juin
Les abeilles et nous – épisode 16
Entretien avec Michel Drucker
Aujourd’hui, Gaza est associé au conflit du Proche-Orient.
Depuis le 3 avril 2025, l’Institut du Monde Arabe à Paris dévoile une exposition consacrée aux trésors culturels et archéologiques de cette région au carrefour des civilisations. Intitulée “Les trésors sauvés de Gaza – 5000 ans d’histoire”, l’exposition met en lumière le patrimoine exceptionnel de ce territoire, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, à travers des œuvres d’arts, des objets archéologiques et des témoignages contemporains.
Accompagné par Jean-Michel de Tarragon, historien, Fréquence Protestante vous fait découvrir Gaza autrement, loin des images de guerre, à travers le prisme de sa richesse culturelle, historique et humaine.
Au coeur de la Nièvre, le capitaine de gendarmerie François Antonmarchi mène l’enquête sur l’assassinat d’un notable. Les pistes vont l’entraîner sur les pas de Napoléon dont la victime était un grand connaisseur. Avec ce roman policier, La cassette de l’Empereur, Bernard Denis-Laroque s’amuse (comme par hasard, son enquêteur porte le même nom que celui qui fut le médecin de Napoléon à Sainte Hélène) et il nous restitue de grands moments de la campagne de Russie ou de Waterloo, et construit une intrigue sur un secret d’Etat explosif, transmis à travers les siècles – on voit défiler nombre de chefs d’Etat français, tsars russes et soviétiques depuis 1812 – qui va mobiliser jusqu’au SDECE et au KGB… Et ce secret en révèle d’autres. Un livre à rebondissement, très instructif et amusant…
La cassette de l’Empereur, éditions Glyphe
Nos ancêtres les Gaulois étaient bien plus raffinés que ce qu’en rapportait le général conquérant, Jules César, au Sénat de Rome !
Leur culture apparaît de mieux en mieux grâce aux découvertes archéologiques menées depuis une trentaine d’années.
Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherche en archéologie préventive, publie un livre passionnant (et plein de superbes dessins de Jérémy Perrodeau)
Claudine Monteil, femme de lettres, historienne, ancienne diplomate et féministe
Mythologie Grecque – Ep 11
Homme de médias, l’essayiste Antoine Lefébure publie « Vie et mort du secret d’Etat » (éditions Passés/composés). Pour Fréquence protestante, cet homme attentif à l’évolution des sociétés occidentales dresse le tableau d’un rapport au pouvoir aujourd’hui très différent de celui qu’il fut, depuis le moyen-âge jusqu’au début des années soixante-dix.
Comment parler de la passion amoureuse ? C’est l’exercice auquel s’est livré Emma Catalane dans son roman “Petite faim”. Emma Catalane, artiste, photographe, écrivain. Sous le signe de Verlaine (« Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ? ») Emma Catalane explore la passion amoureuse dans son roman « Petite Faim ». Mais les mots sont-ils suffisants pour décrire ce qui est impalpable, insaisissable, qui évolue sans cesse, vous rend plus fort et plus fragile, ce qui est unique pour chacun, et semblable pour tous ?
Les personnages n’ont pas de nom ce qui rend le récit universel. Le récit nous parle de l’amour d’une femme, de son sentiment d’abandon, de l’impossibilité d’oublier, de son intérêt pour un autre, qui lui confirme que son premier amour était le seul imaginable. On ne sait si on assiste à un désastre amoureux ou à une sublimation des sentiments. C’est sans doute là la réussite du livre : ne jamais clore l’histoire, la laisser entrouverte.
« Petite faim » d’Emma Catalane – Editions Unicité
Claudine Monteil, femme de lettres, historienne, ancienne diplomate et féministe
Les fables de La Fontaine – EP 5
Comment parler de la passion amoureuse ? C’est l’exercice auquel s’est livré Emma Catalane dans son roman “Petite faim”. Emma Catalane, artiste, photographe, écrivain. Sous le signe de Verlaine (« Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ? ») Emma Catalane explore la passion amoureuse dans son roman « Petite Faim ». Mais les mots sont-ils suffisants pour décrire ce qui est impalpable, insaisissable, qui évolue sans cesse, vous rend plus fort et plus fragile, ce qui est unique pour chacun, et semblable pour tous ?
Les personnages n’ont pas de nom ce qui rend le récit universel. Le récit nous parle de l’amour d’une femme, de son sentiment d’abandon, de l’impossibilité d’oublier, de son intérêt pour un autre, qui lui confirme que son premier amour était le seul imaginable. On ne sait si on assiste à un désastre amoureux ou à une sublimation des sentiments. C’est sans doute là la réussite du livre : ne jamais clore l’histoire, la laisser entrouverte.
