On inaugure l’année avec les maîtres qui ont inspiré Vincent Van Gogh et la peintre américaine Dana Schutz qui refait le monde au Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
Deux commissaires pour en parler : Agnès Saulnier-Chemin pour « Le musée rêvé de Vincent », musée Daubigny, Auvers-sur-Oise et Anaël Pigeat pour « Dana Schutz, le monde visible », MAM, Paris.
C’est l’année Van Gogh et le musée Daubigny célèbre le peintre en exposant les maîtres qu’il admirait : beaucoup de paysagistes dont Georges Michel, Constant Troyon, Jules Breton, Jean-François Millet et Charles-François Daubigny, ce dernier ayant marqué Auvers-sur-Oise, berceau de la peinture en plein air. « L’art, c’est l’homme ajouté à la nature » citait Vincent qui vécut ses deux derniers mois de vie et de création intense à Auvers.
Dana Schutz est une peintre américaine qui travaille à New York Brooklyn et à presque 50 ans, c’est sa 1ère rétrospective en France sur plus de 20 ans de création. La présentation chronologique permet d’admirer son évolution, vers de grands formats monumentaux où elle peint des groupes d’humains aux corps et visages grimaçants et parfois drôles qui avancent soudés dans un monde qui s’écroule. Dans une palette chromatique magnifique.
< Agnès Saulnier-Chemin, co-commissaire de l’exposition « Le musée rêvé de Vincent », musée Daubigny, Auvers-sur-Oise
< Anaël Pigeat, commissaire de l’exposition « Dana Schutz, le monde visible », Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris