A la révélation de la pédocriminalité dans les rangs du clergé, les catholiques sont bouleversés. Et le diagnostic ne tarde pas à tomber : c’est le cléricalisme qui est en cause, jusqu’au Pape François qui écrit dans sa lettre du 20 août 2018 : « Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme » Alors, des groupes, des associations, des mouvements se mettent au travail pour répondre à l’appel du Pape François : comment transformer l’Église ? Pour en parler, deux acteurs de ce travail de réinvention, Michel Camdessus et Guillaume Nicolas.
Michel Camdessus est économiste, il a dirigé le Fonds Monétaire international pendant treize ans. Il vient de faire paraître chez Bayard, sous sa direction, les réflexions d’un petit groupe « Transformer l’Eglise ».
Guillaume Nicolas est le délégué général de la Délégation Catholique pour la coopération. Il représente le groupe « Promesses d’Eglise » qui s’est constitué depuis octobre 2018 pour réfléchir aux suites à donner à la lettre du Pape.
