Génocide Vendéen 1793-1796

19mar12h5513h00Génocide Vendéen 1793-179612h55 - 13h00 AnimateurGueno Jean-PierreÉmissionInstants d’Histoire

Résumé de l'émission

Génocide Vendéen

1793-1796

 

Le 1er mars 1794 à La Roche-sur-Yon : les blessés de l’armée de Charette, transportés sur des charrettes, sont sabrés par des hussards. Ce n’est que l’une des multiples exactions de la guerre de Vendée qui multiplia les massacres de femmes et d’enfants.

 

Au printemps 1793, l’insurrection Vendéenne est le fruit de la paupérisation des paysans, du comportement de la nouvelle bourgeoisie des bourgs, de la crise économique, et de la conscription obligatoire, qui transforme des milliers de paysans en insurgés. Les révoltes se multiplient. Les rebelles forment une armée catholique et royale, et les chouans déclenchent des guérillas en Bretagne, dans le Maine, en Anjou et en Normandie.   A partir de 1793, le comité de salut public redoute une contre-révolution et rêve d’exterminer les 800 000 vendéens, toutes générations confondues. Le Général Westermann surnommé « le boucher des Vendéens », et le Général Louis-Marie Turreau, multiplient les viols de masse, les exécutions sommaires, les massacres de civils. Avec ses huit colonnes infernales Turreau pratique la politique de l’extermination systématique et de la terre brûlée. Des églises sont recyclées en fours crématoires.  A Nantes, le député Carrier ordonne « la déportation verticale » en faisant noyer des milliers d’hommes, de femmes, de vieillards et d’enfants dans des barges baptisées « Baignoires nationales ». A Clisson on fabrique du savon avec la graisse des immolés, on tanne des peaux humaines, anticipant de près d’un siècle et demi certaines méthodes nazies. L’estimation des pertes liées aux guerres de Vendée varie entre 120 000 et 600 000 victimes et se situe probablement autour de 300 000 martyrs.

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