« Petite faim » d’Emma Catalane – Editions Unicité
Claudine Monteil, femme de lettres, historienne, ancienne diplomate et féministe
Nos ancêtres les Gaulois étaient bien plus raffinés que ce qu’en rapportait le général conquérant, Jules César, au Sénat de Rome !
Leur culture apparaît de mieux en mieux grâce aux découvertes archéologiques menées depuis une trentaine d’années.
Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherche en archéologie préventive, publie un livre passionnant (et plein de superbes dessins de Jérémy Perrodeau)
Comment parler de la passion amoureuse ? C’est l’exercice auquel s’est livré Emma Catalane dans son roman “Petite faim”. Emma Catalane, artiste, photographe, écrivain. Sous le signe de Verlaine (« Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ? ») Emma Catalane explore la passion amoureuse dans son roman « Petite Faim ». Mais les mots sont-ils suffisants pour décrire ce qui est impalpable, insaisissable, qui évolue sans cesse, vous rend plus fort et plus fragile, ce qui est unique pour chacun, et semblable pour tous ?
Les personnages n’ont pas de nom ce qui rend le récit universel. Le récit nous parle de l’amour d’une femme, de son sentiment d’abandon, de l’impossibilité d’oublier, de son intérêt pour un autre, qui lui confirme que son premier amour était le seul imaginable. On ne sait si on assiste à un désastre amoureux ou à une sublimation des sentiments. C’est sans doute là la réussite du livre : ne jamais clore l’histoire, la laisser entrouverte.
« Petite faim » d’Emma Catalane – Editions Unicité
Claudine Monteil, femme de lettres, historienne, ancienne diplomate et féministe
Le dimanche 15 juin à 15 h la Cathédrale américaine vous propose de venir écouter le duo Gisèle et Chantal Andranian, Elles interpréteront au piano des œuvres de Brahms, Debussy, Dvoral et Schubert. L’accès est libre,
Direction la Normandie : En Seine Maritime, l’exposition Paradeisos de l’artiste Caroline Desnoëttes est l’occasion de découvrir le parc de Clères, tout à la fois château, parc botanique et zoologique, œuvre d’un homme précurseur, l’ornithologue Jean Delacour (1890-1985).
Paradeisos, ce paradis qui pourrait se perdre, le nom de l’exposition est aussi celui d’une œuvre monumentale, faite de 30 000 fleurs de papier de murier, qui laisse libre cours à l’imagination : Cascades, feux, graines, ruisseaux, bouquets, des couleurs époustouflantes s’invitent sur les murs du château… Diplômée des Beaux-Arts, Caroline Desnoëttes se consacre depuis des années à explorer la coévolution du vivant et développe des techniques sobres et innovantes.
Exposition Paradeisos au Parc de Clères : 2 avenue du Parc, 76690-Clères. A 30 mn de Rouen et 2 h de Paris en train ou en voiture
Ouvert d’avril à août : 9h30-19h – septembre et octobre : 10h-18h30 –
Droit d’entrée : 10,50 € / 9 € / 8 € / gratuit – https://www.parcdecleres.fr/
Nos ancêtres les Gaulois étaient bien plus raffinés que ce qu’en rapportait le général conquérant, Jules César, au Sénat de Rome !
Leur culture apparaît de mieux en mieux grâce aux découvertes archéologiques menées depuis une trentaine d’années.
Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherche en archéologie préventive, publie un livre passionnant (et plein de superbes dessins de Jérémy Perrodeau)
Comment parler de la passion amoureuse ? C’est l’exercice auquel s’est livré Emma Catalane dans son roman “Petite faim”. Emma Catalane, artiste, photographe, écrivain. Sous le signe de Verlaine (« Ton cœur bat-il toujours à mon seul nom ? ») Emma Catalane explore la passion amoureuse dans son roman « Petite Faim ». Mais les mots sont-ils suffisants pour décrire ce qui est impalpable, insaisissable, qui évolue sans cesse, vous rend plus fort et plus fragile, ce qui est unique pour chacun, et semblable pour tous ?
Les personnages n’ont pas de nom ce qui rend le récit universel. Le récit nous parle de l’amour d’une femme, de son sentiment d’abandon, de l’impossibilité d’oublier, de son intérêt pour un autre, qui lui confirme que son premier amour était le seul imaginable. On ne sait si on assiste à un désastre amoureux ou à une sublimation des sentiments. C’est sans doute là la réussite du livre : ne jamais clore l’histoire, la laisser entrouverte.
