Le chevalier à la rose (suite). Dans cette émission, il sera question de la suite du Chevalier à la rose de Richard Strauss, des Valses nobles et sentimentales de Ravel ainsi que de la deuxième suite de Daphnis et Chloé de Ravel
LE MONDE DE L’OPERA, épisode 8 : Sigismund THALBERG et Henri HERZ inspirés par des opéras de ROSSINI.
A l’époque romantique composer des transcriptions, des fantaisies ou des variations sur des airs d’opéra était presque une figure imposée pour les pianistes compositeurs. Cette émission présente deux pièces inspirées par des opéras de ROSSINI : la Grande fantaisie sur « Sémiramide » de THALBERG et les Variations sur l’air « Non piu mesta » de « La Cenerentola » de HERZ
Il semble bien qu’actuellement nous assistons à une confusion générale entre sexe et genre, à une fusion même des deux termes. C’est une affaire complexe et le bénéfice de la période actuelle est de nous mettre au travail à propos de cette complexité.
Mariette MIGNET, psychologue clinicienne, psychanalyste jungienne et titulaire d’un doctorat de psychologie et de recherche en psychanalyse, nous parle de la bisexualité psychique.
La problématique de la bisexualité psychique n’est pas nouvelle puisque les Anciens l’ont exprimée dans les mythes comme celui d’Hermaphrodite. Nous la revisitons aujourd’hui avec une perspective jungienne.
Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Qu’il désigne la visite d’une forêt ou l’arpentage d’un terrain, qu’il se veuille promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme les aime Emmanuelle Favier. À chaque émission, l’écrivaine vous propose d’arpenter une rue de son A jusqu’à son Z, de son numéro un jusqu’à son infini. Pour ce troisième épisode de Perambulations, arpentons les lisières du Marais avec la rue des Tournelles, et partons à la rencontre des esprits du Grand Siècle et de leurs muses libertines. Bonne balade radiophonique !
Sousveillance. Face à une surveillance généralisée, comment reprendre le pouvoir, comment renverser les rôles ? Laissons les artistes nous inspirer… Jean-Paul Fourmentraux, socio-anthropologue et critique d’art, professeur à l’Université d’Aix-Marseille et membre du Centre Norbert Elias. “Souveillance, l’oeil du contre-pouvoir” ed Les presses du réel
Nicolas Delsalle, Délégué Général de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse (FASEJ) qui mène diverses actions à travers le monde afin d’améliorer le quotidien de la jeunesse et l’aider à mieux appréhender son futur.
Cette institution a été créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France, par la famille de l’auteur du Petit Prince et par ses admirateurs du monde aéronautique et littéraire.
Oudrymania, Fables, Chasses, Combats. Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine, musée Condé. Bien connu pour ses portraits animaliers et ses scènes de vénerie, Jean-Baptiste Oudry est l’objet d’une exposition au musée Condé de Chantilly. Des peintures cynégétiques sur le thème des combats, avec des animaux exotiques. Des illustrations des fables de La Fontaine. L’Oudrymania se révèle enfin avec des objets et décors inspirés des oeuvres de l’artiste. Jusqu’au 6 octobre.
Oudrymania :Jean-Baptiste Oudry, Les deux amis, Coll.part., Copyright Hélène Guicharnaud
Patrick Cabanel accompagne votre été. Cet historien généreux, protestant bien connu, toujours soucieux de conduire une pédagogie rigoureuse autant que joyeuse, vous ouvrira les portes de sa pensée, de son rapport au monde, et vous fera découvrir quelques uns de ses chemins de traverse. Une série de six épisodes à découvrir au fil des semaines, avec un des écrivains d’histoire les plus prolifiques de notre temps. Son dernier ouvrage, « La liberté de croire, la France et ses minorités religieuses » (Passés/Composés, 384 p. 23€) nous servira souvent de guide, mais vous aurez le plaisir de parcourir, au gré des conversations, de multiples épisodes de notre histoire commune, éclairés par un homme éclectique aimant réfléchir à contre-courant des idées reçues.
Sixième épisode : Le cinéma, la peinture et de sport
Et si l’homme de science nous faisait découvrir ses passions parallèles ? Patrick Cabanel nous révèle que son frère et lui ne sont jamais allés au cinéma dans leur enfance, parce que leurs parents ne les emmenaient jamais en ville pour un tel divertissement. Mais passé l’adolescence, notre ami devint cinéphile. Et puis amateur de peinture… Et de théâtre. Avec humour et sincérité, Patrick Cabanel nous parle de la relation qu’il entretient avec toutes les formes d’art – à l’exception de la musique, dont il ne parvient pas à goûter les beautés. Cette ultime rencontre, à la semblance d’une flânerie, vous séduira pas sa bonne humeur.
Il semble bien qu’actuellement nous assistons à une confusion générale entre sexe et genre, à une fusion même des deux termes. C’est une affaire complexe et le bénéfice de la période actuelle est de nous mettre au travail à propos de cette complexité.
Mariette MIGNET, psychologue clinicienne, psychanalyste jungienne et titulaire d’un doctorat de psychologie et de recherche en psychanalyse, nous parle de la bisexualité psychique.
La problématique de la bisexualité psychique n’est pas nouvelle puisque les Anciens l’ont exprimée dans les mythes comme celui d’Hermaphrodite. Nous la revisitons aujourd’hui avec une perspective jungienne.
Rencontre avec le pianiste David Selig à l’occasion de la sortie (sous le label « La Dolce Volta ») de l’intégrale des œuvres pour violoncelle et piano de Beethoven enregistrée en compagnie d’un partenaire musicien de longue date : le violoncelliste Gary Hoffmann.
Les aumôniers protestants sont des spécialistes l’accompagnement spirituel et de l’écoute, formés et recrutés par la Fédération protestante de France. Mais que font-ils concrètement ? Quelle est la place et le rôle d’un aumônier dans un établissement sanitaire ou médico-social ? Une émission spéciale avec des aumôniers protestants qui parlent de leur quotidien et de certaines situations d’accompagnement. À votre écoute : Comprendre en 4 min les grandes lignes du rôle d’aumônier des hôpitaux avec Béatrice Birmelé, médecin et présidente de la commission FPF Aumônerie des établissements sanitaires et médico-sociaux. Méditation : Écouter, accompagner, prendre soin des autres sont des marqueurs importants du rôle d’aumônier. A la source de ces convictions se trouvent la Bible et la spiritualité protestante. C’est la méditation que nous propose le pasteur Victor Adzra, aumônier national des établissements sanitaires et médico-sociaux. Témoignages d’aumôniers : deux témoignages touchants et assez différents. Le premier avec l’aumônier Lionel Tambon, qui nous raconte sa rencontre avec une dame âgée et hospitalisée qui ne supporte plus qu’on la console et qu’on relativise ses problèmes (extrait vidéo). Dans la seconde histoire, l’aumônier Agnès Vez-Desplanque partage un accompagnement très touchant. Le petit Léo est un enfant prématuré et condamné à mourir. Désemparés, les parents font alors appel à l’aumônier protestant (extrait vidéo). Au cœur des régions : Thierry André, chargé de développement territorial reçoit Anne Thöni, référente de l’aumônerie des hôpitaux pour la région Île-de-France. Elle nous raconte avec une certaine émotion les raisons de son engagement et revient sur ses liens si précieux avec le pôle FPF Île-de-France.
