Pour ce nouvel Impromptu, Wilfried Apithy revient sur la condamnation de l’État pour une affaire de contrôle au faciès dont ont été victime trois lycéens en 2017.
Le 8 juin, l’État était condamné pour faute lourde à la suite de contrôles au faciès jugés discriminatoire envers trois lycéens. Une condamnation juridique mais aussi symbolique, qui interpelle sur la dégradation du lien entre les institutions républicaines et une partie de la population française. Une dégradation qui a poussé l’enseignante Élise Boscherel et Ilyas, l’une des victimes à porter cette affaire en justice.
Les évènements ont eu lieu le 20 mars 2017, à la Gare du Nord. Trois élèves d’origine étrangères, Ilyas, Mammadou et Zacharie se font contrôler au sortir d’un train qui les ramenait de leur voyage scolaire à Bruxelles. Devant leur camarades, leur enseignante et des passants, ils sont fouillés, palpés et voient leur valise vidées sans aucune discrétion. Si les contrôles ne donnent rien, l’humiliation ressentie et la colère de leur enseignante les incite à porter plainte contre l’État. S’en suit un long combat de 4 ans, remporté le 8 juin lorsque la Cour d’Appel de Paris condamne l’État.
Avec deux des principaux protagonistes de cette affaire, Élise Boscherel et Ilyas, Wilfried Apithy revient sur l’ensemble de l’affaire pour ce nouveau numéro des Impromptus de Fréquence Protestante. A écouter ce jeudi 29 juillet à 13h15 sur notre antenne (100.7 FM / web / DAB+). Une émission déjà disponible en podcast sur notre site Internet.