Type de calendrier: Radio

Analyse des résultats du 1er tour des élections législatives 2024

Une histoire célébrissime, celle de Don Quichotte, mais bouleversée par le metteur en scène Gwenaël Morin. Lui-même monte sur scène, et il est entouré de Jeanne Balibar en Dulcinée, Marie-Noëlle qui incarne la fameuse Rossinante, la jument étique de Don Quichotte, et Thierry Dupont dans un double rôle, celui de Sancho Pansa et de son âne chargé de porter les fardeaux.

L’année passé une autre création de Gwénaël Morin inaugurait un cycle de quatre années intitulé “Démonter les remparts pour finir le pont”. Quichotte est inclus dans cette série. Cette pièce témoigne de ce théâtre actuel, qui allie la vie, notre vie, avec des textes du répertoire classique, comme pour mieux ancrer le spectacle dans le vif de nos existences.

C’est ce soir à 22h, à la Maison Jean Vilar, dans le jardin de la rue de Mons, et ça dure jusqu’au 20 juillet.

Avec Lolita Chammah, actrice française

La fontaine des innocents, histoire d’un chef-d’oeuvre parisien.

Emmanuelle Philippe, conservateur en chef du patrimoine.

Sa restauration, entamée depuis l’année dernière, est à l’origine de cette exposition qui présente les multiples états de la fontaine des Innocents, suivant les modifications et même les bouleversements de ce quartier central de Paris. Elle nous conduit au cœur d’un Paris en constante mutation que le monument accompagne. L’accent est mis sur l’œuvre de Jean Goujon dont les reliefs ornent la fontaine depuis le milieu du XVIe siècle. Le célèbre sculpteur protestant sera, au XIX e siècle, l’objet de « légendes », présentées ici, comme celle qui veut que sa mort date de la Saint-Barthélemy, alors que l’on perd sa trace à Bologne, après 1564. Nous traversons donc les siècles avec la fontaine et ses différents changements. Source d’inspiration, elle influence des artistes aussi variés que Moitte ou Ingres et, aujourd’hui, par l’intermédiaire de ce dernier, des artistes du Street art.

Musée Carnavalet 23 rue de Sévigné , jusqu’au 25 août 2024 Ouvert de 10 à 18h Fermeture le lundi

« L’intelligence artificielle dans l’art et le luxe : quelles sont les avancées technologiques ? ». Loïc Schappacher, CEO Metagellan et collecOnline

Pierre gérant du club Cross Fit St Pierre. Jacques 1:12. Pierre relate son parcours de sportif qui l’a amené à gérer un club de Cross Fit. Il partage quleques valeurs clés du sport pour lui à travers un accident vécu lors d’une compétition.

Fils de sidérurgiste et sidérurgiste lui-même, Jean-Louis Malys est devenu l’une des figures les plus importantes de la CFDT durant les vingt dernières années. Pour Fréquence Protestante, il évoque son parcours et fait comprendre ce que signifie pour lui un syndicalisme ouvert au dialogue et ferme sur ses principes, attaché au compromis sans verser dans la complaisance. Rencontre avec un homme de bien, dénué de sectarisme.  

Nature et préjugés

Avignon sélection festival Off

Prions pour les JO

Les protestants et le sport

Collectif : Résistance Renaissance – Labor et Fides

Michel Barlow : Visages du Christ dans le Premier Testament – Cabédita

Michel Barlow : Les Pères du désert vous parlent – Olivétan

Bruno Mori : Méditations insolites sur les évangiles – Karthala

Vincent Lemire et Christophe Gaultier : Histoire de Jérusalem – Ed. Les Arènes

Prions pour les JO

Les héros inconnus.

Auteur : Pascal Veyssi
Production : Pascal Veyssi
Musiques : Parsiparla – Maurice Clément-Faivre

Il y eut à travers toutes les époques des êtres ordinaires qui placés dans des situations de forte contrainte ont réalisé des choses extraordinaires et insoupçonnées.
Cela a pu aller jusqu’à un véritable héroïsme.
C’est pourquoi dans cette série, nous vous contons des histoires bien réelles d’héroïnes et de héros inconnus, dont le détail est extraordinaire, entre autres celle d’une personne que l’auteur de cette série a rencontré à l’âge 83 ans.
Ces vies remarquables peuvent nous aider à réfléchir à ce que peuvent être des actions humaines en regard de situations inhumaines.
Il y a beaucoup à apprendre…

Mythologie Grecque – Ep 19

La Révolution Française – épisode 3

Énigmes photographiques de la photographe Marina Gadonneix, et Laetitia Guillemin, commissaire d’expositions indépendante.

Invité : Frédéric Pagès, journaliste au Canard enchaîné

Thème : À la rencontre de Botul

Livre : Jean-Baptiste Botul, Freud et le cigare fatal.

 Passionnée depuis sa plus tendre enfance, passée dans le Limousin, des paysages de grande beauté, pour l’antiquité grecque, l’historienne Caroline Fourgeaud Laville nous fait partager son amour pour une civilisation dont nous sommes en partie les héritiers. Rencontre avec une femme aussi lumineuse qu’érudite. 

Le quatuor de Chostakovitch

Ce qui est formidable avec le festival d’Avignon, c’est que l’on peut voir des spectacles très très particuliers. Ce soir, par exemple, je vais voir Une Ombre vorace, une pièce commune. Qu’est-ce donc qu’une « pièce commune » ? Un dispositif qui favorise la création d’un répertoire de poche destiné à des artistes dont le travail est par ailleurs et habituellement présenté sur les grandes scènes françaises, et européennes. Donc chaque année, un artiste est invité à créer une pièce qui tournera dans l’Europe entière et dans des espaces très différents.

Une ombre vorace est l’histoire de Jean Vidal, un alpiniste en fin de carrière, qui décide d’entreprendre l’ascension de l’Annapurna, un sommet népalais sur lequel son propre père a trouvé la mort, trente ans auparavant. Le metteur en scène et créateur, l’Argentin Mariano Pensotti, aime les grandes fresques où des récits intimes de croisent, s’entrelacent et se répondent, découvrant ainsi des pans entiers d’histoire oubliée : exactement comme la Montagne, quand la fonte des neiges laisse remonter des corps disparus.

