Sandrine Bonnaire est l’invitée de Obliques ce samedi 27 février à 19h00.
Et cela tombe bien car toute la carrière de cette comédienne, et réalisatrice, est faite d’obliques, et de prises de risque. Venue au cinéma (presque) par hasard, autodidacte, elle éclate de classe et d’aplomb dans A nos amours de Maurice Pialat. Certains films, pas forcément les plus connus (Joueuse notamment) sont comme des collages de fiction et de sa vraie personnalité. En politique, on parle souvent de “sans étiquettes”. Sandrine Bonnaire, elle, est “sans code-barres”, ces codes-barres qui enferment les comédiens dans des postures stéréotypés
Sandrine Bonnaire est à fleur de peau et à fleur de mots. Plus on connaît les mots, mieux on connaît le monde, dit cette voyageuse. Il sera beaucoup question de son livre d’entretien (Le soleil me trace la route référence à une chanson de Brigitte Bardot) dans l’émission.
Sandrine Bonnaire est une énigme transparente. Énigme car le spectateur est souvent confondu devant cette humanité qui sonne si juste, par un simple regard, une démarche ou une intonation. Transparente car les prises de paroles de cette comédienne sont libres et sans filtre. Et sans réseaux sociaux. Son goût de la popularité ne s’accompagne pas d’un désir de plaire à tout le monde. Comme la Joconde (que Bonnaire cite dans le questionnaire rituel en fin d’émission) Sandrine Bonnaire est aussi un regard tourné vers le monde, vers nous.
Dans l’émission, il sera question de son père avec qui elle a communiqué -aussi- par l’intermédiaire d’un film (La puritaine de Doillon). De sa mère à qui elle a dédié son premier film comme réalisatrice de fiction (J’enrage de son absence), et de sa sœur Sabine, autiste, figure centrale du documentaire Elle s’appelle Sabine, un film électrochoc qui atteint la présidence de la république et permit des avancées. On évoquera aussi Jacques Higelin, que Sandrine Bonnaire a filmé, et de Ouidad, son amie d’enfance, qui lui a tant apporté.
En fin d’émission, Sandrine Bonnaire livrera donc ses réponses, au questionnaire “portrait chinois” de l’émission. Et lira, par un étonnant signe du destin, celles de Brigitte Bardot (oui, la vraie !) qui nous les a récemment adressées par courrier.
Sandrine Bonnaire dans Obliques par Pierre Gaffié, samedi 26 février à 19h00 sur notre antenne (100.7 FM / DAB+ / Web), et par la suite disponible en podcast.