Thématique littérature
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janvier
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Olga Tokarczuk, Le Banquet des empouses.
Ce livre est signé par Polonaise qui a reçu le Prix Nobel de littérature 2018. C’est un gros roman qualifié de « roman d’épouvante naturopathique » sur sa couverture, et effectivement, propos et personnages qui y évoluent… sont épouvantables ! Nous sommes au mois de septembre 1912. Mieczyslaw Wojnicz arrive au sanatorium de Göbersdorf, dans les montagnes de Basse-Silésie, avec l’espoir que le traitement et l’air des montagnes le guériront de sa tuberculose. La Basse-Silésie est une région de montagnes de moyenne altitude, couvertes de forêts. A la pension pour Messieurs – une particularité liée au siècle passé : il n’y a pas de mixité dans ce sanatorium – le jeune homme intègre donc une petite société de résidents composée d’une demi-douzaine de patients. Jour après jour, il apprend à les connaître, ressent des affinités et des réticences, et discute de la marche du monde – nous sommes à la veille de la Première guerre mondiale, est-il besoin de le rappeler – et, surtout, de la « question de la femme ». Il règne dans cet établissement une atmosphère étrange, mortifère, et les forêts alentours sont aussi sombres que les pensées du héros de ce livre. Le Banquet des empouses, éditions Noir sur blanc.
F comme Gustave Flaubert, « Un cœur simple », 1877. Par Fabrice Luchini
P comme Fernando Pessoa, avec « Le livre de l’intranquillité ».
Olga Tokarczuk, Le Banquet des empouses.
Ce livre est signé par Polonaise qui a reçu le Prix Nobel de littérature 2018. C’est un gros roman qualifié de « roman d’épouvante naturopathique » sur sa couverture, et effectivement, propos et personnages qui y évoluent… sont épouvantables ! Nous sommes au mois de septembre 1912. Mieczyslaw Wojnicz arrive au sanatorium de Göbersdorf, dans les montagnes de Basse-Silésie, avec l’espoir que le traitement et l’air des montagnes le guériront de sa tuberculose. La Basse-Silésie est une région de montagnes de moyenne altitude, couvertes de forêts. A la pension pour Messieurs – une particularité liée au siècle passé : il n’y a pas de mixité dans ce sanatorium – le jeune homme intègre donc une petite société de résidents composée d’une demi-douzaine de patients. Jour après jour, il apprend à les connaître, ressent des affinités et des réticences, et discute de la marche du monde – nous sommes à la veille de la Première guerre mondiale, est-il besoin de le rappeler – et, surtout, de la « question de la femme ». Il règne dans cet établissement une atmosphère étrange, mortifère, et les forêts alentours sont aussi sombres que les pensées du héros de ce livre. Le Banquet des empouses, éditions Noir sur blanc.
F comme Gustave Flaubert, « Un cœur simple », 1877. Par Fabrice Luchini
P comme Fernando Pessoa, avec « Le livre de l’intranquillité ».
03jan13h0013h15Q comme Raymond Queneau13h00 - 13h15(GMT+01:00) ÉmissionUn abécédaire littéraire
Q comme Raymond Queneau, poésies, 1937-1975. Par Jacques Fabri, André Tardy, Jacques Roubaud et Jean-Claude Pascal.
Olga Tokarczuk, Le Banquet des empouses.
Ce livre est signé par Polonaise qui a reçu le Prix Nobel de littérature 2018. C’est un gros roman qualifié de « roman d’épouvante naturopathique » sur sa couverture, et effectivement, propos et personnages qui y évoluent… sont épouvantables ! Nous sommes au mois de septembre 1912. Mieczyslaw Wojnicz arrive au sanatorium de Göbersdorf, dans les montagnes de Basse-Silésie, avec l’espoir que le traitement et l’air des montagnes le guériront de sa tuberculose. La Basse-Silésie est une région de montagnes de moyenne altitude, couvertes de forêts. A la pension pour Messieurs – une particularité liée au siècle passé : il n’y a pas de mixité dans ce sanatorium – le jeune homme intègre donc une petite société de résidents composée d’une demi-douzaine de patients. Jour après jour, il apprend à les connaître, ressent des affinités et des réticences, et discute de la marche du monde – nous sommes à la veille de la Première guerre mondiale, est-il besoin de le rappeler – et, surtout, de la « question de la femme ». Il règne dans cet établissement une atmosphère étrange, mortifère, et les forêts alentours sont aussi sombres que les pensées du héros de ce livre. Le Banquet des empouses, éditions Noir sur blanc.