C’est ce soir à 20 h au centre social Espace Pluriel, salle de la Barbière, à Avignon. Mais fidèle à son objectif, ce spectacle est itinérant et sera demain au château d’Aramon, et après-demain à Caumont sur Durance… et ainsi de suite jusqu’au 20 juillet. Consultez le programme du festival pour savoir où aller !

«  Il faut des mondes pour faire un monde… «  avec pour invité Charles-Antoine Schwerer pour le livre «Entre les plis du monde, Chroniques sur les hauteurs de l’Asie »

La problématique de l’accès à l’eau. Anaïs N’Landu présente la problématique de l’accès à l’eau dans les contextes où travaillent les organisations chrétiennes locales partenaires du SEL dans des pays d’Afrique subsaharienne. Puis un échange avec Daniel Hillion aborde la manière dont la foi chrétienne nous permet d’apprendre à regarder les problématiques de pauvreté et d’injustice dans le monde sans être dominé par ce qu’elles présentent d’anxiogène.

Quelle sera la prochaine Assemblée nationale ? Une majorité est-elle possible ? Dans quelles conditions un Premier ministre et un gouvernement pourront-ils être nommés ? A partir des résultats du 1^er tour, Mélody Mock-Gruet, docteur en droit, spécialiste du rôle du Parlement, nous livre les différentes hypothèses qui peuvent être envisagées et nous explique ce qui va se passer après le 7 juillet : prise de fonction des députés, élections aux postes-clés de l’Assemblée (présidence, questeurs, commissions), constitution des groupes, ouverture de la session pour une durée de 15 jours, le 18 juillet… Tous les regards seront sur l’Assemblée…

« Le petit guide du contrôle parlementaire » et « le petit guide des amendements » ed L’Harmattan

Analyse des résultats du 1er tour des élections législatives 2024

Avec Lolita Chammah, actrice française

La fontaine des innocents, histoire d’un chef-d’oeuvre parisien.

Emmanuelle Philippe, conservateur en chef du patrimoine.

Sa restauration, entamée depuis l’année dernière, est à l’origine de cette exposition qui présente les multiples états de la fontaine des Innocents, suivant les modifications et même les bouleversements de ce quartier central de Paris. Elle nous conduit au cœur d’un Paris en constante mutation que le monument accompagne. L’accent est mis sur l’œuvre de Jean Goujon dont les reliefs ornent la fontaine depuis le milieu du XVIe siècle. Le célèbre sculpteur protestant sera, au XIX e siècle, l’objet de « légendes », présentées ici, comme celle qui veut que sa mort date de la Saint-Barthélemy, alors que l’on perd sa trace à Bologne, après 1564. Nous traversons donc les siècles avec la fontaine et ses différents changements. Source d’inspiration, elle influence des artistes aussi variés que Moitte ou Ingres et, aujourd’hui, par l’intermédiaire de ce dernier, des artistes du Street art.

Musée Carnavalet 23 rue de Sévigné , jusqu’au 25 août 2024 Ouvert de 10 à 18h Fermeture le lundi

« L’intelligence artificielle dans l’art et le luxe : quelles sont les avancées technologiques ? ». Loïc Schappacher, CEO Metagellan et collecOnline

Fils de sidérurgiste et sidérurgiste lui-même, Jean-Louis Malys est devenu l’une des figures les plus importantes de la CFDT durant les vingt dernières années. Pour Fréquence Protestante, il évoque son parcours et fait comprendre ce que signifie pour lui un syndicalisme ouvert au dialogue et ferme sur ses principes, attaché au compromis sans verser dans la complaisance. Rencontre avec un homme de bien, dénué de sectarisme.  

Nature et préjugés

4400 athlètes vont participer aux jeux paralympiques qui auront lieu pour la première fois à Paris du 28 août au 8 septembre 2024. Ces jeux nous concernent tous (même ceux qui ne sont pas sportifs !). Car ils sont l’occasion pour chacune et chacun d’entre nous de nous interroger sur le regard que notre société porte sur le handicap et les personnes en situation de handicap. Un message transmis par l’exposition “Histoires paralympiques” qui se tient depuis le 11 juin, jusqu’au 29 septembre au Panthéon. Message qui est aussi celui des deux invitées du Samedi Magazine : Anne Marcellini, co-commissaire de l’exposition et Ludivine Munos, marraine de l’exposition. Le choix du panthéon (où est entré en 1952 Louis Braille, inventeur de l’écriture tactile et précurseur de l’émancipation des déficients visuels par l’instruction) n’est pas un hasard. L’exposition retrace (de 1948 à nos jours), l’histoire de l’intégration sportive du handicap à son inclusion sociale. Une thématique qui s’inscrit dans la vocation du panthéon de construire une citoyenneté à travers le patrimoine, historique, culturel et sportif. Anne Marcellini (à gauche sur la photo), professeure de sociologie du sport et de l’activité physique adaptée de l’université de Lausanne, explique le pari de l’exposition d’évoquer le grand nombre d’activités sportives et la diversité des athlètes. Depuis les pionniers du paralympisme qui ont permis une émancipation par rapport à la maladie ou l’invalidité jusqu’à l’apparition de nouveaux sports comme le “cécifoot”, en passant par un système de classification des sportifs pour créer l’égalité des chances dans les compétitions. Ludivine Munos (à droite sur la photo), triple médaillée olympique de natation a commencé sa brillante carrière handisport à l’âge de 12 ans. Plus jeune membre de l’équipe de France de natation, elle a poursuivi en parallèle des entraînements ses études et obtenu un mastère en droit et management. Elle a vécu les transformations qui ont conduit au grand spectacle de la fierté auquel elle nous incite à participer en allant encourager et admirer les “superhumains”.

« Qui som ? » est un spectacle à la croisée du cirque et de la danse. Il est donné par la compagnie franco-catalane Baro d’evel, invitée pour la première fois au festival d’Avignon.  

La question trouve des réponses à la fois inventives et généreuses, mêlant les spectateurs à des voyages fabuleux et surprenants. Les comédiens, les danseurs, les musiciens, les acrobates, les clowns et même… les céramistes forment ensemble une explosion de couleurs et de formes. 

