Lorsque Depeche Mode explose commercialement dans la première partie des années 80, la critique n’est pas toujours tendre, et nombreux sont ceux qui ne donnent pas cher de leur peau.
Sauf qu’en prenant de la maturité Depeche Mode a su construire une discographie solide, avec des albums aujourd’hui considérés comme des incontournables de la musique populaire. En parallèle, le groupe a progressé scéniquement, jusqu’à devenir une des références des grands messes de stade, ou des dizaines de milliers de fans sont en communions avec Dave Gahan
Dave Gahan, justement, pour qui les années ont été bénéfiques. Là encore le temps à joué en sa faveur. Il a pris en densité, en présence, en charisme, et a réussi à imposer sa voix, reconnaissable entre mille.
De son côté, Martin Gore, s’est imposé, Album après album, tube après tube, comme un songwritter profond, aux mélodies impeccables et soignées, reprises par des centaines d’artistes aussi divers que Tori Amos, The Cure, Marilyn Manson, Placebo, Johnny Cash, Nina Hagen, Garbage, Def Lepard, Shaka Ponk, Ramstein et même Carla bruni
Finalement dès 1986 Martin Gore nous avait prévenu dans l’album Black Celebration, tout est une question de temps. Et si la sortie du dernier album Memento Mori , est un évènement mondiale, suivi d’une tournée des stades qui passera par Paris en Juin prochain, c’est parce que L’ascension de Depeche Mode A juste été «a Question of time»
Invité : Marc Dufaud pour son livre “Depeche Mode Celebration” publié chez Rock & Folk éditions