Auteur : Pascal Veyssi
Production : Pascal Veyssi
Musiques : Parsiparla – Maurice Clément-Faivre
Il y eut à travers toutes les époques des êtres ordinaires qui placés dans des situations de forte contrainte ont réalisé des choses extraordinaires et insoupçonnées.
Cela a pu aller jusqu’à un véritable héroïsme.
C’est pourquoi dans cette série, nous vous contons des histoires bien réelles d’héroïnes et de héros inconnus, dont le détail est extraordinaire, entre autres celle d’une personne que l’auteur de cette série a rencontré à l’âge 83 ans.
Ces vies remarquables peuvent nous aider à réfléchir à ce que peuvent être des actions humaines en regard de situations inhumaines.
Il y a beaucoup à apprendre…
Passionnée depuis sa plus tendre enfance, passée dans le Limousin, des paysages de grande beauté, pour l’antiquité grecque, l’historienne Caroline Fourgeaud Laville nous fait partager son amour pour une civilisation dont nous sommes en partie les héritiers. Rencontre avec une femme aussi lumineuse qu’érudite.
Après une période de longue hibernation dogmatique, l’Occident s’éveille brutalement à une réalité tragique… qu’il a du mal comprendre, à saisir intimement.
Ayant rêvé d’ ‘« une fin de histoire » par le marché généralisé ou la Révolution , il cherche ses marques dans un monde chamboulé où la lutte des puissances
redevient d’une brûlante actualité. Analyse d’un phénomène qui peut déboucher sur la décadence de l’Occident ou sa résurrection.
Jean-Philippe Gueutal, Responsable de communication au SEL avec Cédric Kessler, animateur de la Rue du SEL. Isabelle et Denis Hey, artistes ambassadeurs du SEL, viennent de sortir une chanson, « petit cœur », Elle raconte le ressenti de l’enfant qui vit dans la pauvreté, qui n’a rien et qui se dit qu’il n’est rien mais que quelqu’un décide de choisir pour le suivre pour un bout de chemin. C’est en fait le fonctionnement du parrainage qui est décrit dans les paroles de la chanson et dans les images qui l’accompagnent. Denis et Isa présentent aussi leur engagement avec le SEL.
Quand on parle de luxe aujourd’hui, on pense d’abord à l’économie, à l’industrie du luxe dans laquelle la France est un acteur majeur. Mais le luxe a bien d’autres aspects : une aspiration à la beauté, à la perfection, ou encore un désir de distinction et d’entre soi, peut-être un révélateur d’inégalité et le goût de l’ostentation…
Ces aspects, Christian Blanckaert ne les néglige pas. Dans le Que sais-je Les 100 mots du luxe, il nous livre une analyse très pointue d’un secteur en pleine transformation face aux nouveaux marchés, à la crise climatique, mais aussi un regard sensible sur les rêves et les comportements des hommes et des femmes… Le luxe, inutile ou nécessaire ?
Nicolas Delsalle, Délégué Général de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse (FASEJ) qui mène diverses actions à travers le monde afin d’améliorer le quotidien de la jeunesse et l’aider à mieux appréhender son futur.
Cette institution a été créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France, par la famille de l’auteur du Petit Prince et par ses admirateurs du monde aéronautique et littéraire.
Oudrymania, Fables, Chasses, Combats. Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine, musée Condé. Bien connu pour ses portraits animaliers et ses scènes de vénerie, Jean-Baptiste Oudry est l’objet d’une exposition au musée Condé de Chantilly. Des peintures cynégétiques sur le thème des combats, avec des animaux exotiques. Des illustrations des fables de La Fontaine. L’Oudrymania se révèle enfin avec des objets et décors inspirés des oeuvres de l’artiste. Jusqu’au 6 octobre.
Oudrymania :Jean-Baptiste Oudry, Les deux amis, Coll.part., Copyright Hélène Guicharnaud
Patrick Cabanel accompagne votre été. Cet historien généreux, protestant bien connu, toujours soucieux de conduire une pédagogie rigoureuse autant que joyeuse, vous ouvrira les portes de sa pensée, de son rapport au monde, et vous fera découvrir quelques uns de ses chemins de traverse. Une série de six épisodes à découvrir au fil des semaines, avec un des écrivains d’histoire les plus prolifiques de notre temps. Son dernier ouvrage, « La liberté de croire, la France et ses minorités religieuses » (Passés/Composés, 384 p. 23€) nous servira souvent de guide, mais vous aurez le plaisir de parcourir, au gré des conversations, de multiples épisodes de notre histoire commune, éclairés par un homme éclectique aimant réfléchir à contre-courant des idées reçues.
Sixième épisode : Le cinéma, la peinture et de sport
Et si l’homme de science nous faisait découvrir ses passions parallèles ? Patrick Cabanel nous révèle que son frère et lui ne sont jamais allés au cinéma dans leur enfance, parce que leurs parents ne les emmenaient jamais en ville pour un tel divertissement. Mais passé l’adolescence, notre ami devint cinéphile. Et puis amateur de peinture… Et de théâtre. Avec humour et sincérité, Patrick Cabanel nous parle de la relation qu’il entretient avec toutes les formes d’art – à l’exception de la musique, dont il ne parvient pas à goûter les beautés. Cette ultime rencontre, à la semblance d’une flânerie, vous séduira pas sa bonne humeur.
L’intelligence artificielle : bénéfique ou maléfique ?
Deux animateurs de Fréquence Protestante, Anne-Katel Martineau (“Les robots et nous”) et Fabrice Blanc (“Aujourd’hui, c’est data”) sont les invités du Samedi Magazine (photo). Le développement de l’intelligence artificielle impacte les entreprises et la nation, mais aussi chacun(e) d’entre nous, utilisateurs de “smartphone”, ces téléphones “intelligents” (de l’anglais/américain: “smart”) : faut-il s’enthousiasmer ou avoir peur ?
Pour nous aider à nous faire notre propre opinion, Anne-Katel Martineau et Fabrice Blanc nous donnent leurs propres définitions de” l’IA” et de ses limites (y compris dans ses versions “générative” et “discriminative.”) Ils sont rejoints par Charles Crummer, programmeur informatique scientifique américain qui lui, préfère utiliser le terme “d’intelligence simulée” et explique pourquoi .
A quoi sont utilisés les robots actuellement ? Qu’est-ce qu’un “chatbot” et bien sûr à quoi sert “ChatGPT” ? Mais aussi qui sont les travailleurs de l’IA ? Peut-on accepter que “les petites mains” puissent être exploitées, comme c’est le cas actuellement ? C’est une question sociétale et éthique. L’éthique qui a conduit à légiférer (et l’Europe a bien su le faire) et dont le Pape François s’est préoccupé depuis 2019.