Pour mieux lutter, tous ensemble, contre les forces du désespoir et du renoncement, pour un monde à venir enfin réenchanté. 

C’est ce soir à 22 h dans la cour du lycée Saint-Joseph, et tous les soirs jusqu’au 14 juillet.  

Figure un peu oubliée de la Belle époque, Nelly Jacquemart fut une personnalité étonnante et complexe. Catholique fervente, artiste peintre, elle épouse à 40 ans Edouard André, protestant, héritier d’une immense fortune, à la suite d’un mariage arrangé. Elle constitua avec son mari, puis seule, une collection exceptionnelle, assemblée dans leur hôtel du bd Haussmann puis au domaine de l’abbaye de Châalis, et légua l‘ensemble à l’institut de France. Le livre très érudit de Pierre Curie et de Jean-Marc Vasseur nous révèle aussi la vie sociale du « gratin » de Paris en ce tournant du 19e au 20e siècle avec ses règles, ses méchancetés et ses obligations, ainsi que le monde de l’art international.

Une belle lecture d’été que ce petit roman. Sur les falaises de marbre date de 1939. Son auteur, Ernst Jünger, est surtout connu pour ses journaux de guerre, 1914-1918 puis 1939-1945.

Ce petit roman cryptique propose une vision étonnante d’un avenir qui était alors incertain tout en étant perçu comme catastrophique par une partie des Allemands. Un peu comme en France actuellement…

La traduction d’Henri Thomas, de 1942, fait écho à une langue française que l’on lisait à l’époque, la langue de Julien Gracq. Bonne intuition car d’ailleurs, Julien Gracq n’avait pas manqué de remarquer ce livre et en a fait un commentaire : « Ce n’est pas une explication de notre époque, non plus un livre à clé où l’on pourrait, comme certains ont été tentés de le faire, mettre des noms sur des figures inquiétantes, ou imposantes, qui se lèvent dans ces pages. Avec plus de vérité on pourrait l’appeler un ouvrage symbolique, et ce serait seulement à condition d’admettre que ces symboles ne peuvent s’y lire qu’en énigme et à travers un miroir. »

Les figures en question, ce peut être n’importe quel dictateur, quel que soit le nom qu’on lui donne. Ce qui est sûr, c’est que nous assistons à l’invasion d’un territoire en paix et tout en beauté : la Marina, terre de vignobles comme peut l’être l’Italie et la Campagna, terre de pâturages et de verdure, par les êtres rassemblés pour un sauvage assaut en provenance des forêts alentour, conduits par un certain Grand Forestier entouré de ses chiens.

Sur les falaises de marbre, par Ernst Jünger, aux éditions Gallimard, collection « L’Imaginaire »

 Yann Richard est agrégé et docteur en géographie, professeur à l’UFR de géographie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi qu’au cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) de Paris sciences et lettres (PSL), il travaille sur les dynamiques territoriales de l’Europe orientale et des pays baltes. 

Il ne se passe jamais rien ici, Olivier Adam

Il y a vingt cinq mille ans deux créatures cosmiques Gork le mégapesantaure et l’Oselinos ont fait un pari absurde. Les différentes manières employées par Gork pour essayer de gagner son pari vont quelque peu bouleverser le fonctionnement du système solaire. L’on découvrira alors de la façon la plus absurde et la plus sérieuse l’origine de la grande tache rouge de Jupiter, les raisons de l’esclavagisme dans l’antiquité, l’origine des astéroïdes ou encore des taches sombres, les “mers” de notre Lune. Chaque situation extravagante nous est heureusement commentée par “le Professeur” dont l’extraordinaire bagout n’a d’égale que son incompétence. Joué par une équipe d’acteurs, c’est un véritable feuilleton radiophonique qui vous est proposé là..

Quelques-uns des plus célèbres récits des Mille et Une Nuits et autres Contes d’Orient. Des dialogues, des chansons, des slams, un rap, dits par une quinzaine d’artistes passionnés. Le tout imprégné d’un indispensable humour !

Épisode 22, La biche aux cheveux de soleil

Armand ALOYIN et Olivier RAYMOND

«  Il faut des mondes pour faire un monde… «  avec pour invité Charles-Antoine Schwerer pour le livre «Entre les plis du monde, Chroniques sur les hauteurs de l’Asie »

La problématique de l’accès à l’eau. Anaïs N’Landu présente la problématique de l’accès à l’eau dans les contextes où travaillent les organisations chrétiennes locales partenaires du SEL dans des pays d’Afrique subsaharienne. Puis un échange avec Daniel Hillion aborde la manière dont la foi chrétienne nous permet d’apprendre à regarder les problématiques de pauvreté et d’injustice dans le monde sans être dominé par ce qu’elles présentent d’anxiogène.

Quelle sera la prochaine Assemblée nationale ? Une majorité est-elle possible ? Dans quelles conditions un Premier ministre et un gouvernement pourront-ils être nommés ? A partir des résultats du 1^er tour, Mélody Mock-Gruet, docteur en droit, spécialiste du rôle du Parlement, nous livre les différentes hypothèses qui peuvent être envisagées et nous explique ce qui va se passer après le 7 juillet : prise de fonction des députés, élections aux postes-clés de l’Assemblée (présidence, questeurs, commissions), constitution des groupes, ouverture de la session pour une durée de 15 jours, le 18 juillet… Tous les regards seront sur l’Assemblée…

« Le petit guide du contrôle parlementaire » et « le petit guide des amendements » ed L’Harmattan

Analyse des résultats du 1er tour des élections législatives 2024

Avec Lolita Chammah, actrice française

La fontaine des innocents, histoire d’un chef-d’oeuvre parisien.

Emmanuelle Philippe, conservateur en chef du patrimoine.

Sa restauration, entamée depuis l’année dernière, est à l’origine de cette exposition qui présente les multiples états de la fontaine des Innocents, suivant les modifications et même les bouleversements de ce quartier central de Paris. Elle nous conduit au cœur d’un Paris en constante mutation que le monument accompagne. L’accent est mis sur l’œuvre de Jean Goujon dont les reliefs ornent la fontaine depuis le milieu du XVIe siècle. Le célèbre sculpteur protestant sera, au XIX e siècle, l’objet de « légendes », présentées ici, comme celle qui veut que sa mort date de la Saint-Barthélemy, alors que l’on perd sa trace à Bologne, après 1564. Nous traversons donc les siècles avec la fontaine et ses différents changements. Source d’inspiration, elle influence des artistes aussi variés que Moitte ou Ingres et, aujourd’hui, par l’intermédiaire de ce dernier, des artistes du Street art.

