Dans le dernier numéro de “Aujourd’hui c’est data”, Fabrice Blanc revient sur une affaire sensible : le bannissement de Tik Tok. Les Américains l’ont envisagé, les Européens peuvent-ils le réaliser ?
Bannissons Tik Tok de l’espace européen ! Dans son nouveau livre Tech ou toc ? (Editions de L’Archipel), Fabrice Zerah préconise le bannissement de la plateforme chinoise de l’espace européen. « TikTok a été conçu pour abrutir la jeunesse des pays occidentaux. Ce réseau est l’émanation directe dans l’espace numérique d’une nation étrangère et inamicale. Son caractère addictif fait que le réseau (nommé « Douyin » en Chine) est limité à quarante minutes par jour pour les Chinois de moins de 14 ans, et interdit d’usage entre 22 heures et 6 heures du matin. Ce cheval de Troie de Pékin est aussi à bannir de notre espace numérique ! Cessons d’aliéner la santé mentale de nos enfants et de livrer notre territoire aux ingérences étrangères ! »
Tech ou toc passe au crible les nouvelles technologies, répondant à des questions telles que : vont-elles nous faire gagner du temps, faciliter nos déplacements, nous soigner, ou contribuer à dépolluer la planète ? Lesquelles d’entre elles risquent de n’être que des feux de paille ? IA (intelligence artificielle), robots, métavers, cryptomonnaies, NFT… Fabrice Zerah alerte sur les mirages des annonces tonitruantes des Gafam, et sur les prétendus progrès qui menacent notre sécurité… et même notre vie privée.
Le métavers devrait être une révolution technologique comparable à l’irruption des smartphones. Bientôt, chacun aura son casque de réalité virtuelle. Il faut se garder néanmoins du même enthousiasme en ce qui concerne les NFT et les cryptomonnaies. Les réseaux sociaux ? Selon lui, il faut protéger notre jeunesse en appliquant avec rigueur les règles de la majorité numérique : pas de réseaux sociaux avant 16 ans. Le télétravail ? S’il a été une avancée, il est désormais en train de tuer la créativité dans les entreprises. Les Gafam et de leurs innovations ? Il faut les surveiller de près, car ils siphonnent insidieusement nos données personnelles et mettent déjà nos démocraties en péril. D’ici à 2040, l’organisation du travail aura radicalement changé. Le robot intelligent fera partie de notre quotidien. Il compensera le déficit démographique tout en accroissant la productivité de nos économies. Faudra-t-il subir ce changement et les licenciements qu’il induira, ou au contraire se l’approprier pour repenser notre organisation sociale ?
Pour écouter l’analyse et une partie des réponses à ces questions, vous pouvez réécouter l’émission “Aujourd’hui c’est data, de Fabrice Blanc, ci-dessous et sur toutes les plateformes de podcasts.