En conclusion, face aux craintes que peut susciter l’IA : un message d’espérance du pasteur Jean-Luc Cremer, président de la région ouest de l’Église protestante unie de France.
A écouter sur Fréquence protestante :
– le 1er lundi du mois à 14h : Les robots et nous
– le 4e lundi du mois à 14h : Aujourd’hui, c’est data.
Anne-Katel Martineau et Fabrice BlancCharles Crummer, auteur de : Intelligence artificielle contre intelligence simulée (en Anglais)
Il semble bien qu’actuellement nous assistons à une confusion générale entre sexe et genre, à une fusion même des deux termes. C’est une affaire complexe et le bénéfice de la période actuelle est de nous mettre au travail à propos de cette complexité.
Mariette MIGNET, psychologue clinicienne, psychanalyste jungienne et titulaire d’un doctorat de psychologie et de recherche en psychanalyse, nous parle de la bisexualité psychique.
La problématique de la bisexualité psychique n’est pas nouvelle puisque les Anciens l’ont exprimée dans les mythes comme celui d’Hermaphrodite. Nous la revisitons aujourd’hui avec une perspective jungienne.
Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Qu’il désigne la visite d’une forêt ou l’arpentage d’un terrain, qu’il se veuille promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme les aime Emmanuelle Favier. À chaque émission, l’écrivaine vous propose d’arpenter une rue de son A jusqu’à son Z, de son numéro un jusqu’à son infini. Pour ce troisième épisode de Perambulations, arpentons les lisières du Marais avec la rue des Tournelles, et partons à la rencontre des esprits du Grand Siècle et de leurs muses libertines. Bonne balade radiophonique !
Derrière les débats virulents sur les retraites, sur l’immigration, ou sur le déclin de la puissance, une même préoccupation : la baisse du taux de natalité ! La question se pose aujourd’hui, même si la France résiste mieux que la plupart des pays d’Europe. Le président de la République a parlé récemment d’un nécessaire réarmement démographique. Mais que faire dans ce domaine qui échappe largement aux décisions politiques ? En 150 pages, Julien Damon propose une analyse très claire, franche (il n’y a pas de solution miracle) où il examine les sept voies d’action parmi lesquelles il privilégie l’aide à la naissance du premier enfant … « Les batailles de la démographie » aux Editions de l’Aube
Parlons d’un livre passionnant, qui n’est pas récent mais dont la nouvelle traduction date de 2024. Il s’agit de L’homme qui vivait sous terre, de Richard Wright.
Richard Wright est, comme dit le cliché, le plus parisien des auteurs américains car il a vécu à Paris entre 1946 et 1960, accueilli au sens du groupe des Temps Modernes de Jean-Paul Sartre, notamment.
Il était né en 1908 à Natchez, dans le Mississipi.
Son roman raconte l’histoire de Fred Daniels, un jeune homme sans histoires, qui se fait arrêter par la police à la fin d’une journée de travail, alors qu’il doit retrouver son épouse sur le point d’accoucher. Un double meurtre a été commis dans le secteur, la police a besoin d’un coupable : ce sera Fred Daniels.
Il est passé à tabac, torturé même. Et puis… hasard, miracle, opportunité saisie au vol, signe divin, chaque lecteur l’interprétera comme il souhaitera : Fred Daniels est emmené à l’hôpital où sa femme accouche et, profitant d’un moment d’inattention des policiers, s’enfuit. Dehors, une plaque d’égout. Il se glisse sous terre.
La suite est composée de cette courte vie étrange, libre et pourtant contrainte, sous les pieds des êtres vivants et en contact avec leurs objets cachés ou mis au rebut, réinterprétés par la plume magnifique d’un auteur inspiré, au style puissant et évocateur.
L’Homme qui vivait sous terre, de Richard Wright, est publié par Christian Bourgois éditeur.
Développements récents de la guerre Ukraine/Russie. Général Dominique Trinquand. Beaucoup de choses se sont passées dans les derniers mois qui concernent la guerre russe en Ukraine. Les situations se sont compliquées et il est grand besoin de faire le point.
Jean-Noël Orengo. Son livre est une étude au scalpel des grands temps forts de la vie d’ Albert Speer, le metteur en scène, décorateur et architecte préféré d’Hitler. Speer est le favori d’Hitler et il a réussi à sauver sa peau à Nuremberg, en expliquant qu’il n’avait rien su de la Solution finale, s’érigeant habilement en star de la culpabilité allemande. Ses mémoires publiées en 1969 ont été un succès planétaire et ont inspiré romanciers et cinéastes. Les Historiens de l’époque, des témoins mettent à mal sa version mais rien à faire, il devient “le bon nazi” et séduit un rabbin et même Simon Rosenthal qui devient son ami. Une historienne juive se prend de passion pour le personnage. Dans son livre Orengo traque et démonte les mensonges de Speer d’une plume brillante, le lire est vertigineux…
Quelques-uns des plus célèbres récits des Mille et Une Nuits et autres Contes d’Orient. Des dialogues, des chansons, des slams, un rap, dits par une quinzaine d’artistes passionnés. Le tout imprégné d’un indispensable humour !
Après une période de longue hibernation dogmatique, l’Occident s’éveille brutalement à une réalité tragique… qu’il a du mal comprendre, à saisir intimement.
Ayant rêvé d’ ‘« une fin de histoire » par le marché généralisé ou la Révolution , il cherche ses marques dans un monde chamboulé où la lutte des puissances
redevient d’une brûlante actualité. Analyse d’un phénomène qui peut déboucher sur la décadence de l’Occident ou sa résurrection.
Jean-Philippe Gueutal, Responsable de communication au SEL avec Cédric Kessler, animateur de la Rue du SEL. Isabelle et Denis Hey, artistes ambassadeurs du SEL, viennent de sortir une chanson, « petit cœur », Elle raconte le ressenti de l’enfant qui vit dans la pauvreté, qui n’a rien et qui se dit qu’il n’est rien mais que quelqu’un décide de choisir pour le suivre pour un bout de chemin. C’est en fait le fonctionnement du parrainage qui est décrit dans les paroles de la chanson et dans les images qui l’accompagnent. Denis et Isa présentent aussi leur engagement avec le SEL.
Quand on parle de luxe aujourd’hui, on pense d’abord à l’économie, à l’industrie du luxe dans laquelle la France est un acteur majeur. Mais le luxe a bien d’autres aspects : une aspiration à la beauté, à la perfection, ou encore un désir de distinction et d’entre soi, peut-être un révélateur d’inégalité et le goût de l’ostentation…
Ces aspects, Christian Blanckaert ne les néglige pas. Dans le Que sais-je Les 100 mots du luxe, il nous livre une analyse très pointue d’un secteur en pleine transformation face aux nouveaux marchés, à la crise climatique, mais aussi un regard sensible sur les rêves et les comportements des hommes et des femmes… Le luxe, inutile ou nécessaire ?