Musée Carnavalet 23 rue de Sévigné , jusqu’au 25 août 2024 Ouvert de 10 à 18h Fermeture le lundi

« L’intelligence artificielle dans l’art et le luxe : quelles sont les avancées technologiques ? ». Loïc Schappacher, CEO Metagellan et collecOnline

Fils de sidérurgiste et sidérurgiste lui-même, Jean-Louis Malys est devenu l’une des figures les plus importantes de la CFDT durant les vingt dernières années. Pour Fréquence Protestante, il évoque son parcours et fait comprendre ce que signifie pour lui un syndicalisme ouvert au dialogue et ferme sur ses principes, attaché au compromis sans verser dans la complaisance. Rencontre avec un homme de bien, dénué de sectarisme.  

Nature et préjugés

Dans Juana ficcion, la danseuse et chorégraphe La Ribot propose une union de la danse et de la musique pour rendre l’existence à la reine Jeanne Première de Castille. Petite explication : après avoir sombré dans une insondable tristesse à la mort de son mari, Jeanne 1ere de Castille est dépossédée de sa couronne, et emprisonnée à Tordesillas.

Pour La Ribot, c’est une première fois au Festival d’Avignon. Elle avait déjà consacré une pièce de théâtre à cette reine tragique, sacrifiée sur l’autel des intérêts politiques et dont le destin révèle les ombres de Siècle d’or espagnol.

Cette année, elle propose au public une performance brute, qui allie danse et musique, avec l’Orchestre de chambre de Saragosse dirigé par le chef d’orchestre Asier Puga, avec un chœur polyphonique, et le comédien Juan Loriente, pour redonner une voix et un corps à une femme effacée de l’histoire, injustement.

C’est à 20 h 30 au Cloître des Célestins, jusqu’au 7 juillet

Invité : Sylvain Cypel

Ancien directeur de la rédaction du Courrier internationale et ancien rédacteur en chef du Monde

Le livre : “L’Etat d’Israël contre les Juifs”  éditions La Découverte

Thierry Lentz, historien directeur général de la fondation Napoléon

Sujet : Charles Bedaux, millionnaire, aventurier et agent triple

Livre : Charles Bedaux le magnifique.

Philippe Gougler, journaliste et présentateur de “Des trains pas comme les autres”

Invité de “Un oeil sur la télé”, le journaliste globe-trotteur Philippe Gougler, aux commandes depuis 2011 de la célèbre émission “Des trains pas comme les autres” sur France 5, évoque  cette série documentaire qui nous fait partager ses voyages dans le monde entier à bord de trains emblématiques ou insolites.

Sa 14eme saison commence le 4 juillet à 21H05 et proposera six épisodes inédits : San Francisco, Bavière, Slovénie, Kazakhstan, Laos et Vietnam. Des voyages dépaysants pour l’été !

Cet amoureux des trains nous dit ce que le transport ferroviaire apporte au voyage et son gout des rencontres. Il explique le choix de ses destinations, et comment il fabrique ses émissions,  en associant préparation minutieuse et découvertes impromptues.

Le 4 juillet, il nous donne rendez-vous à San Francisco, une ville qui l’a marqué par l’énergie qu’elle dégage. On découvre le fameux “cable car”, tramway de légende qui sillonne la ville depuis le 19eme siècle, des taxis autonomes, le Coastal Starlight, ce train qui longe la cote Pacifique, un train à vapeur qui traverse des forets de séquoias géants, une église ou se pratique le rolling, des chiens surfant avec leurs maitres…

Cet épisode sera suivi à 21H50 par la rediffusion d’un numéro de “Des trains pas comme les autres”tourné en Ethiopie.

Les épisodes inédits suivants seront diffusés sur France 5 le 11 juillet (Bavière), le 18 juillet (Slovénie) et fin aout. Des numéros de “Des trains pas comme les autres” seront proposés pendant l’été les jeudis à 21H.

CHRONIQUE  DES  DOCUMENTAIRES :

-Avortement aux Etats-Unis : la grande fracture (France5, france.tv)

-Hongrie, quand la démocratie vacille (Arte, arte.tv)

-Au coeur de la diplomatie européenne (Arte, arte.tv)

-1924, le Paris des JO (Public Sénat, publicsenat.fr)

-L’odyssée des Jeux Olympiques (France 5, france.tv)

-Olympiques ! La France des Jeux (France 2, france.tv)

-Plus vite, plus haut, plus fort. (France 5, france.tv)

-La flamme ukrainienne (France 3, france.tv)

-Futurs champions, le prix de la gloire (Arte, arte.tv)

SUR LE SPORT ET LES FESTIVALS :

-Euro 2024 (TF1, M6), Tour de France 2024 (France 2, France 3), JO de Paris 2024 (France Télévisions)

– Festival d’Aix en Provence : Madama Butterfly, (Arte,arte.tv), Iphigénie en Aulide/Iphigénie en Tauride (arte.tv), Samson(arte.tv)

Figure un peu oubliée de la Belle époque, Nelly Jacquemart fut une personnalité étonnante et complexe. Catholique fervente, artiste peintre, elle épouse à 40 ans Edouard André, protestant, héritier d’une immense fortune, à la suite d’un mariage arrangé. Elle constitua avec son mari, puis seule, une collection exceptionnelle, assemblée dans leur hôtel du bd Haussmann puis au domaine de l’abbaye de Châalis, et légua l‘ensemble à l’institut de France. Le livre très érudit de Pierre Curie et de Jean-Marc Vasseur nous révèle aussi la vie sociale du « gratin » de Paris en ce tournant du 19e au 20e siècle avec ses règles, ses méchancetés et ses obligations, ainsi que le monde de l’art international.

