Dans son émission “L’Amour des livres”, Charles Ficat reçoit Bernard Morlino pour parler de son univers intellectuel, et de son dernier ouvrage, Maradona, il était une foi, un livre indispensable à tout amateur de foot…
Ensemble, ils évoquent la carrière de ce footballeur d’exception, dont la renommée planétaire, “maestro de l’instant, magicien du réel, qui était en fait un maudit qui brûla sa vie, hanté par la disparition de ses parents qu’il aurait toujours voulu garder auprès de lui.” Maradona est mort le 25 novembre 2020, mais il reste, gravés pour toujours dans la pellicule, les miracles accomplis sur le terrain. Cette légende du foot reste une référence mondiale, sans toutefois être un exemple.
Maradona, il était une foi, est publié aux éditions Les Livres de la promenade.
Bernard Morlino, journaliste, biographe et mémorialiste, a toute sa vie hésité entre la littérature et le sport. Il a réussi à conjuguer les deux, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il faut dont lire Les cents qui restent, qui fait de façon tout à fait arbitraire, mais revendiquée la liste des écrivains de langue française du XXe siècle qui seront encore lus en 2100. À la manière de Morlino, l’invention poétique voisine avec l’argot, et Apollinaire avec Frédéric Dard. Mais il est aussi question de Charles Péguy, Henri Bergson, Boris Vian et Gaston Bachelard ; de ceux qui ne vieilliront plus comme Raymond Radiguet, Boris Vian ou Roger Nimier. Quant aux femmes, Simone de Beauvoir, Violette Leduc, les deux Marguerite (Yourcenar et Duras) ou encore Annie Ernaux, elles restent l’orgueil de notre littérature. Célèbres ou maudits en leur temps, ces auteurs restent attachés à la culture française, et pour longtemps encore.
Les Cent qui restent est publié aux éditions Ecriture.
Bernard Morlino anime aussi son propre site, bernardmorlino.com.
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