Le lien de la néocolonisation
W comme Virginia Woolf, « Une chambre à soi », 1929. Lu par Maria Mauban.
Eric Wallecq, Paris Opium
Ceux qui appartiennent au jour, par Emma Doude van Troostwijk
La peau de chagrin, épisode 13
Eric Wallecq, Paris Opium
05jan19h0019h15Q comme Raymond Queneau19h00 - 19h15(GMT+01:00) ÉmissionUn abécédaire littéraire
Q comme Raymond Queneau, poésies, 1937-1975. Par Jacques Fabri, André Tardy, Jacques Roubaud et Jean-Claude Pascal.
Ceux qui appartiennent au jour, par Emma Doude van Troostwijk
Eric Wallecq, Paris Opium
Invité : Dominique Fernandez, de l’Académie française
Livre : Les Trois Femmes de ma vie (éditions Philippe Rey)
Il s’agit d’un livre autobiographique autour de sa grand-mère paternelle, la mère de l’écrivain Ramon Fernandez, sa mère et sa femme, l’écrivaine Diane de Margerie. Fernandez avait publié en 2009 un livre important sur son père Ramon (Grasset) qui à l’époque avait obtenu un grand succès.
Ceux qui appartiennent au jour, par Emma Doude van Troostwijk
Eric Wallecq, Paris Opium
Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, membre fondateur du cartel, théoricien du théâtre, pédagogue, chef de troupe.
Luigi Pirandello a écrit à propos de Charles Dullin : « Il est impossible d’imaginer le caractère, la poésie, l’amour et la connaissance de l’homme si l’on a pas lu Charles Dullin ». Et Jean-Louis Barrault d’ajouter : « Il était un exemple d’être humain, c’est lui qui nous a enseigné la pureté, la sincérité, le don total de soi-même ».
Nous fêterons cette année le 140ème anniversaire de sa naissance, le 12 mai 1885 à Yenne en Savoie. Il participe à la création du Théâtre du Vieux Colombier en 1913 sous l’égide de Jacques Copeau. Pendant la guerre de 1914, deux ans de tranchées, blessé il est démobilisé. Il quitte la France et rejoint la troupe du Vieux Colombier aux Etats-Unis. En 1921, fondateur de l’Ecole nouvelle du comédien ; en 1922 il s’installe Place Dancourt jusqu’en 1940 dans l’ancien Théâtre Montmartre qui devient le Théâtre de l’Atelier, avec des pièces de Molière, Jules Romains, Luigi Pirandello, Calderon, Ben Jonson.
Il dirige le Théâtre Sarah Bernhardt où il crée les Mouches de Sartre en 1943 mais démissionne en 1947, sans ressources et sans théâtre. Il rejoint Marguerite Jamois au Théâtre Montparnasse et y crée l’Archipel Lenoir d’Armand Salacrou.
Il meurt à l’hôpital Saint Antoine le 11 décembre 1949 à 64 ans.
Nous allons découvrir pendant quatre émissions une conférence prononcée par Charles Dullin en 1949 à la Salle Gaveau à propos de la création de la pièce de Luigi Pirandello « La volupté de l’honneur », des lettres et des textes sur le Théâtre dont un vibrant hommage à Constantin Stanislavski.
Ceux qui appartiennent au jour, par Emma Doude van Troostwijk
Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, membre fondateur du cartel, théoricien du théâtre, pédagogue, chef de troupe.
Luigi Pirandello a écrit à propos de Charles Dullin : « Il est impossible d’imaginer le caractère, la poésie, l’amour et la connaissance de l’homme si l’on a pas lu Charles Dullin ». Et Jean-Louis Barrault d’ajouter : « Il était un exemple d’être humain, c’est lui qui nous a enseigné la pureté, la sincérité, le don total de soi-même ».
Nous fêterons cette année le 140ème anniversaire de sa naissance, le 12 mai 1885 à Yenne en Savoie. Il participe à la création du Théâtre du Vieux Colombier en 1913 sous l’égide de Jacques Copeau. Pendant la guerre de 1914, deux ans de tranchées, blessé il est démobilisé. Il quitte la France et rejoint la troupe du Vieux Colombier aux Etats-Unis. En 1921, fondateur de l’Ecole nouvelle du comédien ; en 1922 il s’installe Place Dancourt jusqu’en 1940 dans l’ancien Théâtre Montmartre qui devient le Théâtre de l’Atelier, avec des pièces de Molière, Jules Romains, Luigi Pirandello, Calderon, Ben Jonson.