Nicolas Delsalle, Délégué Général de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse (FASEJ) qui mène diverses actions à travers le monde afin d’améliorer le quotidien de la jeunesse et l’aider à mieux appréhender son futur.
Cette institution a été créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France, par la famille de l’auteur du Petit Prince et par ses admirateurs du monde aéronautique et littéraire.
Oudrymania, Fables, Chasses, Combats. Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine, musée Condé. Bien connu pour ses portraits animaliers et ses scènes de vénerie, Jean-Baptiste Oudry est l’objet d’une exposition au musée Condé de Chantilly. Des peintures cynégétiques sur le thème des combats, avec des animaux exotiques. Des illustrations des fables de La Fontaine. L’Oudrymania se révèle enfin avec des objets et décors inspirés des oeuvres de l’artiste. Jusqu’au 6 octobre.
Oudrymania :Jean-Baptiste Oudry, Les deux amis, Coll.part., Copyright Hélène Guicharnaud
Patrick Cabanel accompagne votre été. Cet historien généreux, protestant bien connu, toujours soucieux de conduire une pédagogie rigoureuse autant que joyeuse, vous ouvrira les portes de sa pensée, de son rapport au monde, et vous fera découvrir quelques uns de ses chemins de traverse. Une série de six épisodes à découvrir au fil des semaines, avec un des écrivains d’histoire les plus prolifiques de notre temps. Son dernier ouvrage, « La liberté de croire, la France et ses minorités religieuses » (Passés/Composés, 384 p. 23€) nous servira souvent de guide, mais vous aurez le plaisir de parcourir, au gré des conversations, de multiples épisodes de notre histoire commune, éclairés par un homme éclectique aimant réfléchir à contre-courant des idées reçues.
Sixième épisode : Le cinéma, la peinture et de sport
Et si l’homme de science nous faisait découvrir ses passions parallèles ? Patrick Cabanel nous révèle que son frère et lui ne sont jamais allés au cinéma dans leur enfance, parce que leurs parents ne les emmenaient jamais en ville pour un tel divertissement. Mais passé l’adolescence, notre ami devint cinéphile. Et puis amateur de peinture… Et de théâtre. Avec humour et sincérité, Patrick Cabanel nous parle de la relation qu’il entretient avec toutes les formes d’art – à l’exception de la musique, dont il ne parvient pas à goûter les beautés. Cette ultime rencontre, à la semblance d’une flânerie, vous séduira pas sa bonne humeur.
Avec Christopher Thompson, créateur et réalisateur de la série “Fortune de France”, adaptée de l’œuvre de Robert Merle.
Acteur, scénariste et réalisateur pour le cinéma et la télévision, Christopher Thompson est l’invité de cette émission pour évoquer la série “Fortune de France”, adaptée de la saga éponyme de Robert Merle (13 volumes parus de 1977 à 2003). Il en est scénariste et réalisateur. Elle arrivera sur France 2 le 16 septembre à 21H05 et sera disponible en intégralité dès le 9 septembre sur la plateforme france.tv.
Cette série historique et familiale en six épisodes de 52 minutes plonge le spectateur au cœur du Périgord, en 1557, au temps des guerres de religion opposant catholiques et protestants. Christopher Thompson avait depuis très longtemps le projet d’adapter ce “grand roman initiatique”, lu à l’adolescence. Il rêvait de raconter l’histoire de cette famille déchirée, comme le pays, par la religion, qui lutte pour sa survie et ses convictions dans un monde hostile. Jean de Siorac, le père, est un protestant humaniste, anobli pour ses faits d’armes, sa femme Isabelle est une catholique fervente qui défend sa liberté de croire.
Évoquant le passionnant et complexe travail d’adaptation et d’écriture de cette série, son créateur souligne qu’il a voulu raconter cette époque lointaine avec le point de vue d’aujourd’hui, tout en restant fidèle à l’œuvre de Robert Merle. Cette démarche l’a conduit à développer et à moderniser certains personnages, notamment féminins, comme celui d’Isabelle, très contemporaine. La série met en lumière les résonances avec l’époque actuelle, avec des sujets toujours brûlants comme l’intolérance religieuse, le fanatisme, la radicalité.
Pour la réalisation, Christopher Thompson s’est inspiré des codes du western. Il a choisi de tourner entièrement en Dordogne, sur les lieux du roman, dans des décors naturels extraordinaires et a réuni un remarquable casting d’acteurs confirmés : Nicolas Duvauchelle, Guillaume Gouix, Grégory Fitoussi, Lucie Debay, ainsi que de jeunes talents pour incarner les enfants et adolescents.
La 2e saison est en cours d’écriture, précise Christopher Thompson. Une suite pourrait même être envisagée pour retracer l’histoire des guerres de religion qui ont duré quarante ans. Mais pour lors, la première saison de “Fortune de France” sera présentée en compétition au Festival de la fiction de La Rochelle (du 10 au 15 septembre 2024)
Et nous vous offrons ci-dessous un “petit plus”, constitué par la chronique mensuelle des séries et documentaires que vous pourrez voir à la télévision au mois de septembre :
SÉRIES
Brocéliande (sur TF1, à compter du16 septembre) ;
Le monde n’existe pas (sur Arte, à compter du 26) ;
Ceux qui rougissent (sur arte.tv, à partir du 24) ;
Paris has fallen (sur Canal + , à compter du 23)
DOCUMENTAIRES
Dans la série “Enquête exclusive” : Enquête à Gaza, des vies en enfer (sur M6, le 8 septembre)
Le parfum d’Irak (Arte, le 11 septembre)
Une Française à Kaboul (sur France 5, le 15 septembre)
Royaume-Uni, du Brexit au “Bregret” (sur France 5, le 15 septembre également)
Révolutions surréalistes (sur Arte, les 8 et 15 septembre)
Face à l’histoire : Léon Blum,une vie héroïque (sur France 5, le 22 septembre)
Pompéi, ses nouveaux secrets (sur Arte, le 28 septembre)
Derrière les débats virulents sur les retraites, sur l’immigration, ou sur le déclin de la puissance, une même préoccupation : la baisse du taux de natalité ! La question se pose aujourd’hui, même si la France résiste mieux que la plupart des pays d’Europe. Le président de la République a parlé récemment d’un nécessaire réarmement démographique. Mais que faire dans ce domaine qui échappe largement aux décisions politiques ? En 150 pages, Julien Damon propose une analyse très claire, franche (il n’y a pas de solution miracle) où il examine les sept voies d’action parmi lesquelles il privilégie l’aide à la naissance du premier enfant … « Les batailles de la démographie » aux Editions de l’Aube
Parlons d’un livre passionnant, qui n’est pas récent mais dont la nouvelle traduction date de 2024. Il s’agit de L’homme qui vivait sous terre, de Richard Wright.
Richard Wright est, comme dit le cliché, le plus parisien des auteurs américains car il a vécu à Paris entre 1946 et 1960, accueilli au sens du groupe des Temps Modernes de Jean-Paul Sartre, notamment.