Une belle lecture d’été que ce petit roman. Sur les falaises de marbre date de 1939. Son auteur, Ernst Jünger, est surtout connu pour ses journaux de guerre, 1914-1918 puis 1939-1945.

Ce petit roman cryptique propose une vision étonnante d’un avenir qui était alors incertain tout en étant perçu comme catastrophique par une partie des Allemands. Un peu comme en France actuellement…

La traduction d’Henri Thomas, de 1942, fait écho à une langue française que l’on lisait à l’époque, la langue de Julien Gracq. Bonne intuition car d’ailleurs, Julien Gracq n’avait pas manqué de remarquer ce livre et en a fait un commentaire : « Ce n’est pas une explication de notre époque, non plus un livre à clé où l’on pourrait, comme certains ont été tentés de le faire, mettre des noms sur des figures inquiétantes, ou imposantes, qui se lèvent dans ces pages. Avec plus de vérité on pourrait l’appeler un ouvrage symbolique, et ce serait seulement à condition d’admettre que ces symboles ne peuvent s’y lire qu’en énigme et à travers un miroir. »

Les figures en question, ce peut être n’importe quel dictateur, quel que soit le nom qu’on lui donne. Ce qui est sûr, c’est que nous assistons à l’invasion d’un territoire en paix et tout en beauté : la Marina, terre de vignobles comme peut l’être l’Italie et la Campagna, terre de pâturages et de verdure, par les êtres rassemblés pour un sauvage assaut en provenance des forêts alentour, conduits par un certain Grand Forestier entouré de ses chiens.

Sur les falaises de marbre, par Ernst Jünger, aux éditions Gallimard, collection « L’Imaginaire »

 Yann Richard est agrégé et docteur en géographie, professeur à l’UFR de géographie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi qu’au cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) de Paris sciences et lettres (PSL), il travaille sur les dynamiques territoriales de l’Europe orientale et des pays baltes. 

Il ne se passe jamais rien ici, Olivier Adam

«  Il faut des mondes pour faire un monde… «  avec pour invité Charles-Antoine Schwerer pour le livre «Entre les plis du monde, Chroniques sur les hauteurs de l’Asie »

La problématique de l’accès à l’eau. Anaïs N’Landu présente la problématique de l’accès à l’eau dans les contextes où travaillent les organisations chrétiennes locales partenaires du SEL dans des pays d’Afrique subsaharienne. Puis un échange avec Daniel Hillion aborde la manière dont la foi chrétienne nous permet d’apprendre à regarder les problématiques de pauvreté et d’injustice dans le monde sans être dominé par ce qu’elles présentent d’anxiogène.

Quelle sera la prochaine Assemblée nationale ? Une majorité est-elle possible ? Dans quelles conditions un Premier ministre et un gouvernement pourront-ils être nommés ? A partir des résultats du 1^er tour, Mélody Mock-Gruet, docteur en droit, spécialiste du rôle du Parlement, nous livre les différentes hypothèses qui peuvent être envisagées et nous explique ce qui va se passer après le 7 juillet : prise de fonction des députés, élections aux postes-clés de l’Assemblée (présidence, questeurs, commissions), constitution des groupes, ouverture de la session pour une durée de 15 jours, le 18 juillet… Tous les regards seront sur l’Assemblée…

« Le petit guide du contrôle parlementaire » et « le petit guide des amendements » ed L’Harmattan

Analyse des résultats du 1er tour des élections législatives 2024

Avec Lolita Chammah, actrice française

La fontaine des innocents, histoire d’un chef-d’oeuvre parisien.

Emmanuelle Philippe, conservateur en chef du patrimoine.

Sa restauration, entamée depuis l’année dernière, est à l’origine de cette exposition qui présente les multiples états de la fontaine des Innocents, suivant les modifications et même les bouleversements de ce quartier central de Paris. Elle nous conduit au cœur d’un Paris en constante mutation que le monument accompagne. L’accent est mis sur l’œuvre de Jean Goujon dont les reliefs ornent la fontaine depuis le milieu du XVIe siècle. Le célèbre sculpteur protestant sera, au XIX e siècle, l’objet de « légendes », présentées ici, comme celle qui veut que sa mort date de la Saint-Barthélemy, alors que l’on perd sa trace à Bologne, après 1564. Nous traversons donc les siècles avec la fontaine et ses différents changements. Source d’inspiration, elle influence des artistes aussi variés que Moitte ou Ingres et, aujourd’hui, par l’intermédiaire de ce dernier, des artistes du Street art.

Musée Carnavalet 23 rue de Sévigné , jusqu’au 25 août 2024 Ouvert de 10 à 18h Fermeture le lundi

« L’intelligence artificielle dans l’art et le luxe : quelles sont les avancées technologiques ? ». Loïc Schappacher, CEO Metagellan et collecOnline

« Liberté cathédrale », est un spectacle signé par le chorégraphe Boris Charmatz, réputé « artiste complice » du festival.

« Liberté » et « cathédrale » paraissent a priori deux mots qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Un esprit caustique pourrait même dire qu’ils sont incompatibles… Toujours est-il que ce titre a inspiré Boris Charmatz, qui envoie les danseurs et danseuses du Tanztheater Wüppertal Pina Bausch, et ses invités, parcourir les pelouses du stade de Bagatelle, sur l’île de la Barthelasse. Ils vont frôler le public, danser en groupe ou se livrer à une multitude de solos, mettant leur corps à l’unisson de l’orgue, ou des cloches. Deux instruments bien présents dans les cathédrales.

C’est une première fois que cette œuvre est donnée en plein air. Elle prendra ainsi des airs de fête païenne, alors il faut se rappeler que le mot église, ecclesia en grec, signifie « assemblée » et n’a rien de religieux.

C’est ce soir et demain le 6 puis le 8 et le 9 juillet à 21 h 30, au stade de Bagatelle.

Philippe Gougler, journaliste et présentateur de “Des trains pas comme les autres”

Invité de “Un oeil sur la télé”, le journaliste globe-trotteur Philippe Gougler, aux commandes depuis 2011 de la célèbre émission “Des trains pas comme les autres” sur France 5, évoque  cette série documentaire qui nous fait partager ses voyages dans le monde entier à bord de trains emblématiques ou insolites.

