Stendhal, un insoumis irrécupérable ?
Richard Bellin, magistrat à la Cour des Comptes.
Plus moderne que jamais, l’œuvre stendhalienne s’enracine dans la volonté de briser les déterminismes sociaux et leurs codes de « classe ». Si elle s’emploie, au travers de ses héros, à prendre ses distances avec l’ordre établi, elle déconstruit avec férocité toutes les grammaires conservatrices qui en sont le soubassement langagier et «idéologique ».
Puisant dans la vision du monde libérale, au plan stricto sensu politique, elle ne s’interdit point de dénoncer, à l’instar d’un Tocqueville, les dangers d’un « démocratisme » exacerbé lié à la « tyrannie de la majorité ».
Richard Bellin, « Stendhal, Figures de l’insoumission », Ed. Michalon, coll. Le bien commun.
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©2022 - Fréquence protestante - Tous droits réservés - Conception : PUSH IT UP
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