Le rachat des captifs.
La question des captifs, et par extension contemporaine, des otages, est traditionnelle. La Bible hébraïque en parle pour la première fois à propos d’Abraham et de Loth. Il s’agit alors de prisonniers de guerre destinés à servir en esclavage ou à être monnayés. Donc a priori on paie pour leur rachat quoique… tous les juifs ne soient pas d’accord sur cet élément. Et quoi qu’il advienne, toute vie ne se paie pas au prix d’autres vies. Aujourd’hui, on ne parle plus d’argent mais de libération de prisonniers qui avaient déjà montré une volonté de passage à l’acte violent. Et les juifs, aujourd’hui, ne sont pas des sous-sujets d’un royaume qui les tolère à peine, mais ils disposent d’un État souverain et d’une armée. Et cela change tout…
