaux regards et de nouvelles sensations qui sont autant de spectacles. Forever, comme son nom l’indique, est sans fin : la danse continue pour toujours.
C’est tout à l’heure, ou demain bien sûr, à 13 h à la FabricA, et jusqu’au 21 juillet, dernier jour du festival d’Avignon.
©2022 - Fréquence protestante - Tous droits réservés - Conception : PUSH IT UP
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