Ce qui fascine la nuit, ce dont nous avons besoin, c’est de percevoir la lumière, non pas celle, plein feu, de nos réalités charnelles, mais les trouées, les transparences, le lunaire en filet dans la masse liquide des bleus sombres.
La nuit n’est pas noire, elle est miroitement du ciel sur la terre et sur nos profondeurs. Rêve, peurs, attirance. Cesser de voir pour entrevoir, de l’intérieur à l’espace sans fin de ce qui est mystère.
René Char, Georges de la Tour, La nuit transfigurée, l’aurore aux doigts de rose…la poésie est action, et la nuit, une attente.
©2022 - Fréquence protestante - Tous droits réservés - Conception : PUSH IT UP
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