« Petite faim » d’Emma Catalane – Editions Unicité
Autrice d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage, pièces de théâtre, Danièle Sallenave publie un nouveau livre, La splendide promesse, mon itinéraire républicain” (éditions Gallimard) dans lequel elle retrace son chemin de vie à travers une époque mouvementée. Celui d’une enfant des années d’après-guerre, élevée dans l’amour de la République, par des parents instituteurs, au cœur de l’Anjou conservateur et clérical. Elle rejoint Paris, devient professeur de lettres à la faculté de Nanterre, avant de prendre place parmi les “immortels” à l’Académie française. Un parcours exemplaire de l’élitisme républicain !
Dans ce livre à la croisée de l’intime et de l’Histoire, elle revient sur “la splendide promesse faite au Tiers-Etat”, selon la formule du poète russe Ossip Mandelstam, “une promesse de justice, d’instruction et de progrès”, qu’elle interroge.
Au cours de cette émission, elle évoque ses voyages, ses rencontres, ses engagements et ses désillusions : mai 68, découverte du tiers-monde et du “communisme réel” en Russie et dans les pays de l’Est, chute du Mur, fin de l’URSS, conflit israélo-palestinien…
Déclarant être restée de gauche, Danièle Sallenave confirme son attachement à l’idéal républicain hérité de son enfance. Elle espère faire réapparaitre les ambitions de la Troisième République, car “le passé a de l’avenir”.
Les grands événements historiques, notamment les moments de violence, altèrent durablement le régime des images. Les attentats du 11-Septembre, et le développement d’un terrorisme djihadiste mondial, entrent ainsi dans les séries, de façon évolutive. Car les séries sont aussi des objets historiques qui donnent à voir les représentations dominantes d’une époque ou qui au contraire poussent des idées encore minoritaires voire contestataires. Il y a ainsi une distance importante entre 24h chrono et Homeland, qui témoigne que le regard porté sur l’action des États-Unis peut se faire critique et subtil. Mais il y a des évolutions au sein d’une même série, et 24h chrono intégrera dans son récit un débat sur la légitimité du recours à la torture.
Les grands événements subvertissent aussi les genres, et tout devient poreux entre séries sécuritaires, d’espionnage, politiques, séries d’action, et même séries policières qui se confrontent désormais aux questions de sécurité nationale. De ces mélanges nait la télévision-terrorisme, les « séries-terrorisme », dit l’invité de l’émission, Alexis Pichard, séries qui accompagnent et figurent la guerre contre le terrorisme ; qui le transforme aussi en un objet de divertissement. Parfois sous l’impulsion des autorités qui cherchent à légitimer leur action. Mais tout n’est pas que propagande, et la fonction critique des séries fait rapidement surface, sur la question des vétérans de guerre, des moyens de la guerre, et bien sûr autour de questions morales importantes.
Les séries-terrorisme ne font pas exception à la règle de l’époque qui en fait des lieux avant-gardistes. Sur la question du genre, c’est bien une héroïne féminine Carrie Mathison, passablement bipolaire, qui succède à l’infatigable Jack Bauer, dans Homeland ; on introduit des personnages orientaux de premier plan ; on propose un président une présidente noire ; ou on se fait pédagogue sur les origines du terrorisme et sur la géopolitique, comme sur la nature de l’ennemi.
De l’héroïsation à l’épuisement, les séries américaines, et parfois britannique, accueillent 25 ans de violence mondialisée. Comment la restituent-elles ? C’est la question que pose Emmanuel Taïeb à son invité.
Invitée : Mme Edith VALLEE, docteure en psychologie, artiste, autrice.
Chroniqueurs : Muriel Derouet, Paul Knall-Demars, Elyane Jones, Robert Philipoussi
Enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Marie Gautheron publie « « Désert, déserts, du Moyen-âge au XXIème siècle », chez Gallimard. Un des ouvrages les plus réussis de la saison. Pour Fréquence Protestante, cette agrégée de Lettres ayant écrit une thèse d’Histoire de l’art explique de quelle façon nos représentations du Désert ont évolué au fil du temps. Rencontre avec une personnalité généreuse, attentive, et rigoureuse.
Le parfum de la dame en noir, épisode 1
Festival Quartier du Livre. Du 3 au 11 juin 2025
Le dimanche 15 juin à 15 h la Cathédrale américaine vous propose de venir écouter le duo Gisèle et Chantal Andranian, Elles interpréteront au piano des œuvres de Brahms, Debussy, Dvoral et Schubert. L’accès est libre,
Direction la Normandie : En Seine Maritime, l’exposition Paradeisos de l’artiste Caroline Desnoëttes est l’occasion de découvrir le parc de Clères, tout à la fois château, parc botanique et zoologique, œuvre d’un homme précurseur, l’ornithologue Jean Delacour (1890-1985).
