Ingeborg Bachmann (1926-1973)

18juil13h4514h00Ingeborg Bachmann (1926-1973)Poétesse, nouvelliste et romancière autrichienne.13h45 - 14h00 AnimateurDupuy Elsa & About GaëlleÉmissionDes sorcières comme les autres

Résumé de l'émission

Poétesse, nouvelliste et romancière autrichienne, Ingeborg Bachmann, comme beaucoup d’écrivains germanophones de l’immédiat après-guerre, commence sa carrière de poétesse à l’intérieur du Groupe 47 (rassemblement d’écrivains et de critiques littéraires vivant en Allemagne de l’Ouest). En 1953, elle reçoit le prix du Groupe 47 pour son premier recueil de poèmes intitulé Le délai consenti (Die Gestundete Zeit).

Elle était de la génération de Günter Grass, Martin Walser, Thomas Bernhar,… écrivains avec qui elle fut très liée. C’est ainsi notamment qu’elle entretint une relation profonde avec Paul Celan de 1947 à 1960.

Elle voyagea beaucoup à Rome, Paris, Londres, Münich et les États-Unis. Elle avait une passion particulière pour l’Italie qui fut pour elle comme une seconde patrie. En 1952, elle s’y installa avec le compositeur allemand Hans Werner Henze pour travailler sur des livrets d’opéra.
Jusqu’en 1957, elle vivra entre Rome et Naples où elle fut correspondante du journal quotidien “Westdeutsche Allgemeine Zeitung”. En 1957 et 1958 Ingeborg Bachmann travailla comme auteur dramatique à la télévision de Münich.

De 1958 à 1962, elle partage sa vie avec l’écrivain suisse allemand Max Frisch, rencontré à Francfort. Le couple vit entre Rome et Francfort. Ingeborg Bachmann s’engage contre la guerre du Vietnam.
En 1964, elle reçoit le prestigieux prix Georg-Büchner pour son œuvre poétique et écrit pour la réception de celui-ci son texte : Berlin, un lieu de hasards.

Publié en 1971, Malina son premier roman sera aussi son dernier ouvrage publié de son vivant.

Wie Orpheus spiel ich
auf den Saiten des Lebens den Tod
und in die Sch
önheit der Erde
und deiner Augen, die den Himmel verwalten,
wei
ß ich nur Dunkles zu sagen.

Comme Orphée je joue
sur les cordes de la vie la mort
et face à la beauté de la terre
et de tes yeux qui administrent le ciel

je ne sais dire que de l’obscur.

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