Clarisse Herrenschmidt est née en octobre 1946 à Strasbourg.
Son intérêt pour les choses anciennes se dégagea très tôt, quand, à l’école du dimanche, on montra des plans de maison « du temps d’Abraham » dégagées par A. Parrot, pasteur et archéologue en Babylonie. Le goût de l’étude marqua sa jeunesse au point d’enseigner l’orthographe à dix-neuf poupées qui s’entêtaient à faire des fautes. La découverte de la langue et de l’écriture grecques lui fut une deuxième révélation. Et puis encore une autre : lors d’un voyage impromptu en Italie, à 13 ans, elle apprit par cœur le dictionnaire français-italien du guide dont ses parents se servaient et, après deux jours, servit de truchement.
La suite est banale : études au Gymnase Jean Sturm, à l’Université de Strasbourg (histoire de l’art et archéologie, sanskrit), enfin ! Un séjour en Afghanistan (1969) pour fouiller à Aï Khanoûm et apprentissage du dari (persan d’Afghanistan). Retour : études à l’INALCO, puis à Paris 3 Sorbonne Nouvelle : persan, langues iraniennes anciennes, linguistique. Maîtrise, thèse. Chercheur au CNRS jusqu’en 20012.
Travaux sur l’Iran des Perses achéménides, la religion mazdéenne, travaux sur l’écriture et publications diverses (avec J. Bottéro et J.-P. Vernant L’Orient ancien et nous. L’écriture, la raison, les dieux, A. Michel 1996. Cl.H. Les trois écritures. Langue, nombre, code. Gallimard 2007).
« Entre les langues » sur Fréquence arriva bien tard !