Paradeisos, ce paradis qui pourrait se perdre, le nom de l’exposition est aussi celui d’une œuvre monumentale, faite de 30 000 fleurs de papier de murier, qui laisse libre cours à l’imagination : Cascades, feux, graines, ruisseaux, bouquets, des couleurs époustouflantes s’invitent sur les murs du château… Diplômée des Beaux-Arts, Caroline Desnoëttes se consacre depuis des années à explorer la coévolution du vivant et développe des techniques sobres et innovantes.
Exposition Paradeisos au Parc de Clères : 2 avenue du Parc, 76690-Clères. A 30 mn de Rouen et 2 h de Paris en train ou en voiture
Ouvert d’avril à août : 9h30-19h – septembre et octobre : 10h-18h30 –
Droit d’entrée : 10,50 € / 9 € / 8 € / gratuit – https://www.parcdecleres.fr/
Nos ancêtres les Gaulois étaient bien plus raffinés que ce qu’en rapportait le général conquérant, Jules César, au Sénat de Rome !
Leur culture apparaît de mieux en mieux grâce aux découvertes archéologiques menées depuis une trentaine d’années.
Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherche en archéologie préventive, publie un livre passionnant (et plein de superbes dessins de Jérémy Perrodeau)
Véronique Mougin
Le livre : « À propos d’un Village, oublié » chez Flammarion
Enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Marie Gautheron publie « « Désert, déserts, du Moyen-âge au XXIème siècle », chez Gallimard. Un des ouvrages les plus réussis de la saison. Pour Fréquence Protestante, cette agrégée de Lettres ayant écrit une thèse d’Histoire de l’art explique de quelle façon nos représentations du Désert ont évolué au fil du temps. Rencontre avec une personnalité généreuse, attentive, et rigoureuse.
Autrice d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage, pièces de théâtre, Danièle Sallenave publie un nouveau livre, La splendide promesse, mon itinéraire républicain” (éditions Gallimard) dans lequel elle retrace son chemin de vie à travers une époque mouvementée. Celui d’une enfant des années d’après-guerre, élevée dans l’amour de la République, par des parents instituteurs, au cœur de l’Anjou conservateur et clérical. Elle rejoint Paris, devient professeur de lettres à la faculté de Nanterre, avant de prendre place parmi les “immortels” à l’Académie française. Un parcours exemplaire de l’élitisme républicain !
Dans ce livre à la croisée de l’intime et de l’Histoire, elle revient sur “la splendide promesse faite au Tiers-Etat”, selon la formule du poète russe Ossip Mandelstam, “une promesse de justice, d’instruction et de progrès”, qu’elle interroge.
Au cours de cette émission, elle évoque ses voyages, ses rencontres, ses engagements et ses désillusions : mai 68, découverte du tiers-monde et du “communisme réel” en Russie et dans les pays de l’Est, chute du Mur, fin de l’URSS, conflit israélo-palestinien…
Déclarant être restée de gauche, Danièle Sallenave confirme son attachement à l’idéal républicain hérité de son enfance. Elle espère faire réapparaitre les ambitions de la Troisième République, car “le passé a de l’avenir”.
Les grands événements historiques, notamment les moments de violence, altèrent durablement le régime des images. Les attentats du 11-Septembre, et le développement d’un terrorisme djihadiste mondial, entrent ainsi dans les séries, de façon évolutive. Car les séries sont aussi des objets historiques qui donnent à voir les représentations dominantes d’une époque ou qui au contraire poussent des idées encore minoritaires voire contestataires. Il y a ainsi une distance importante entre 24h chrono et Homeland, qui témoigne que le regard porté sur l’action des États-Unis peut se faire critique et subtil. Mais il y a des évolutions au sein d’une même série, et 24h chrono intégrera dans son récit un débat sur la légitimité du recours à la torture.
Les grands événements subvertissent aussi les genres, et tout devient poreux entre séries sécuritaires, d’espionnage, politiques, séries d’action, et même séries policières qui se confrontent désormais aux questions de sécurité nationale. De ces mélanges nait la télévision-terrorisme, les « séries-terrorisme », dit l’invité de l’émission, Alexis Pichard, séries qui accompagnent et figurent la guerre contre le terrorisme ; qui le transforme aussi en un objet de divertissement. Parfois sous l’impulsion des autorités qui cherchent à légitimer leur action. Mais tout n’est pas que propagande, et la fonction critique des séries fait rapidement surface, sur la question des vétérans de guerre, des moyens de la guerre, et bien sûr autour de questions morales importantes.
Les séries-terrorisme ne font pas exception à la règle de l’époque qui en fait des lieux avant-gardistes. Sur la question du genre, c’est bien une héroïne féminine Carrie Mathison, passablement bipolaire, qui succède à l’infatigable Jack Bauer, dans Homeland ; on introduit des personnages orientaux de premier plan ; on propose un président une présidente noire ; ou on se fait pédagogue sur les origines du terrorisme et sur la géopolitique, comme sur la nature de l’ennemi.
De l’héroïsation à l’épuisement, les séries américaines, et parfois britannique, accueillent 25 ans de violence mondialisée. Comment la restituent-elles ? C’est la question que pose Emmanuel Taïeb à son invité.
Mythologie Grecque – Ep 12
Enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Marie Gautheron publie « « Désert, déserts, du Moyen-âge au XXIème siècle », chez Gallimard. Un des ouvrages les plus réussis de la saison. Pour Fréquence Protestante, cette agrégée de Lettres ayant écrit une thèse d’Histoire de l’art explique de quelle façon nos représentations du Désert ont évolué au fil du temps. Rencontre avec une personnalité généreuse, attentive, et rigoureuse.
Véronique Mougin
Le livre : « À propos d’un Village, oublié » chez Flammarion
Enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Marie Gautheron publie « « Désert, déserts, du Moyen-âge au XXIème siècle », chez Gallimard. Un des ouvrages les plus réussis de la saison. Pour Fréquence Protestante, cette agrégée de Lettres ayant écrit une thèse d’Histoire de l’art explique de quelle façon nos représentations du Désert ont évolué au fil du temps. Rencontre avec une personnalité généreuse, attentive, et rigoureuse.
Autrice d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage, pièces de théâtre, Danièle Sallenave publie un nouveau livre, La splendide promesse, mon itinéraire républicain” (éditions Gallimard) dans lequel elle retrace son chemin de vie à travers une époque mouvementée. Celui d’une enfant des années d’après-guerre, élevée dans l’amour de la République, par des parents instituteurs, au cœur de l’Anjou conservateur et clérical. Elle rejoint Paris, devient professeur de lettres à la faculté de Nanterre, avant de prendre place parmi les “immortels” à l’Académie française. Un parcours exemplaire de l’élitisme républicain !
Dans ce livre à la croisée de l’intime et de l’Histoire, elle revient sur “la splendide promesse faite au Tiers-Etat”, selon la formule du poète russe Ossip Mandelstam, “une promesse de justice, d’instruction et de progrès”, qu’elle interroge.
Au cours de cette émission, elle évoque ses voyages, ses rencontres, ses engagements et ses désillusions : mai 68, découverte du tiers-monde et du “communisme réel” en Russie et dans les pays de l’Est, chute du Mur, fin de l’URSS, conflit israélo-palestinien…
Déclarant être restée de gauche, Danièle Sallenave confirme son attachement à l’idéal républicain hérité de son enfance. Elle espère faire réapparaitre les ambitions de la Troisième République, car “le passé a de l’avenir”.
Avec Loup Besmond de Senneville, rédacteur en chef adjoint de la Croix, ancien “Envoyé spécial permanent de La Croix à Rome”. Vatican Secret. Quatre années au cœur du plus petit État du monde, Paris, Stock, 2025
Nous recevons Karen Taïeb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du Patrimoine, de l’Histoire de Paris et des relations avec les cultes, journaliste à la radio et à la presse écrite.
Dans le cadre du Patrimoine religieux nous évoquerons les chantiers qui se sont succédés sous sa houlette, la façade du Temple des Billettes, l’orgue du Temple du Saint Esprit entre autres.
Outre le Patrimoine religieux, Karen Taïeb porte un attachement profond au Patrimoine théâtral, ses actions culturelles dans ce domaine sont très nombreuses ainsi que sa passion pour l’écriture théâtrale en tant qu’auteur dramatique.
Karen Taïeb pour conclure a choisi de nous lire un extrait du livre de Charlotte Delbo, écrivaine et résistante “Aucun de nous ne reviendra” aux éditions de Minuit.
Les fables de La Fontaine – EP 6
Véronique Mougin
Le livre : « À propos d’un Village, oublié » chez Flammarion
Enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, Marie Gautheron publie « « Désert, déserts, du Moyen-âge au XXIème siècle », chez Gallimard. Un des ouvrages les plus réussis de la saison. Pour Fréquence Protestante, cette agrégée de Lettres ayant écrit une thèse d’Histoire de l’art explique de quelle façon nos représentations du Désert ont évolué au fil du temps. Rencontre avec une personnalité généreuse, attentive, et rigoureuse.
Géraldine Fastnacht, sportive suisse professionnelle qui pratique le snowboard freeride, le base-jump et le vol en wingsuit
11 victoires internationales en snowboard Freeride dont 3 fois l’Xtreme de Verbier en 2002, 2003 et 2009, avant l’introduction du Freeride World Tour.
Avec Loup Besmond de Senneville, rédacteur en chef adjoint de la Croix, ancien “Envoyé spécial permanent de La Croix à Rome”. Vatican Secret. Quatre années au cœur du plus petit État du monde, Paris, Stock, 2025
Nous recevons Karen Taïeb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du Patrimoine, de l’Histoire de Paris et des relations avec les cultes, journaliste à la radio et à la presse écrite.
Dans le cadre du Patrimoine religieux nous évoquerons les chantiers qui se sont succédés sous sa houlette, la façade du Temple des Billettes, l’orgue du Temple du Saint Esprit entre autres.
Outre le Patrimoine religieux, Karen Taïeb porte un attachement profond au Patrimoine théâtral, ses actions culturelles dans ce domaine sont très nombreuses ainsi que sa passion pour l’écriture théâtrale en tant qu’auteur dramatique.
Karen Taïeb pour conclure a choisi de nous lire un extrait du livre de Charlotte Delbo, écrivaine et résistante “Aucun de nous ne reviendra” aux éditions de Minuit.
Véronique Mougin
Le livre : « À propos d’un Village, oublié » chez Flammarion
Après des années de fermeture, c’est un Grand Palais totalement renouvelé qui s’ouvre intégralement cet été. Avec un programme très riche et varié sous la direction de son président Didier Fusillier. Mais commençons par le bâtiment qui a 125 ans cette année, et qui voit non seulement ses joyaux restaurés (les mosaïques, les espaces, les façades) mais aussi des nouveautés : auditorium,circulation et accès repensés, boutiques, restaurants, accueil des familles et des groupes scolaires..;
Quant à la programmation elle est d’une rare densité, pour la première fois le Grand Palais sera ouvert tout l’été. Nous reparlerons de Niki de St Phalle, de Jean Tinguely, de l’art brut et des tapisseries danois une autre fois, aujourd’hui plongeons nous dans Euphoria, l’exposition d’art gonflable à ne pas manquer ! Envoyez-vous en l’air, vous ne le regretterez pas…
Géraldine Fastnacht, sportive suisse professionnelle qui pratique le snowboard freeride, le base-jump et le vol en wingsuit
11 victoires internationales en snowboard Freeride dont 3 fois l’Xtreme de Verbier en 2002, 2003 et 2009, avant l’introduction du Freeride World Tour.
Avec Loup Besmond de Senneville, rédacteur en chef adjoint de la Croix, ancien “Envoyé spécial permanent de La Croix à Rome”. Vatican Secret. Quatre années au cœur du plus petit État du monde, Paris, Stock, 2025
Nous recevons Karen Taïeb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du Patrimoine, de l’Histoire de Paris et des relations avec les cultes, journaliste à la radio et à la presse écrite.
Dans le cadre du Patrimoine religieux nous évoquerons les chantiers qui se sont succédés sous sa houlette, la façade du Temple des Billettes, l’orgue du Temple du Saint Esprit entre autres.
Outre le Patrimoine religieux, Karen Taïeb porte un attachement profond au Patrimoine théâtral, ses actions culturelles dans ce domaine sont très nombreuses ainsi que sa passion pour l’écriture théâtrale en tant qu’auteur dramatique.
Karen Taïeb pour conclure a choisi de nous lire un extrait du livre de Charlotte Delbo, écrivaine et résistante “Aucun de nous ne reviendra” aux éditions de Minuit.
Danièle Georget, journaliste et écrivain, publie chez Robert Laffont « Carmen des Grands boulevards », un roman fondé sur l’histoire de Georges Bizet. Pour Fréquence Protestante, cette femme ouverte à toutes les cultures explique la façon dont elle regarde le monde, écrit, projette son imaginaire au devant du grand public.
Le parfum de la dame en noir, épisode 2
Après des années de fermeture, c’est un Grand Palais totalement renouvelé qui s’ouvre intégralement cet été. Avec un programme très riche et varié sous la direction de son président Didier Fusillier. Mais commençons par le bâtiment qui a 125 ans cette année, et qui voit non seulement ses joyaux restaurés (les mosaïques, les espaces, les façades) mais aussi des nouveautés : auditorium,circulation et accès repensés, boutiques, restaurants, accueil des familles et des groupes scolaires..;
Quant à la programmation elle est d’une rare densité, pour la première fois le Grand Palais sera ouvert tout l’été. Nous reparlerons de Niki de St Phalle, de Jean Tinguely, de l’art brut et des tapisseries danois une autre fois, aujourd’hui plongeons nous dans Euphoria, l’exposition d’art gonflable à ne pas manquer ! Envoyez-vous en l’air, vous ne le regretterez pas…
Géraldine Fastnacht, sportive suisse professionnelle qui pratique le snowboard freeride, le base-jump et le vol en wingsuit
11 victoires internationales en snowboard Freeride dont 3 fois l’Xtreme de Verbier en 2002, 2003 et 2009, avant l’introduction du Freeride World Tour.
Paul MOUGENOT, ancien collaborateur, parlementaire du Sénat, enseignant de droit public à Reims, et institut catholique de Paris
Sujet : Paul DOUMER, le président de la République assassiné, avait été amoureux de l’Indochine et sa carrière typique de la méritocratie de la IIIe République, enfant pauvre d’Auvergne, il a gravi tous les échelons de la vie politique. Ses quatre fils, meurent à la guerre de 14, et comme Président de la République, il va être assassiné dans les années 30. C’est un voyage dans le temps. Toute une atmosphère.
Il était une fois une fille Sioux, qui avait peur de tout même du vent. Avec le temps elle devenait plus en plus malheureuse et triste. Un soir elle décida de partir loin dans la forêt…
Octavia E. Butler
Danièle Georget, journaliste et écrivain, publie chez Robert Laffont « Carmen des Grands boulevards », un roman fondé sur l’histoire de Georges Bizet. Pour Fréquence Protestante, cette femme ouverte à toutes les cultures explique la façon dont elle regarde le monde, écrit, projette son imaginaire au devant du grand public.
Octavia E. Butler
Mythologie Grecque – Ep 13
Autrice d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage, pièces de théâtre, Danièle Sallenave publie un nouveau livre, La splendide promesse, mon itinéraire républicain” (éditions Gallimard) dans lequel elle retrace son chemin de vie à travers une époque mouvementée. Celui d’une enfant des années d’après-guerre, élevée dans l’amour de la République, par des parents instituteurs, au cœur de l’Anjou conservateur et clérical. Elle rejoint Paris, devient professeur de lettres à la faculté de Nanterre, avant de prendre place parmi les “immortels” à l’Académie française. Un parcours exemplaire de l’élitisme républicain !
Dans ce livre à la croisée de l’intime et de l’Histoire, elle revient sur “la splendide promesse faite au Tiers-Etat”, selon la formule du poète russe Ossip Mandelstam, “une promesse de justice, d’instruction et de progrès”, qu’elle interroge.
Au cours de cette émission, elle évoque ses voyages, ses rencontres, ses engagements et ses désillusions : mai 68, découverte du tiers-monde et du “communisme réel” en Russie et dans les pays de l’Est, chute du Mur, fin de l’URSS, conflit israélo-palestinien…
Déclarant être restée de gauche, Danièle Sallenave confirme son attachement à l’idéal républicain hérité de son enfance. Elle espère faire réapparaitre les ambitions de la Troisième République, car “le passé a de l’avenir”.
Danièle Georget, journaliste et écrivain, publie chez Robert Laffont « Carmen des Grands boulevards », un roman fondé sur l’histoire de Georges Bizet. Pour Fréquence Protestante, cette femme ouverte à toutes les cultures explique la façon dont elle regarde le monde, écrit, projette son imaginaire au devant du grand public.
Paul MOUGENOT, ancien collaborateur, parlementaire du Sénat, enseignant de droit public à Reims, et institut catholique de Paris
Sujet : Paul DOUMER, le président de la République assassiné, avait été amoureux de l’Indochine et sa carrière typique de la méritocratie de la IIIe République, enfant pauvre d’Auvergne, il a gravi tous les échelons de la vie politique. Ses quatre fils, meurent à la guerre de 14, et comme Président de la République, il va être assassiné dans les années 30. C’est un voyage dans le temps. Toute une atmosphère.
Il était une fois une fille Sioux, qui avait peur de tout même du vent. Avec le temps elle devenait plus en plus malheureuse et triste. Un soir elle décida de partir loin dans la forêt…
Octavia E. Butler
Danièle Georget, journaliste et écrivain, publie chez Robert Laffont « Carmen des Grands boulevards », un roman fondé sur l’histoire de Georges Bizet. Pour Fréquence Protestante, cette femme ouverte à toutes les cultures explique la façon dont elle regarde le monde, écrit, projette son imaginaire au devant du grand public.
