À moins de 500 jours des jeux olympiques et paralympiques, Emmanuel Macron s’est rendu, mardi 14 mars, à la préfecture de Paris et d’Île-de-France, auprès des services de l’État concernés par l’organisation de cet événement, pour sonner la mobilisation générale.
Le compte à rebours est lancé. « Les 500 jours à venir sont fondamentaux » a déclaré Emmanuel Macron, ce mardi 14 mars, face aux services de l’État mobilisé pour l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024.
Face à cette armée de l’ombre, le chef de l’État souhaitait sonner la mobilisation générale. Il a rappelé les défis sécuritaires, de transport et d’excellence qui accompagnent l’organisation des jeux. L’État doit être au rendez-vous. Malgré son optimisme, le président se veut lucide « On ne sera pas parfait, mais on doit continuer ».
Pour lui, il faut « être prêt au pire pour que le parfait soit là ». Mobilisation des services de l’État, mais aussi des collectivités territoriales. Il a invité à « embarquer la population et tous les élus ». Emmanuel Macron a surtout insisté sur l’adhésion de la population pour laquelle il reconnaît que « certains de nos compatriotes auront leurs vies un peu chamboulées ».
Pour maximiser l’adhésion populaire, il plaide pour une flexibilité dans l’accès aux billets d’entrée aux diverses manifestations sportives, dont les coûts exorbitants sont de plus en plus dénoncés.
Il a aussi tracé un cap pour l’après JO : « Faire de la France une nation sportive par la pratique et l’infrastructure ». Des infrastructures dont une grande partie devraient être livrées d’ici à la fin de l’année 2023. Une fierté dont peuvent se vanter les organisateurs tout en se rappelant que « Tout ce qui a été fait nous permet d’être dans le temps, mais rien ne doit être pris comme une garantie », a martelé le président avant un dernier message de mobilisation « Ne relâchez rien » !
Carlyle GBEI , Envoyé spécial à la préfecture de Paris – Île-de-France (15ᵉ arrondissement de Paris).