À Suresnes, dans la proche banlieue parisienne, s’élève une forteresse, construite sur le flanc d’une petite colline qui domine la région, et même la capitale. C’est le Mont-Valérien, lieu de mémoire et d’histoire, où plus d’un millier d’hommes ont été exécutés, entre 1941 et 1944, par l’armée d’occupation allemande. Après la Seconde Guerre mondiale, le Général de Gaulle y a fait construire un mémorial, afin de rendre hommage à tous ceux qui avaient combattu pour la France.
Dans la série de podcasts que nous vous proposons dans Vendredi Culture, à compter de ce vendredi 16 février, il est question de ces hommes et ces femmes, communistes, gaullistes, syndicalistes, résistants, qui restent pour l’éternité les héros et héroïnes qui ont fait don de leur vie et de leurs espoirs pour que la France puisse redevenir libre.
Le premier numéro de notre série est consacré à Honoré d’Estienne d’Orves, jeune père de famille et officier de marine, profondément patriote et républicain. Il rompt avec son état-major et rejoint le général de Gaulle à Londres dès les premières heures de la Résistance. Ce Compagnon de la Libération incarne toute une idée de la Résistance française.
Avec les interventions de l’historien Thomas Fontaine, spécialiste de l’histoire des déportations et de la répression en France occupée, directeur des projets du Musée de la Résistance nationale et de Rose de Beaufort, fille d’Honoré d’Estienne d’Orves.
Mémoires intimes du Mont-Valérien est un podcast produit par le Mémorial du Mont Valérien et Louie Creative, l’agence de contenu de Louie Media.
Il est à réécouter ci-dessous, et sur toutes les plateformes de podcasts.
Journaliste : Manon Heugel
Portrait coécrit avec Jeanne Portier, médiatrice culturelle au Mont-Valérien
Réalisation et mixage : Nicolas Vair
Musique composée par Nicolas Vair
Historien : Thomas Fontaine
Comédien : Eric Cénat, du Théâtre de l’Imprévu
Illustration : Virgile Dureuil
Le Mont-Valérien remercie particulièrement Rachel Guerroumi, Margot Marie-Catherine, l’association Mémoire Solidarité Jeunesse 92, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, et toute l’équipe des hauts-lieux de la mémoire nationale en Ile-de-France.