Sa 14eme saison commence le 4 juillet à 21H05 et proposera six épisodes inédits : San Francisco, Bavière, Slovénie, Kazakhstan, Laos et Vietnam. Des voyages dépaysants pour l’été !

Cet amoureux des trains nous dit ce que le transport ferroviaire apporte au voyage et son gout des rencontres. Il explique le choix de ses destinations, et comment il fabrique ses émissions,  en associant préparation minutieuse et découvertes impromptues.

Le 4 juillet, il nous donne rendez-vous à San Francisco, une ville qui l’a marqué par l’énergie qu’elle dégage. On découvre le fameux “cable car”, tramway de légende qui sillonne la ville depuis le 19eme siècle, des taxis autonomes, le Coastal Starlight, ce train qui longe la cote Pacifique, un train à vapeur qui traverse des forets de séquoias géants, une église ou se pratique le rolling, des chiens surfant avec leurs maitres…

Cet épisode sera suivi à 21H50 par la rediffusion d’un numéro de “Des trains pas comme les autres”tourné en Ethiopie.

Les épisodes inédits suivants seront diffusés sur France 5 le 11 juillet (Bavière), le 18 juillet (Slovénie) et fin aout. Des numéros de “Des trains pas comme les autres” seront proposés pendant l’été les jeudis à 21H.

CHRONIQUE  DES  DOCUMENTAIRES :

-Avortement aux Etats-Unis : la grande fracture (France5, france.tv)

-Hongrie, quand la démocratie vacille (Arte, arte.tv)

-Au coeur de la diplomatie européenne (Arte, arte.tv)

-1924, le Paris des JO (Public Sénat, publicsenat.fr)

-L’odyssée des Jeux Olympiques (France 5, france.tv)

-Olympiques ! La France des Jeux (France 2, france.tv)

-Plus vite, plus haut, plus fort. (France 5, france.tv)

-La flamme ukrainienne (France 3, france.tv)

-Futurs champions, le prix de la gloire (Arte, arte.tv)

SUR LE SPORT ET LES FESTIVALS :

-Euro 2024 (TF1, M6), Tour de France 2024 (France 2, France 3), JO de Paris 2024 (France Télévisions)

– Festival d’Aix en Provence : Madama Butterfly, (Arte,arte.tv), Iphigénie en Aulide/Iphigénie en Tauride (arte.tv), Samson(arte.tv)

De l’art pour l’été avec trois expositions qui valent le déplacement. Si vous passez par la Suisse, ne manquez pas à Lausanne la Fondation de l’Hermitage qui expose la collection Langmatt, peintures impressionnistes acquises au début du 20^e siècle par un jeune couple, œuvres qui sortent pour la première fois de leur musée . De Fragonard à Monet en passant par Courbet, Degas, Pissarro, Cézanne, Sisley, Renoir, et tant d’autres…

Pour ceux qui seront en Bretagne, le musée de Pont-Aven continue à jouer dans la cour des grands avec ses expositions-découvertes. Cet été avec « Les femmes chez les Nabis » l’on découvre à la fois la place des femmes dans leurs œuvres, mais aussi un idéal de vie familiale et de travail en commun.

Et bien sûr, il y a Paris et ses Musées. Il n’y a pas que du sport pendant les JO ! Au Louvre sont exposées les œuvres de la collection Torlonia de statues romaines, une superbe expo très pédagogique qui enrichi notre regard sur l’antiquité.

L’Hermitage à Lausanne (Suisse) : Chefs d’œuvre impressionnistes de la collection Langmatt. Jusqu’au 3 nov.  https://fondation-hermitage.ch

Musée de Pont-Aven : « Les femmes chez les Nabis »

La collection Torlonia au Louvre.  de 9 h à 18 h, sauf le mardi. Nocturne vendredi jusqu’à 21 h 45. Réservation recommandée en ligne sur louvre.fr

Entretien avec Mario Giro, chargé des relations internationales pour la communauté Sant’Egidio

Invité : Sylvain Cypel

Ancien directeur de la rédaction du Courrier internationale et ancien rédacteur en chef du Monde

Le livre : “L’Etat d’Israël contre les Juifs”  éditions La Découverte

Thierry Lentz, historien directeur général de la fondation Napoléon

Sujet : Charles Bedaux, millionnaire, aventurier et agent triple

Livre : Charles Bedaux le magnifique.

Philippe Gougler, journaliste et présentateur de “Des trains pas comme les autres”

Invité de “Un oeil sur la télé”, le journaliste globe-trotteur Philippe Gougler, aux commandes depuis 2011 de la célèbre émission “Des trains pas comme les autres” sur France 5, évoque  cette série documentaire qui nous fait partager ses voyages dans le monde entier à bord de trains emblématiques ou insolites.

Sa 14eme saison commence le 4 juillet à 21H05 et proposera six épisodes inédits : San Francisco, Bavière, Slovénie, Kazakhstan, Laos et Vietnam. Des voyages dépaysants pour l’été !

Cet amoureux des trains nous dit ce que le transport ferroviaire apporte au voyage et son gout des rencontres. Il explique le choix de ses destinations, et comment il fabrique ses émissions,  en associant préparation minutieuse et découvertes impromptues.

Le 4 juillet, il nous donne rendez-vous à San Francisco, une ville qui l’a marqué par l’énergie qu’elle dégage. On découvre le fameux “cable car”, tramway de légende qui sillonne la ville depuis le 19eme siècle, des taxis autonomes, le Coastal Starlight, ce train qui longe la cote Pacifique, un train à vapeur qui traverse des forets de séquoias géants, une église ou se pratique le rolling, des chiens surfant avec leurs maitres…

Cet épisode sera suivi à 21H50 par la rediffusion d’un numéro de “Des trains pas comme les autres”tourné en Ethiopie.

Les épisodes inédits suivants seront diffusés sur France 5 le 11 juillet (Bavière), le 18 juillet (Slovénie) et fin aout. Des numéros de “Des trains pas comme les autres” seront proposés pendant l’été les jeudis à 21H.

