D’abord nébuleuses les formations partisanes écologiques se sont considérablement professionnalisées ces vingt dernières années. Au point de devenir une force politique crédible qui a réussi à obtenir plusieurs ministères et conquérir plusieurs villes importantes comme Lyon, Bordeaux sans oublier la ville pionnière Grenoble.
Europe écologie les verts s’est considérablement structuré proposant à ses membres des formations et leur garantissant désormais une carrière interne dans le parti et une possible carrière élective. Ce parti a réussi à intégrer des militants en venant d’horizons très divers.
La professionnalisation politique ne se fait pas sans friction car elle reste perçue comme synonyme de compromission et de trahison pour certains militants écologistes. Des exemples récents illustrent bien cette ambivalence. Celui de Cécile Duflot qui a démissionné du ministère de l’égalité du gouvernement Ayrault après vingt-deux mois d’exercice ou encore Nicolas Hulot quitte le ministère de la transition écologique, au bout de quinze mois. En revanche Emmanuelle Cos rejoint le ministère du logement de Valls. Mais c’est elle qui est immédiatement exclue du parti.
L’exercice du pouvoir reste la marche que les verts ont le plus de mal à monter. Les cadres écologistes conservent en effet un habitus minoritaire qui les obligent parfois se replier sur eux même. Ceci font pourtant tenir le parti et renforcent le collectif. Alors qu’est-ce qu’être une femme ou un homme politique professionnel.le de l’écologie ? C’est Vanessa Jérome, docteur en science politique et invitée d’Emmanuel Taieb qui répondra à cette question dans l’émission La valeur de l’homme.
La valeur de l’homme, une émission d’Emmanuel Taïeb, avec Vanessa Jérome, est à retrouver ce samedi 2 octobre à 13h15 sur notre antenne (100.7 FM, web et DAB+). Puis à retrouver en podcast.