Il était né en 1908 à Natchez, dans le Mississipi.
Son roman raconte l’histoire de Fred Daniels, un jeune homme sans histoires, qui se fait arrêter par la police à la fin d’une journée de travail, alors qu’il doit retrouver son épouse sur le point d’accoucher. Un double meurtre a été commis dans le secteur, la police a besoin d’un coupable : ce sera Fred Daniels.
Il est passé à tabac, torturé même. Et puis… hasard, miracle, opportunité saisie au vol, signe divin, chaque lecteur l’interprétera comme il souhaitera : Fred Daniels est emmené à l’hôpital où sa femme accouche et, profitant d’un moment d’inattention des policiers, s’enfuit. Dehors, une plaque d’égout. Il se glisse sous terre.
La suite est composée de cette courte vie étrange, libre et pourtant contrainte, sous les pieds des êtres vivants et en contact avec leurs objets cachés ou mis au rebut, réinterprétés par la plume magnifique d’un auteur inspiré, au style puissant et évocateur.
L’Homme qui vivait sous terre, de Richard Wright, est publié par Christian Bourgois éditeur.
Développements récents de la guerre Ukraine/Russie. Général Dominique Trinquand. Beaucoup de choses se sont passées dans les derniers mois qui concernent la guerre russe en Ukraine. Les situations se sont compliquées et il est grand besoin de faire le point.
Jean-Noël Orengo. Son livre est une étude au scalpel des grands temps forts de la vie d’ Albert Speer, le metteur en scène, décorateur et architecte préféré d’Hitler. Speer est le favori d’Hitler et il a réussi à sauver sa peau à Nuremberg, en expliquant qu’il n’avait rien su de la Solution finale, s’érigeant habilement en star de la culpabilité allemande. Ses mémoires publiées en 1969 ont été un succès planétaire et ont inspiré romanciers et cinéastes. Les Historiens de l’époque, des témoins mettent à mal sa version mais rien à faire, il devient “le bon nazi” et séduit un rabbin et même Simon Rosenthal qui devient son ami. Une historienne juive se prend de passion pour le personnage. Dans son livre Orengo traque et démonte les mensonges de Speer d’une plume brillante, le lire est vertigineux…
Après une période de longue hibernation dogmatique, l’Occident s’éveille brutalement à une réalité tragique… qu’il a du mal comprendre, à saisir intimement.
Ayant rêvé d’ ‘« une fin de histoire » par le marché généralisé ou la Révolution , il cherche ses marques dans un monde chamboulé où la lutte des puissances
redevient d’une brûlante actualité. Analyse d’un phénomène qui peut déboucher sur la décadence de l’Occident ou sa résurrection.
Jean-Philippe Gueutal, Responsable de communication au SEL avec Cédric Kessler, animateur de la Rue du SEL. Isabelle et Denis Hey, artistes ambassadeurs du SEL, viennent de sortir une chanson, « petit cœur », Elle raconte le ressenti de l’enfant qui vit dans la pauvreté, qui n’a rien et qui se dit qu’il n’est rien mais que quelqu’un décide de choisir pour le suivre pour un bout de chemin. C’est en fait le fonctionnement du parrainage qui est décrit dans les paroles de la chanson et dans les images qui l’accompagnent. Denis et Isa présentent aussi leur engagement avec le SEL.
Quand on parle de luxe aujourd’hui, on pense d’abord à l’économie, à l’industrie du luxe dans laquelle la France est un acteur majeur. Mais le luxe a bien d’autres aspects : une aspiration à la beauté, à la perfection, ou encore un désir de distinction et d’entre soi, peut-être un révélateur d’inégalité et le goût de l’ostentation…
Ces aspects, Christian Blanckaert ne les néglige pas. Dans le Que sais-je Les 100 mots du luxe, il nous livre une analyse très pointue d’un secteur en pleine transformation face aux nouveaux marchés, à la crise climatique, mais aussi un regard sensible sur les rêves et les comportements des hommes et des femmes… Le luxe, inutile ou nécessaire ?
Nicolas Delsalle, Délégué Général de la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse (FASEJ) qui mène diverses actions à travers le monde afin d’améliorer le quotidien de la jeunesse et l’aider à mieux appréhender son futur.
Cette institution a été créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France, par la famille de l’auteur du Petit Prince et par ses admirateurs du monde aéronautique et littéraire.
Oudrymania, Fables, Chasses, Combats. Baptiste Roelly, conservateur du patrimoine, musée Condé. Bien connu pour ses portraits animaliers et ses scènes de vénerie, Jean-Baptiste Oudry est l’objet d’une exposition au musée Condé de Chantilly. Des peintures cynégétiques sur le thème des combats, avec des animaux exotiques. Des illustrations des fables de La Fontaine. L’Oudrymania se révèle enfin avec des objets et décors inspirés des oeuvres de l’artiste. Jusqu’au 6 octobre.
Oudrymania :Jean-Baptiste Oudry, Les deux amis, Coll.part., Copyright Hélène Guicharnaud
Du 5 au 7 juin de cette année, la Normandie commémore et célèbre le 80ᵉ anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie. Vingt-cinq chefs d’État ou de gouvernement sont présents. Une trentaine de cérémonies sont organisées durant ces trois jours en Bretagne et en Normandie. Et le D-Day Festival Normandy propose près de 100 manifestations culturelles et festives. Chez Fréquence protestante, nous célébrons l’événement avec l’Historien — avec un grand H – de la Seconde Guerre mondiale : Olivier Wieviorka.
Olivier Wieviorka est professeur d’histoire à l’École normale supérieure de Paris-Saclay, il est le grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Il a déjà publié de nombreux ouvrages sur le sujet, notamment Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale parue chez Perrin en 2023 : c’est une somme hors du commun qui s’adresse aux passionnés !
Il vient de publier au Seuil Le Débarquement : son histoire par l’infographie avec le graphiste Cyriac Allard : un livre historique à deux où le fond et la forme ont autant d’importance l’un que l’autre. Overlord, c’est le nom de toute l’opération qui s’est déroulée depuis le débarquement en Normandie et qui visait aussi à saisir la Ruhr, c’est-à-dire le poumon industriel du Reich. Avec Olivier Wieviorka, nous allons découvrir la vérité cachée d’Overlord.
L’Étoile fête ses 150 ans ! Depuis 1874, notre Église brille comme une étoile, mettant librement à disposition son énergie et sa foi au service de tous et de l’œuvre du Christ. L’Étoile est un lieu de rassemblement, de spiritualité, de liberté, d’ouverture et de fraternité pour des générations de paroissiens et de visiteurs. À travers les décennies, nous avons partagé des moments de joie, surmonté des défis et tissé des liens précieux, fidèlement à notre identité et nos valeurs. D’hier à demain, pour l’Évangile, une Étoile rayonnante !
