Ils ont pour nom de guerre les « Black Blocs », les antifas, les autonomes, les zadistes. Ils se définissaient hier comme situationnistes, conseillistes, luxemburgistes, marxistes libertaires, anarcho-communistes...
Ce sont eux les « infiltrés », les « provocateurs », les « casseurs » qui, au sein des manifestations, affrontent les policiers, vandalisent les commerces, dégradent les monuments. Eux qui occupent et radicalisent les fronts politiques, humanitaires ou écologiques, qui ferraillent au nom des Gilets jaunes, des sans-papiers, des néoruraux, des altermondialistes. Eux qui s’emparent de chaque foyer de contestation pour en faire un axe d’insurrection.
Ils forment l’ultra-gauche, cette mouvance qui se veut à la gauche de l’extrême gauche. On la croyait finie. Elle est aujourd’hui plus active que jamais.
Christophe Bourseiller, historien, écrivain et journaliste, nous fait découvrir dans son nouvel ouvrage Nouvelle histoire de l’ultra-gauche (éd. du Cerf / 2021), l’histoire de cette nébuleuse dissidente et la géographie de cet univers militant. Il raconte la chronique secrète de cette avant-garde critique de l’idéologie mais aussi de la culture, de la pensée, des arts. Il dessine le culte de la violence révolutionnaire qui l’anime. Une plongée sans égale dans les marges.
L’ultra-gauche avec Christophe Bourseiller, c’est dans le Midi-Magazine de Michèle Gaillard, ce mercredi 3 mars à 12h05 sur notre antenne, puis à retrouver en podcast.