CHRONIQUE  DES  DOCUMENTAIRES :

-Avortement aux Etats-Unis : la grande fracture (France5, france.tv)

-Hongrie, quand la démocratie vacille (Arte, arte.tv)

-Au coeur de la diplomatie européenne (Arte, arte.tv)

-1924, le Paris des JO (Public Sénat, publicsenat.fr)

-L’odyssée des Jeux Olympiques (France 5, france.tv)

-Olympiques ! La France des Jeux (France 2, france.tv)

-Plus vite, plus haut, plus fort. (France 5, france.tv)

-La flamme ukrainienne (France 3, france.tv)

-Futurs champions, le prix de la gloire (Arte, arte.tv)

SUR LE SPORT ET LES FESTIVALS :

-Euro 2024 (TF1, M6), Tour de France 2024 (France 2, France 3), JO de Paris 2024 (France Télévisions)

– Festival d’Aix en Provence : Madama Butterfly, (Arte,arte.tv), Iphigénie en Aulide/Iphigénie en Tauride (arte.tv), Samson(arte.tv)

Figure un peu oubliée de la Belle époque, Nelly Jacquemart fut une personnalité étonnante et complexe. Catholique fervente, artiste peintre, elle épouse à 40 ans Edouard André, protestant, héritier d’une immense fortune, à la suite d’un mariage arrangé. Elle constitua avec son mari, puis seule, une collection exceptionnelle, assemblée dans leur hôtel du bd Haussmann puis au domaine de l’abbaye de Châalis, et légua l‘ensemble à l’institut de France. Le livre très érudit de Pierre Curie et de Jean-Marc Vasseur nous révèle aussi la vie sociale du « gratin » de Paris en ce tournant du 19e au 20e siècle avec ses règles, ses méchancetés et ses obligations, ainsi que le monde de l’art international.

Une belle lecture d’été que ce petit roman. Sur les falaises de marbre date de 1939. Son auteur, Ernst Jünger, est surtout connu pour ses journaux de guerre, 1914-1918 puis 1939-1945.

Ce petit roman cryptique propose une vision étonnante d’un avenir qui était alors incertain tout en étant perçu comme catastrophique par une partie des Allemands. Un peu comme en France actuellement…

La traduction d’Henri Thomas, de 1942, fait écho à une langue française que l’on lisait à l’époque, la langue de Julien Gracq. Bonne intuition car d’ailleurs, Julien Gracq n’avait pas manqué de remarquer ce livre et en a fait un commentaire : « Ce n’est pas une explication de notre époque, non plus un livre à clé où l’on pourrait, comme certains ont été tentés de le faire, mettre des noms sur des figures inquiétantes, ou imposantes, qui se lèvent dans ces pages. Avec plus de vérité on pourrait l’appeler un ouvrage symbolique, et ce serait seulement à condition d’admettre que ces symboles ne peuvent s’y lire qu’en énigme et à travers un miroir. »

Les figures en question, ce peut être n’importe quel dictateur, quel que soit le nom qu’on lui donne. Ce qui est sûr, c’est que nous assistons à l’invasion d’un territoire en paix et tout en beauté : la Marina, terre de vignobles comme peut l’être l’Italie et la Campagna, terre de pâturages et de verdure, par les êtres rassemblés pour un sauvage assaut en provenance des forêts alentour, conduits par un certain Grand Forestier entouré de ses chiens.

Sur les falaises de marbre, par Ernst Jünger, aux éditions Gallimard, collection « L’Imaginaire »

 Yann Richard est agrégé et docteur en géographie, professeur à l’UFR de géographie de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi qu’au cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) de Paris sciences et lettres (PSL), il travaille sur les dynamiques territoriales de l’Europe orientale et des pays baltes. 

Il ne se passe jamais rien ici, Olivier Adam

«  Il faut des mondes pour faire un monde… «  avec pour invité Charles-Antoine Schwerer pour le livre «Entre les plis du monde, Chroniques sur les hauteurs de l’Asie »

La problématique de l’accès à l’eau. Anaïs N’Landu présente la problématique de l’accès à l’eau dans les contextes où travaillent les organisations chrétiennes locales partenaires du SEL dans des pays d’Afrique subsaharienne. Puis un échange avec Daniel Hillion aborde la manière dont la foi chrétienne nous permet d’apprendre à regarder les problématiques de pauvreté et d’injustice dans le monde sans être dominé par ce qu’elles présentent d’anxiogène.

Quelle sera la prochaine Assemblée nationale ? Une majorité est-elle possible ? Dans quelles conditions un Premier ministre et un gouvernement pourront-ils être nommés ? A partir des résultats du 1^er tour, Mélody Mock-Gruet, docteur en droit, spécialiste du rôle du Parlement, nous livre les différentes hypothèses qui peuvent être envisagées et nous explique ce qui va se passer après le 7 juillet : prise de fonction des députés, élections aux postes-clés de l’Assemblée (présidence, questeurs, commissions), constitution des groupes, ouverture de la session pour une durée de 15 jours, le 18 juillet… Tous les regards seront sur l’Assemblée…

« Le petit guide du contrôle parlementaire » et « le petit guide des amendements » ed L’Harmattan

Ce soir, je vais voir une performance, création 2024 bien sûr, signée par l’Uruguayenne Tamara Cubas. Cette œuvre, qui n’a pas encore de nom, s’inscrit dans un projet d’ensemble nommé Sea of Silence : la mer du silence, ou peut-être plutôt « le monde du silence », si l’on veut faire référence à un célèbre commandant, mais avec une dimension tragique contemporaine qui n’existait pas de son temps.

Il est un récit biblique, dans la Genèse exactement, qui raconte que Loth et son épouse sont autorisés à fuir leur ville de Sodome, alors frappée par la foudre divine et en flammes. Or La femme de Loth, bravant l’interdiction qui lui a été faite, se retourne pour voir cette terrible destruction, et elle est changée en statue de sel. C’est ce sel recouvre le plateau de Sea of silence, sur lequel se dressent sept femmes issues des quatre coins du monde. Elles sont puissantes, guerrières et elles ont en commun une même volonté de désobéir et de résister.

Tamara Cubas s’intéresse depuis plusieurs années aux mouvements migratoires. Sea of Silence s’intéresse aux femmes qui n’ont pas pu quitter leur pays en abandonnant leur famille, leur culture et leur identité. La performance leur donne une voix, mélangeant les langues, les chants et les danses : comme un grand rite d’invocation pour faire trembler le monde, et aussi pour le réenchanter.