Une expérience rare : la visite de la Tour aux figures de Jean Dubuffet permet aux adultes et aux enfants de plus de 6 ans de pénétrer au cœur de ce monument de l’art brut et de découvrir l’univers de Dubuffet. Un artiste unique, qui ne se consacrera entièrement à sa vocation qu’à partir de 40 ans passés et qui deviendra mondialement connu.
Commandée par l’Etat en 1983 (Jack Lang est alors ministre de la Culture) la Tour est érigée dans e parc de l’île Saint-Germain, sur la (commune d’Issy -les-Moulineaux) et inaugurée en 1988. Dubuffet n’est plus là il a disparu en 1985. En 2015, le département des Hauts de seine a racheté à l‘Etat le monument historique et l’a complètement restauré. Attention : pour la visite des chaussures plates, et un bon sens de l’équilibre. A partir de 6 ans.
Le monde change, la mission aussi. Mais en quoi change-t-elle ? Que devient-elle ? C’est pour penser ensemble les enjeux de la mission de l’Église aujourd’hui que le Défap organise une série de webinaires avec des spécialistes de la mission, chercheurs et professeurs. En ce mois de rentrée, l’invité est le pasteur Robert Louinor, sur le thème: « Le pardon chez Paul Ricœur : une proposition de construction socio-politique de la paix ». Construire la paix, un thème qui fait particulièrement écho au parcours de cet intervenant d’origine haïtienne, que l’assassinat du président Jovenel Moïse a séparé de sa famille.
Derrière les débats virulents sur les retraites, sur l’immigration, ou sur le déclin de la puissance, une même préoccupation : la baisse du taux de natalité ! La question se pose aujourd’hui, même si la France résiste mieux que la plupart des pays d’Europe. Le président de la République a parlé récemment d’un nécessaire réarmement démographique. Mais que faire dans ce domaine qui échappe largement aux décisions politiques ? En 150 pages, Julien Damon propose une analyse très claire, franche (il n’y a pas de solution miracle) où il examine les sept voies d’action parmi lesquelles il privilégie l’aide à la naissance du premier enfant … « Les batailles de la démographie » aux Editions de l’Aube
Parlons d’un livre passionnant, qui n’est pas récent mais dont la nouvelle traduction date de 2024. Il s’agit de L’homme qui vivait sous terre, de Richard Wright.
Richard Wright est, comme dit le cliché, le plus parisien des auteurs américains car il a vécu à Paris entre 1946 et 1960, accueilli au sens du groupe des Temps Modernes de Jean-Paul Sartre, notamment.
Il était né en 1908 à Natchez, dans le Mississipi.
Son roman raconte l’histoire de Fred Daniels, un jeune homme sans histoires, qui se fait arrêter par la police à la fin d’une journée de travail, alors qu’il doit retrouver son épouse sur le point d’accoucher. Un double meurtre a été commis dans le secteur, la police a besoin d’un coupable : ce sera Fred Daniels.
Il est passé à tabac, torturé même. Et puis… hasard, miracle, opportunité saisie au vol, signe divin, chaque lecteur l’interprétera comme il souhaitera : Fred Daniels est emmené à l’hôpital où sa femme accouche et, profitant d’un moment d’inattention des policiers, s’enfuit. Dehors, une plaque d’égout. Il se glisse sous terre.
La suite est composée de cette courte vie étrange, libre et pourtant contrainte, sous les pieds des êtres vivants et en contact avec leurs objets cachés ou mis au rebut, réinterprétés par la plume magnifique d’un auteur inspiré, au style puissant et évocateur.
L’Homme qui vivait sous terre, de Richard Wright, est publié par Christian Bourgois éditeur.
Développements récents de la guerre Ukraine/Russie. Général Dominique Trinquand. Beaucoup de choses se sont passées dans les derniers mois qui concernent la guerre russe en Ukraine. Les situations se sont compliquées et il est grand besoin de faire le point.
Jean-Noël Orengo. Son livre est une étude au scalpel des grands temps forts de la vie d’ Albert Speer, le metteur en scène, décorateur et architecte préféré d’Hitler. Speer est le favori d’Hitler et il a réussi à sauver sa peau à Nuremberg, en expliquant qu’il n’avait rien su de la Solution finale, s’érigeant habilement en star de la culpabilité allemande. Ses mémoires publiées en 1969 ont été un succès planétaire et ont inspiré romanciers et cinéastes. Les Historiens de l’époque, des témoins mettent à mal sa version mais rien à faire, il devient “le bon nazi” et séduit un rabbin et même Simon Rosenthal qui devient son ami. Une historienne juive se prend de passion pour le personnage. Dans son livre Orengo traque et démonte les mensonges de Speer d’une plume brillante, le lire est vertigineux…
Après une période de longue hibernation dogmatique, l’Occident s’éveille brutalement à une réalité tragique… qu’il a du mal comprendre, à saisir intimement.
Ayant rêvé d’ ‘« une fin de histoire » par le marché généralisé ou la Révolution , il cherche ses marques dans un monde chamboulé où la lutte des puissances
redevient d’une brûlante actualité. Analyse d’un phénomène qui peut déboucher sur la décadence de l’Occident ou sa résurrection.
Jean-Philippe Gueutal, Responsable de communication au SEL avec Cédric Kessler, animateur de la Rue du SEL. Isabelle et Denis Hey, artistes ambassadeurs du SEL, viennent de sortir une chanson, « petit cœur », Elle raconte le ressenti de l’enfant qui vit dans la pauvreté, qui n’a rien et qui se dit qu’il n’est rien mais que quelqu’un décide de choisir pour le suivre pour un bout de chemin. C’est en fait le fonctionnement du parrainage qui est décrit dans les paroles de la chanson et dans les images qui l’accompagnent. Denis et Isa présentent aussi leur engagement avec le SEL.
Quand on parle de luxe aujourd’hui, on pense d’abord à l’économie, à l’industrie du luxe dans laquelle la France est un acteur majeur. Mais le luxe a bien d’autres aspects : une aspiration à la beauté, à la perfection, ou encore un désir de distinction et d’entre soi, peut-être un révélateur d’inégalité et le goût de l’ostentation…
Ces aspects, Christian Blanckaert ne les néglige pas. Dans le Que sais-je Les 100 mots du luxe, il nous livre une analyse très pointue d’un secteur en pleine transformation face aux nouveaux marchés, à la crise climatique, mais aussi un regard sensible sur les rêves et les comportements des hommes et des femmes… Le luxe, inutile ou nécessaire ?
Journaliste, poète et écrivain, réfugié syrien en France en 2012, Omar Youssef Souleimane est devenu citoyen français en 2022.
Dans son livre, “Être Français”, édité chez Flammarion, émouvant récit à la fois politique et poétique, il revient sur son parcours tumultueux, semé d’embuches, et raconte comment il a obtenu la nationalité française, ce qui fut pour lui “une nouvelle naissance”.
Dans cette émission de Myriam Lemaire, il évoque son départ précipité de Syrie, un an après le début de la révolution et son arrivée dans “une autre France”, en banlieue parisienne, différente de celle qu’il avait rêvée.