Il dirige le Théâtre Sarah Bernhardt où il crée les Mouches de Sartre en 1943 mais démissionne en 1947, sans ressources et sans théâtre. Il rejoint Marguerite Jamois au Théâtre Montparnasse et y crée l’Archipel Lenoir d’Armand Salacrou.
Il meurt à l’hôpital Saint Antoine le 11 décembre 1949 à 64 ans.
Nous allons découvrir pendant quatre émissions une conférence prononcée par Charles Dullin en 1949 à la Salle Gaveau à propos de la création de la pièce de Luigi Pirandello « La volupté de l’honneur », des lettres et des textes sur le Théâtre dont un vibrant hommage à Constantin Stanislavski.
Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, membre fondateur du cartel, théoricien du théâtre, pédagogue, chef de troupe.
Luigi Pirandello a écrit à propos de Charles Dullin : « Il est impossible d’imaginer le caractère, la poésie, l’amour et la connaissance de l’homme si l’on a pas lu Charles Dullin ». Et Jean-Louis Barrault d’ajouter : « Il était un exemple d’être humain, c’est lui qui nous a enseigné la pureté, la sincérité, le don total de soi-même ».
Nous fêterons cette année le 140ème anniversaire de sa naissance, le 12 mai 1885 à Yenne en Savoie. Il participe à la création du Théâtre du Vieux Colombier en 1913 sous l’égide de Jacques Copeau. Pendant la guerre de 1914, deux ans de tranchées, blessé il est démobilisé. Il quitte la France et rejoint la troupe du Vieux Colombier aux Etats-Unis. En 1921, fondateur de l’Ecole nouvelle du comédien ; en 1922 il s’installe Place Dancourt jusqu’en 1940 dans l’ancien Théâtre Montmartre qui devient le Théâtre de l’Atelier, avec des pièces de Molière, Jules Romains, Luigi Pirandello, Calderon, Ben Jonson.
Il dirige le Théâtre Sarah Bernhardt où il crée les Mouches de Sartre en 1943 mais démissionne en 1947, sans ressources et sans théâtre. Il rejoint Marguerite Jamois au Théâtre Montparnasse et y crée l’Archipel Lenoir d’Armand Salacrou.
Il meurt à l’hôpital Saint Antoine le 11 décembre 1949 à 64 ans.
Nous allons découvrir pendant quatre émissions une conférence prononcée par Charles Dullin en 1949 à la Salle Gaveau à propos de la création de la pièce de Luigi Pirandello « La volupté de l’honneur », des lettres et des textes sur le Théâtre dont un vibrant hommage à Constantin Stanislavski.
L’outrage colonial, épisode 1
Metteur en scène, acteur, directeur de théâtre, membre fondateur du cartel, théoricien du théâtre, pédagogue, chef de troupe.
Luigi Pirandello a écrit à propos de Charles Dullin : « Il est impossible d’imaginer le caractère, la poésie, l’amour et la connaissance de l’homme si l’on a pas lu Charles Dullin ». Et Jean-Louis Barrault d’ajouter : « Il était un exemple d’être humain, c’est lui qui nous a enseigné la pureté, la sincérité, le don total de soi-même ».
Nous fêterons cette année le 140ème anniversaire de sa naissance, le 12 mai 1885 à Yenne en Savoie. Il participe à la création du Théâtre du Vieux Colombier en 1913 sous l’égide de Jacques Copeau. Pendant la guerre de 1914, deux ans de tranchées, blessé il est démobilisé. Il quitte la France et rejoint la troupe du Vieux Colombier aux Etats-Unis. En 1921, fondateur de l’Ecole nouvelle du comédien ; en 1922 il s’installe Place Dancourt jusqu’en 1940 dans l’ancien Théâtre Montmartre qui devient le Théâtre de l’Atelier, avec des pièces de Molière, Jules Romains, Luigi Pirandello, Calderon, Ben Jonson.
Il dirige le Théâtre Sarah Bernhardt où il crée les Mouches de Sartre en 1943 mais démissionne en 1947, sans ressources et sans théâtre. Il rejoint Marguerite Jamois au Théâtre Montparnasse et y crée l’Archipel Lenoir d’Armand Salacrou.