C’est ce soir à 19 h, au théâtre Benoît XII, et jusqu’au 9 juillet.

“Voyage au pays du surtourisme”, avec Linda Lainé

Journaliste, rédactrice en chef du magazine “L’Echo touristique”, Linda Lainé est l’invitée de Myriam Lemaire dans son émission Dialogue.

Elle a publié en mai dernier aux éditions de L’Aube, “Voyage au pays du surtourisme”, essai préfacé par Jean Viard, sociologue et éditeur, dans lequel elle analyse le phénomène du surtourisme apparu ces dernières années et d’une grande actualité en cette période de l’année.

Pourquoi parle-t-on de surtourisme ? Est-ce une réalité ? Quelles en sont les raisons ? Comment l’éviter ?

Dans cette émission, Linda Lainé apporte des réponses à ces questions.

Elle évoque les menaces que fait planer la surfréquentation touristique sur l’environnement, la nature, le patrimoine, les populations locales.

A travers différents  exemples, de Venise à l’ile de Bréhat, de l’Acropole à Notre-Dame de Paris en passant par Barcelone et la calanque de Sugiton, elle identifie les solutions et mesures adoptées en France et à l’étranger pour réguler les flux touristiques dans les villes et les territoires : quotas, jauges, taxes, réservation sur internet, campagnes de sensibilisation…

Notre invitée souligne que “tout est une question d’équilibre” et nous invite à réfléchir à nos pratiques touristiques. Elle nous encourage à faire “des pas de coté” pour éviter les lieux les plus fréquentés et profiter du voyage : en France, 80% des touristes se concentrent sur seulement 20% du territoire.

Scénario pour un monde perdu

L’école des sorciers avait été très active depuis le basculement du 20ème au 21ème siècle. Elle n’avait pas cessé de recruter et de former des apprentis qui, une fois classés, diplômés et nommés à la tête des grands corps, des services de l’Etat comme à la tête des autorités locales, avaient pris définitivement le « lead » sur les affaires dites publiques, dans un contexte où les urnes avaient définitivement disparu, et avec elles les bureaux de vote des mairies et des écoles. Ces nouveaux dignitaires étaient arrivés à figer une aristocratie de technocrates. Ils avaient tendance à se reproduire entre eux. Faute de recours aux votes, leurs décisions étaient orientées par des sondages. Les parlementaires comme les maires n’étaient plus jamais élus sur prise en compte d’un projet, mais sur le seul critère de leur rayonnement médiatique, au cours de trois émissions cousines fortement télévisées : « Top sénateur », « Top député », et « Top maire », qui les départageaient en ayant recours à des jurys de sorciers-stars et par le biais de votes téléphoniques. Les impôts avaient été définitivement supprimés pour être remplacés par des taxes à la consommation. Tout avait été privatisé. Les entreprises qui géraient les anciens services publics étaient cotées en bourse par le biais de points et de bons spécialisés : il y avait des points et des bons santé, des points et des bons éducation, des points et des bons formation, des points et des bons assurance chômage, des points et des bons retraite, des points et des bons assurance, des points et des bons sécurité, des points et des bons justice, des points et des bons logement social, des points et des bons énergie, des points et des bons de congés et de vacances, des points et des bons de palliation de la souffrance, des points et des bons IVG, des points et des bons adoption, des points et des bons migration, des points et des bons d’assistance au suicide, des points et des bons de raccordement aux réseaux d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement des eaux usées et de tout à l’égout, aux réseaux de transport, aux réseaux de gaz, d’électricité, de fibre optique, de messagerie, de chauffage et de climatisation, aux réseaux d’influence, des points et des bons « service à la personne ». Les églises avaient même conçu des points et des bons bénédiction, confession, absolution, baptême, communion, mariage, divorce, extrême onction. Ces points et ces bons étaient acquis par les plus privilégiés et gérés par des fonds de pension mondialisés. On avait titrisé la vie quotidienne. Ces points et ces bons avaient des cours qui fluctuaient en fonction des crises qu’elles soient démographiques, économiques, climatiques, sociales ou politiques. Ils donnaient lieu à une forte spéculation. Tout avait un prix. Les gouvernants-sorciers avaient mis en place des crèches, des écoles, des hôpitaux, des cliniques, des EHPAD, des prisons, des maisons mortuaires, des crématoriums, des cimetières et des colombariums industriels dont les pensionnaires ou les utilisateurs étaient gérés en batterie de façon très intensive. Ils avaient rentabilisé le marché de la vie comme celui de la mort. Des cryptomonnaies mondiales avaient définitivement remplacé les monnaies nationales ou communautaires. On avait virtualisé les relations amoureuses et les relations sexuelles ou conditionné leur incarnation par la possession de points et de bons d’amour.

La pédagogie des séries

Invités : Antoine Bonnet, historien, journaliste et essayiste spécialisé sur les séries ; et Anne-Lise Melquiond, docteure en études cinématographiques et chercheuse rattachée au laboratoire Histoire des arts et représentations de l’Université de Nanterre.

Cette émission évoque des manuels scolaires nouvelle génération qui s’appuient sur des séries populaires pour travailler des concepts de sciences sociales. Pas des séries comme simples illustrations d’un propos plus large, mais bien possédant une dimension pédagogique propre. Ce qui leur permet d’être didactiques c’est leur temps long, leur abondance de personnages qui peuvent porter des idées différentes, leur forme imagée bien sûr, qui impressionne davantage que les mots, et surtout leur capacité à s’intéresser à des univers et des thématiques très différentes. Que l’on travaille sur l’identité, l’inclusion ou la chute du Mur de Berlin, il y a toujours une série sur ça.

“Libérez de toutes peurs” : un spectacle innovant sur le développement personnel

Cette émission vous propose une redécouverte de l’oeuvre de George Gershwin, compositeur américain mort trop jeune à l’âge de 38 ans. Nous écouterons des extraits de ses comédies musicales et évidemment un extrait de rhapsodie in blue.

Entretien avec Muriel Derouet, future chroniqueuse de l’émission, conseillère familiale et conjuguale