18juin12h0513h00Magazine12h05 - 13h00(GMT+02:00) AnimateurGaillard MichelleÉmissionMidi Magazine
Les fables de La Fontaine – EP 7
Paul MOUGENOT, ancien collaborateur, parlementaire du Sénat, enseignant de droit public à Reims, et institut catholique de Paris
Sujet : Paul DOUMER, le président de la République assassiné, avait été amoureux de l’Indochine et sa carrière typique de la méritocratie de la IIIe République, enfant pauvre d’Auvergne, il a gravi tous les échelons de la vie politique. Ses quatre fils, meurent à la guerre de 14, et comme Président de la République, il va être assassiné dans les années 30. C’est un voyage dans le temps. Toute une atmosphère.
Il était une fois une fille Sioux, qui avait peur de tout même du vent. Avec le temps elle devenait plus en plus malheureuse et triste. Un soir elle décida de partir loin dans la forêt…
Octavia E. Butler
Danièle Georget, journaliste et écrivain, publie chez Robert Laffont « Carmen des Grands boulevards », un roman fondé sur l’histoire de Georges Bizet. Pour Fréquence Protestante, cette femme ouverte à toutes les cultures explique la façon dont elle regarde le monde, écrit, projette son imaginaire au devant du grand public.
Invité : Eric Le Bourhis, historien
Livre : “Appartements témoins. La spoliation des locataires juifs à Paris 1940-1946”, éditions La Découverte.
Sujet : Pendant l’Occupation, des milliers de locataires parisiens ont été évincés de leur appartement parce qu’ils étaient juifs. A partir de 1942, les autorités de Vichy épaulées par l’occupant allemand se sont emparées de ces biens immobiliers. Dans cette exclusion des juifs, ont retrouve la société parisienne dans toute sa diversité et l’antisémitisme qui s’exprime publiquement au retour de certains anciens locataires à la Libération. Des chercheurs historiens et sociologue racontent en fait dans “Appartements témoins” l’élimination définitive des juifs de la société parisienne.
19juin15h0016h00Magazine15h00 - 16h00(GMT+02:00) AnimateurGaillard MichelleÉmissionMidi Magazine
Paul MOUGENOT, ancien collaborateur, parlementaire du Sénat, enseignant de droit public à Reims, et institut catholique de Paris
Sujet : Paul DOUMER, le président de la République assassiné, avait été amoureux de l’Indochine et sa carrière typique de la méritocratie de la IIIe République, enfant pauvre d’Auvergne, il a gravi tous les échelons de la vie politique. Ses quatre fils, meurent à la guerre de 14, et comme Président de la République, il va être assassiné dans les années 30. C’est un voyage dans le temps. Toute une atmosphère.
Il était une fois une fille Sioux, qui avait peur de tout même du vent. Avec le temps elle devenait plus en plus malheureuse et triste. Un soir elle décida de partir loin dans la forêt…
Octavia E. Butler
20juin13h4514h00Clin d'oeil13h45 - 14h00(GMT+02:00) AnimateurGaillard MichelleÉmissionClin d’œil
Invité : Eric Le Bourhis, historien
Livre : “Appartements témoins. La spoliation des locataires juifs à Paris 1940-1946”, éditions La Découverte.
Sujet : Pendant l’Occupation, des milliers de locataires parisiens ont été évincés de leur appartement parce qu’ils étaient juifs. A partir de 1942, les autorités de Vichy épaulées par l’occupant allemand se sont emparées de ces biens immobiliers. Dans cette exclusion des juifs, ont retrouve la société parisienne dans toute sa diversité et l’antisémitisme qui s’exprime publiquement au retour de certains anciens locataires à la Libération. Des chercheurs historiens et sociologue racontent en fait dans “Appartements témoins” l’élimination définitive des juifs de la société parisienne.
Invité : Eric Le Bourhis, historien
Livre : “Appartements témoins. La spoliation des locataires juifs à Paris 1940-1946”, éditions La Découverte.
Sujet : Pendant l’Occupation, des milliers de locataires parisiens ont été évincés de leur appartement parce qu’ils étaient juifs. A partir de 1942, les autorités de Vichy épaulées par l’occupant allemand se sont emparées de ces biens immobiliers. Dans cette exclusion des juifs, ont retrouve la société parisienne dans toute sa diversité et l’antisémitisme qui s’exprime publiquement au retour de certains anciens locataires à la Libération. Des chercheurs historiens et sociologue racontent en fait dans “Appartements témoins” l’élimination définitive des juifs de la société parisienne.
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