Son apprentissage de la langue d’Eluard, son poète préféré (nous écoutons dans cette émission le poème “Liberté” dit par cet auteur) fut un vrai défi pour lui.
Grace à sa maitrise de notre langue, il a pu bâtir son intégration et écrire en français plusieurs livres comme Le Petit Terroriste, Le dernier Syrien, Une chambre en exil, publiés chez Flammarion.
A travers ses voyages dans de nombreuses villes françaises, il a découvert son nouveau pays dont il aime la diversité et l’art de vivre. Il dit son étonnement face au souhait de fuir la France exprimé par les jeunes musulmans rencontrés dans les ateliers d’écriture qu’il anime dans des lycées et collèges de la banlieue parisienne. Réfléchir à la question de l’intégration lui parait nécessaire pour que ces “enfants séparés de la République” retrouvent l’espoir.
Invitées : Anne Landois, showrunneuse de la série 66-5 sur Canal + ; et Tiphaine Remy, avocate, protagoniste de la 4e saison de Commises d’office, de Fanny Fontan (France 2).
Aujourd’hui nous allons évoquer deux séries sur l’univers judiciaire, assez différentes de ce qu’on a l’habitude de voir. Loin des fictions procédurales et des effets de manche grandiloquents, la série documentaire Commises d’office, de Fanny Fontan, et la série 66-5 d’Anne Landois, laissent la place aux femmes et explore le quotidien d’avocates commises d’office dans des affaires pénales délicates qui les confrontent au trafic de drogue, à la misère et à la violence. Ce n’est pas l’envers de la justice qui est montré, mais bien son endroit, qu’on connaît moins, fait de couloirs bureaucratiques, de discussions avec les juges, ou entre collègues, et d’actrices de la justice qui doivent se débattre entre leur vie de femmes et celle des autres lorsqu’ils sont vulnérables.
L’émission qui vous est proposée est consacrée à ces instruments méconnus qui ont traversé l’histoire de la musique. Ils avaient un certains succès au XVIIIème siècle et refont leur apparition au XXème. Ce même XXème siècle voit apparaître d’autres instruments insolites avec l’électricité et l’électronique. Un répertoire original est dédié de Mozart à Messiaen
Les Nocturnes pour piano, épisode 11 : des compositeurs de différents pays d’Europe à la fin du XIXème siècle et au début du XXème. Avec cette émission, prend fin le voyage au pays des Nocturnes pour le piano. Nous y voyageons en Russie avec Alexandre Borodine (1833-1887), en Norvège avec Edvard Grieg (1843-1907), en Espagne avec Manuel de Falla (1876-1946), en Grèce avec Manolis Kalomiris (1883-1962) et en Roumanie et en France avec Georges Enesco (1881-1955).
« Ernest et Victoria », création à la Cité Bleue Genève
Intermezzo est consacré à une création très originale, intitulée Ernest et Victoria, spectacle imaginé par le chef d’orchestre argentin et suisse Leonardo Garcia Alarcon, et qui sera donné à la Cité Bleue de Genève les 3, 4, 5 et 7 juin 2024. L’histoire de l’amitié entre deux personnalités remarquables : Victoria Ocampo, grande dame de la culture argentine, mécène et femme de lettres et Ernest Ansermet, l’immense chef d’orchestre suisse, se voit racontée à travers leur correspondance, émaillée pour toutes sortes de pièces musicales représentatives de la culture argentine et des répertoires qu’a dirigés Ernest Ansermet, en particulier la musique du 20e siècle. La figure de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges y est également convoquée, ainsi que celle de Stravinsky.
James Woody fait partie des grandes figures du protestantisme français. Pasteur, il est aussi docteur en théologie, animateur du courant libéral, observateur attentif et dynamique de notre vie collective.
Son nouveau livre, « La liberté et les premiers rois d’Israël » (Le Cerf, 330 p. 24 €) n’est pas seulement un ouvrage d’exégèse inspiré par sa thèse. Il nous invite à réfléchir à la conception que nous pouvons avoir, aujourd’hui, de la liberté politique. Alors que les partis que l’on dit populistes et qui, somme toute, ne font que s’inscrire dans une tradition totalitaire, menacent notre démocratie, James Woody nous encourage à l’exigence, à la rigueur, à la profondeur de réflexion. Rencontre avec un homme volontiers rieur qui porte sur notre monde un regard aiguisé, grave et sérieux.
On connait la chanson – Un nouveau rendez-vous dans le paysage de la chanson francophone ! Les premier et troisième samedis de chaque mois, de 23 à 24 heures, Fréquence protestante accueille « On connaît la chanson ». Une émission aux confluents de la chanson patrimoniale et de ses nouvelles voix, en lien avec l’actualité de la scène. Dans chaque émission, un artiste rend hommage à un grand de la chanson. L’occasion de revisiter un parcours, de réécouter des chansons connues ou à découvrir… Un spectacle ou un livre est présenté en seconde partie de l’émission.
L’émission est coanimée par Raoul Bellaïche, créateur et directeur de la revue Je chante, et Jean-Daniel Belfond, ancien collaborateur de Paroles et musique, éditeur de nombreux livres sur la chanson francophone.
Per-am-bu-la-tion. Du latin perambulare, parcourir, voyager, divaguer. Qu’il désigne la visite d’une forêt ou l’arpentage d’un terrain, qu’il se veuille promenade, voyage ou excursion, c’est là un mot désuet, rare, précieux comme les aime Emmanuelle Favier. À chaque émission, l’écrivaine vous propose d’arpenter une rue de son A jusqu’à son Z, de son numéro un jusqu’à son infini. Pour ce troisième épisode de Perambulations, arpentons les lisières du Marais avec la rue des Tournelles, et partons à la rencontre des esprits du Grand Siècle et de leurs muses libertines. Bonne balade radiophonique !
Un complexe sportif rénover prêt à former les athlètes de demain. C’est dans cette optique et avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en ligne de mire, que l’inauguration du CREPS se réalise. Venez découvrir les coins et recoins de la futur fabrique des nouveaux champions comme l’aime à décrire la présidente Valérie Pécresse et la préparation des athlètes aux Jeux qui auront de août à septembre 2024.
COURS 18 du 23 juin 2024 : ἐπιούσιον (« notre pain … lequel ? ») à v 13 (« ne nous induis pas » ou « ne nous laisse pas entrer en … ») et tout début d’étude de la « tentation ».
Du 5 au 7 juin de cette année, la Normandie commémore et célèbre le 80ᵉ anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie. Vingt-cinq chefs d’État ou de gouvernement sont présents. Une trentaine de cérémonies sont organisées durant ces trois jours en Bretagne et en Normandie. Et le D-Day Festival Normandy propose près de 100 manifestations culturelles et festives. Chez Fréquence protestante, nous célébrons l’événement avec l’Historien — avec un grand H – de la Seconde Guerre mondiale : Olivier Wieviorka.