Il meurt à l’hôpital Saint Antoine le 11 décembre 1949 à 64 ans.
Nous allons découvrir pendant quatre émissions une conférence prononcée par Charles Dullin en 1949 à la Salle Gaveau à propos de la création de la pièce de Luigi Pirandello « La volupté de l’honneur », des lettres et des textes sur le Théâtre dont un vibrant hommage à Constantin Stanislavski.
Entretien avec Gilles Kraemer
Le lien du chapeau pointu
L’outrage colonial, ep 2
Dans la biographie de Charles Pasqua qu’il vient de publier, Pierre Manenti, spécialiste de l’histoire du Gaullisme, nous dévoile un homme bien loin des caricatures que l’on a gardé du personnage. Derrière les qualifications d’« homme de l’ombre et de réseaux », de « premier flic de France », de « voyou », etc., on découvre un militant d’une fidélité exemplaire à ses idées (qu’on les partage ou pas), l’organisateur redoutable de son parti et des élection , le découvreur de talents qui sait promouvoir les jeunes… Pierre Manenti n’évite pas les zones sombres, les multiples « affaires » où le nom de Pasqua fut cité, mais dont la plupart n’ont pas abouti. Un livre très riche d’enseignements non seulement sur le parcours d’un homme qui s’est fait tout seul, mais aussi pour comprendre la situation des partis aujourd’hui…
« Charles Pasqua dans l’ombre de la République » aux Editions Passés/Composés
Entretien avec Gilles Kraemer
Larock-Granoff, Histoire d’une galerie
Dans la biographie de Charles Pasqua qu’il vient de publier, Pierre Manenti, spécialiste de l’histoire du Gaullisme, nous dévoile un homme bien loin des caricatures que l’on a gardé du personnage. Derrière les qualifications d’« homme de l’ombre et de réseaux », de « premier flic de France », de « voyou », etc., on découvre un militant d’une fidélité exemplaire à ses idées (qu’on les partage ou pas), l’organisateur redoutable de son parti et des élection , le découvreur de talents qui sait promouvoir les jeunes… Pierre Manenti n’évite pas les zones sombres, les multiples « affaires » où le nom de Pasqua fut cité, mais dont la plupart n’ont pas abouti. Un livre très riche d’enseignements non seulement sur le parcours d’un homme qui s’est fait tout seul, mais aussi pour comprendre la situation des partis aujourd’hui…
« Charles Pasqua dans l’ombre de la République » aux Editions Passés/Composés
Larock-Granoff, Histoire d’une galerie
Dans la biographie de Charles Pasqua qu’il vient de publier, Pierre Manenti, spécialiste de l’histoire du Gaullisme, nous dévoile un homme bien loin des caricatures que l’on a gardé du personnage. Derrière les qualifications d’« homme de l’ombre et de réseaux », de « premier flic de France », de « voyou », etc., on découvre un militant d’une fidélité exemplaire à ses idées (qu’on les partage ou pas), l’organisateur redoutable de son parti et des élection , le découvreur de talents qui sait promouvoir les jeunes… Pierre Manenti n’évite pas les zones sombres, les multiples « affaires » où le nom de Pasqua fut cité, mais dont la plupart n’ont pas abouti. Un livre très riche d’enseignements non seulement sur le parcours d’un homme qui s’est fait tout seul, mais aussi pour comprendre la situation des partis aujourd’hui…
« Charles Pasqua dans l’ombre de la République » aux Editions Passés/Composés
Larock-Granoff, Histoire d’une galerie
Dans la biographie de Charles Pasqua qu’il vient de publier, Pierre Manenti, spécialiste de l’histoire du Gaullisme, nous dévoile un homme bien loin des caricatures que l’on a gardé du personnage. Derrière les qualifications d’« homme de l’ombre et de réseaux », de « premier flic de France », de « voyou », etc., on découvre un militant d’une fidélité exemplaire à ses idées (qu’on les partage ou pas), l’organisateur redoutable de son parti et des élection , le découvreur de talents qui sait promouvoir les jeunes… Pierre Manenti n’évite pas les zones sombres, les multiples « affaires » où le nom de Pasqua fut cité, mais dont la plupart n’ont pas abouti. Un livre très riche d’enseignements non seulement sur le parcours d’un homme qui s’est fait tout seul, mais aussi pour comprendre la situation des partis aujourd’hui…
« Charles Pasqua dans l’ombre de la République » aux Editions Passés/Composés
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