Olivier Wieviorka est professeur d’histoire à l’École normale supérieure de Paris-Saclay, il est le grand spécialiste de la Seconde Guerre mondiale. Il a déjà publié de nombreux ouvrages sur le sujet, notamment Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale parue chez Perrin en 2023 : c’est une somme hors du commun qui s’adresse aux passionnés !
Il vient de publier au Seuil Le Débarquement : son histoire par l’infographie avec le graphiste Cyriac Allard : un livre historique à deux où le fond et la forme ont autant d’importance l’un que l’autre. Overlord, c’est le nom de toute l’opération qui s’est déroulée depuis le débarquement en Normandie et qui visait aussi à saisir la Ruhr, c’est-à-dire le poumon industriel du Reich. Avec Olivier Wieviorka, nous allons découvrir la vérité cachée d’Overlord.
L’Étoile fête ses 150 ans ! Depuis 1874, notre Église brille comme une étoile, mettant librement à disposition son énergie et sa foi au service de tous et de l’œuvre du Christ. L’Étoile est un lieu de rassemblement, de spiritualité, de liberté, d’ouverture et de fraternité pour des générations de paroissiens et de visiteurs. À travers les décennies, nous avons partagé des moments de joie, surmonté des défis et tissé des liens précieux, fidèlement à notre identité et nos valeurs. D’hier à demain, pour l’Évangile, une Étoile rayonnante !
Une expérience rare : la visite de la Tour aux figures de Jean Dubuffet permet aux adultes et aux enfants de plus de 6 ans de pénétrer au cœur de ce monument de l’art brut et de découvrir l’univers de Dubuffet. Un artiste unique, qui ne se consacrera entièrement à sa vocation qu’à partir de 40 ans passés et qui deviendra mondialement connu.
Commandée par l’Etat en 1983 (Jack Lang est alors ministre de la Culture) la Tour est érigée dans e parc de l’île Saint-Germain, sur la (commune d’Issy -les-Moulineaux) et inaugurée en 1988. Dubuffet n’est plus là il a disparu en 1985. En 2015, le département des Hauts de seine a racheté à l‘Etat le monument historique et l’a complètement restauré. Attention : pour la visite des chaussures plates, et un bon sens de l’équilibre. A partir de 6 ans.
Avec Christopher Thompson, créateur et réalisateur de la série “Fortune de France”, adaptée de l’œuvre de Robert Merle.
Acteur, scénariste et réalisateur pour le cinéma et la télévision, Christopher Thompson est l’invité de cette émission pour évoquer la série “Fortune de France”, adaptée de la saga éponyme de Robert Merle (13 volumes parus de 1977 à 2003). Il en est scénariste et réalisateur. Elle arrivera sur France 2 le 16 septembre à 21H05 et sera disponible en intégralité dès le 9 septembre sur la plateforme france.tv.
Cette série historique et familiale en six épisodes de 52 minutes plonge le spectateur au cœur du Périgord, en 1557, au temps des guerres de religion opposant catholiques et protestants. Christopher Thompson avait depuis très longtemps le projet d’adapter ce “grand roman initiatique”, lu à l’adolescence. Il rêvait de raconter l’histoire de cette famille déchirée, comme le pays, par la religion, qui lutte pour sa survie et ses convictions dans un monde hostile. Jean de Siorac, le père, est un protestant humaniste, anobli pour ses faits d’armes, sa femme Isabelle est une catholique fervente qui défend sa liberté de croire.
Évoquant le passionnant et complexe travail d’adaptation et d’écriture de cette série, son créateur souligne qu’il a voulu raconter cette époque lointaine avec le point de vue d’aujourd’hui, tout en restant fidèle à l’œuvre de Robert Merle. Cette démarche l’a conduit à développer et à moderniser certains personnages, notamment féminins, comme celui d’Isabelle, très contemporaine. La série met en lumière les résonances avec l’époque actuelle, avec des sujets toujours brûlants comme l’intolérance religieuse, le fanatisme, la radicalité.
Pour la réalisation, Christopher Thompson s’est inspiré des codes du western. Il a choisi de tourner entièrement en Dordogne, sur les lieux du roman, dans des décors naturels extraordinaires et a réuni un remarquable casting d’acteurs confirmés : Nicolas Duvauchelle, Guillaume Gouix, Grégory Fitoussi, Lucie Debay, ainsi que de jeunes talents pour incarner les enfants et adolescents.
La 2e saison est en cours d’écriture, précise Christopher Thompson. Une suite pourrait même être envisagée pour retracer l’histoire des guerres de religion qui ont duré quarante ans. Mais pour lors, la première saison de “Fortune de France” sera présentée en compétition au Festival de la fiction de La Rochelle (du 10 au 15 septembre 2024)
Et nous vous offrons ci-dessous un “petit plus”, constitué par la chronique mensuelle des séries et documentaires que vous pourrez voir à la télévision au mois de septembre :
SÉRIES
Brocéliande (sur TF1, à compter du16 septembre) ;
Le monde n’existe pas (sur Arte, à compter du 26) ;
Ceux qui rougissent (sur arte.tv, à partir du 24) ;
Paris has fallen (sur Canal + , à compter du 23)
DOCUMENTAIRES
Dans la série “Enquête exclusive” : Enquête à Gaza, des vies en enfer (sur M6, le 8 septembre)
Le parfum d’Irak (Arte, le 11 septembre)
Une Française à Kaboul (sur France 5, le 15 septembre)
Royaume-Uni, du Brexit au “Bregret” (sur France 5, le 15 septembre également)
Révolutions surréalistes (sur Arte, les 8 et 15 septembre)
Face à l’histoire : Léon Blum,une vie héroïque (sur France 5, le 22 septembre)
Pompéi, ses nouveaux secrets (sur Arte, le 28 septembre)
Le mage du Kremlin,librement adapté du roman éponyme de Giuliano da Empoli, adaptation, conception et mise en scène Roland Auzet, La Scala Paris, jusqu’au 3 novembre, 21h ou 17h ; 01 40 03 44 30
LE MAGE DU KREMLIN, traduit en douze langues, premier roman de GIULIANO DA EMPOLI (Éditions Gallimard, 2022), a remporté le Grand prix du Roman de l’Académie française en 2022. Il est intéressant de noter qu’il a été le conseiller du président du Conseil italien Matteo Renzi.
James Woody fait partie des grandes figures du protestantisme français. Pasteur, il est aussi docteur en théologie, animateur du courant libéral, observateur attentif et dynamique de notre vie collective.
Son nouveau livre, « La liberté et les premiers rois d’Israël » (Le Cerf, 330 p. 24 €) n’est pas seulement un ouvrage d’exégèse inspiré par sa thèse. Il nous invite à réfléchir à la conception que nous pouvons avoir, aujourd’hui, de la liberté politique. Alors que les partis que l’on dit populistes et qui, somme toute, ne font que s’inscrire dans une tradition totalitaire, menacent notre démocratie, James Woody nous encourage à l’exigence, à la rigueur, à la profondeur de réflexion. Rencontre avec un homme volontiers rieur qui porte sur notre monde un regard aiguisé, grave et sérieux.
